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Aliments et nutrition

MFHPB-07
Mai 2003
Format PDF



DÉTECTION DES LISTERIA SPP. DANS LES ALIMENTS ET LES ÉCHANTILLONS ENVIRONNEMENTAUX À L’AIDE DU BOUILLON PALCAM

Don Warburton, Ann Boville, Franco Pagotto, Elaine Daley et Cindy Chow
Divisions de l’évaluation et de la recherche
Bureau des dangers microbiens,
Direction des aliments
Repère postal : 2204A1
DGPSA, Ottawa (Ontario) K1A 0L2
Don_Warburton@hc-sc.gc.ca

1. APPLICATION

Cette méthode est applicable à la détection des Listeria spp viables dans les aliments et autres échantillons afin de déterminer s’il y a conformité avec les articles 4 et 7 de la Loi sur les aliments et drogues.

2. DESCRIPTION

Il a été démontré que la méthode décrite ici donne des résultats satisfaisants avec les produits laitiers, les produits des œufs, les viandes, les produits de la mer, les légumes et les échantillons environnementaux contaminés naturellement. Cette méthode peut servir à détecter les Listeria dans d’autres aliments, dans les ingrédients alimentaires et dans les échantillons environnementaux.

3. PRINCIPE

Cette méthode permet de déterminer la présence de L. monocytogenes viables et d’autres espèces de Listeria dans le produit. Une portion du produit est d’abord enrichie dans un bouillon de pré-enrichissement et ensuite dans un bouillon d’enrichissement. Ce dernier est ensemencé sur une gélose sélective spécifiée et sur une gélose additionnelle (qui peut être un nouveau milieu chromatogène) et ensuite incubé pendant une période donnée à une température déterminée. On suppose que les cellules viables de L. monocytogenes se multiplient dans ces conditions et forment des colonies visibles qu’il est possible d’identifier. Les résultats positifs présumés sont déterminés en 72 à 96 heures par ensemencement et en 52 à 72 heures lorsqu’on utilise des trousses de détection rapide (MFLP-51 et MFLP-71). Les épreuves biochimiques et sérologiques de confirmation sont réalisées sur des colonies purifiées. Des trousses de détection rapide peuvent également être utilisées.

4. DÉFINITIONS DES TERMES

Voir l’Annexe A du volume 3.

5. PRÉLÈVEMENT DES ÉCHANTILLONS

Voir l’Annexe B du volume 3.

6. MATÉRIEL ET ÉQUIPEMENTS SPÉCIAUX

Les milieux et les réactifs suivants (1 à 12) sont disponibles sur le marché et ils doivent être préparés et stérilisés selon les instructions du fabricant. Voir aussi l’annexe G du volume 3 et la référence 8.1 pour la formulation de chaque milieu.

NOTE:
Si l’analyste utilise des variantes des milieux dont la liste figure dans la présente méthode (soit un produit disponible sur le marché ou fabriqué à partir d’ingrédients), il incombe à l’analyste ou au superviseur du laboratoire d’en assurer l’équivalence.

1) Enrichissement primaire – Bouillon Palcam (Merck)

2) Enrichissement secondaire – UVM 2 (Oxoid)

3) Gélose Oxford (OXA)

NOTE :
La gélose Oxford pour l’isolement des Listeria utilise le cycloheximide comme agent sélectif. L’organisation qui détient le brevet sur cet antibiotique ne le produit plus et c’est pourquoi le cycloheximide ne sera plus disponible avant longtemps. Des fournisseurs de milieux, comme Oxoid, ont déjà produit des suppléments de remplacement pour leurs milieux. Il incombe toutefois aux utilisateurs de la présente méthode de s’assurer que leurs données de validation internes satisfont à leurs critères.

Une des géloses suivantes (numéros 4 à7)

4) Milieu au chlorure de lithium, au phényléthanol et au moxalactame (LPM)

5) Gélose Oxford modifiée (MOX)

6) Gélose Palcam (PAL)

7) Milieux chromatogènes  
Plaques Rapid L. mono (Bio Rad Laboratories) Plaques ALOA (AES Laboratoire)

8) Gélose au sang de cheval (gélose au sang de mouton – facultatif)

9) Bouillon et gélose au tryptose (TB et TA) OU  
Bouillon et gélose au trypticase-soja avec extrait de levure à 0,6 % (TSB-YE et TSA-YE)

10) Milieu pour l’épreuve de la motilité

11) Géloses ou bouillons de fermentation des glucides (mannitol, rhamnose et xylose). Note : Il est possible d’utiliser des trousses d’identification rapide pour effectuer ces analyses biochimiques (voir  
7.7.1).

12) Stomacher, mélangeur ou l’équivalent

13) Microscope stéréoscopique (voir 7.5.2)

14) Cultures témoins (utiliser des souches ATCC ou l’équivalent)

15) Incubateurs capables de maintenir des températures de 30 °C et 35 °C

NOTA : Il incombe à chaque laboratoire de s’assurer que l’on maintient les incubateurs ou les bains-marie à la température recommandée. Lorsqu’on recommande 35 °C dans le texte de la méthode, l’incubateur peut être réglé à 35 ± 1,0 °C. De même, les températures plus basses de 30 ou 25 °C peuvent être réglées à ± 1,0 °C près. Lorsqu’on recommande toutefois des températures plus élevées, comme 43 ou 45,5 °C, il est impératif de maintenir les incubateurs ou les bains-marie à ± 0,5 °C près parce que les températures plus élevées peuvent être mortelles pour le micro- organisme qu’on cherche à isoler.

 

Mise à jour : 2003-05-06 Haut de la page