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Procédure de Laboratoire MFLP-70
Révisé: Avril 1995
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DIRECTION GÉNÉRALE DE LA PROTECTION DE LA SANTÉ
OTTAWA
DÉTECTION DES SALMONELLES DANS LES ALIMENTS AU MOYEN DU 1-2 TEST MODIFIÉ
Don Warburton1 et John Oggel2
1 Bureau de dangers microbiens, Direction des aliments,
Ottawa (Ontario), K1A 0L2
2 Division des services de laboratoire, Agriculture et Agro-alimentaire Canada,
Ottawa (Ontario), K1A 0C6
1. APPLICATION
La présente méthode s'applique à la détection des salmonelles viables et mobiles dans les aliments pour le bétail, les aliments crus et d'autres échantillons. Cette méthode constitue un test de dépistage adéquat, en particulier lorsqu'on ne prévoit pas de prendre des mesures de suivi. Lorsque de telles mesures sont envisagées ou quand les circonstances le justifient, on devrait plutôt faire appel aux méthodes officielles et à la Méthode de la DGPS. Cette méthode révisée remplace la méthode MFLP-70 en date d'avril 1994.
2. DESCRIPTION
Il a été démontré dans des études de l'AOAC et de la DGPS que la méthode donne des résultats satisfaisants avec divers aliments contaminés naturellement (aliments pour le bétail, poulet, porc, fruits de mer) et les aliments contaminés artificiellement (8.3-8.6). Cette méthode peut être utilisée avec succès pour la détection des salmonelles dans d'autres types d'aliments, les ingrédients alimentaires et les échantillons environnementaux.
3. PRINCIPE
Après pré-enrichissement et enrichissement sélectif dans un bouillon au tétrathionate et au vert brillant, la chambre d'inoculation de l'unité 1-2 Test est inoculée. Les Salmonella mobiles migrent à travers un milieu semi-solide et réagissent avec l'antisérum flagellaire polyvalent H pour former une bande d'immunoprécipitation. Cette identification de présomption nécessite 48 heures. Il ne s'agit pas d'une épreuve de confirmation, car les anticorps polyvalents anti-H peuvent présenter une réaction croisée avec un faible pourcentage d'organismes autres que les salmonelles. N.B. : Cette méthode ne permet pas de détecter les salmonelles non-mobiles. Les souches pathogènes non-mobiles n'ont pas été en cause dans les cas d'intoxication alimentaire depuis 1964 (8.5; E.C.D. Todd; Comm. Pers.). Les souches non-mobiles représentent <1% des isolats à partir des spéciments cliniques et des aliments pour le bétail (J. Oggel, AAAC et H. Lior, DGPS, comm. pers.). Les épreuves biochimiques et sérologiques de confirmation doivent être effectuées sur des colonies isolées.
4. DÉFINITION DES TERMES
Voir annexe A du Volume 3.
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