Procédure de laboratoire MFLP-41A
septembre 1992
(Version PDF)
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA PROTECTION DE LA
SANTÉ
OTTAWA
ÉCHANTILLONNAGE ENVIRONNEMENTAL POUR LA DÉTECTION
DES MICROORGANISMES
1.0 DESCRIPTION
Cette méthode s'applique au prélèvement
d'échantillons dans les établissements de
transformation des aliments effectué dans le cadre des
activités d'application de la loi relatives à
l'article 7 de la Loi sur les aliments et drogues.
L'échantillonnage porte, sans s'y limiter, sur
le matériel et sur les surfaces qui entrent en contact
avec les aliments. La présente directive décrit les
méthodes à utiliser pour prélever et manipuler
les échantillons prélevés dans
l'environnement d'une usine et destinés aux
évaluations microbiologiques.
2.0 PRINCIPE
La présence d'organismes pathogènes ou d'un
grand nombre de bactéries dans les établissements
de transformation des aliments peut être l'indice de
mauvaises conditions d'hygiène ou de foyers de
croissance microbienne. Cette méthode sert à
estimer le nombre ou à établir la présence de
microorganismes viables prélevés sur une surface
échantillonnée. Les échantillons
prélevés sont inoculés dans ou sur un milieu
sélectif dont le type dépend du ou des
microorganismes recherchés. On suppose que chaque
microorganisme viable se multipliera dans les conditions
d'incubation précises du milieu en question et
donnera lieu à une croissance visible pouvant être
mesurée, dénombrée et identifiée. Ce
genre de méthode est encore considéré comme
une méthode semi-quantitative, car il n'y a que
très peu de relation entre le nombre de colonies
observées sur la gélose et le nombre réel de
cellules viables présentes sur la surface
échantillonnée. Toutefois, l'identification des
microorganismes isolés peut être une précieuse
source d'information.
3.0 RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
C'est dans les années 70 que
l'échantillonnage environnemental a été
utilisé pour la première fois par la Direction
générale de la protection de la santé pour
étudier la contamination par Salmonella dans les usines
de lait en poudre. Cette méthode peut être
utilisée pour déterminer la présence
d'organismes pathogènes et de micro-organismes
indicateurs (par exemple, coliformes) sur la machinerie et
les diverses surfaces qui entrent en contact avec les
aliments. On reconnaît aujourd'hui que les
bactéries peuvent croître sur les surfaces de
contact avec les aliments et former des films biologiques qui
sont très difficiles à éliminer.
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