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[Précédente] [Table des matières] [Prochaine] Autres cancers gynécologiquesEliane Duarte-Franco, M.D., maîtrise en hygiène publique, Eduardo L. Franco, maîtrise en hygiène publique, Ph.D. en santé publique (McGill University) Question relative à la santéEn 2000, on a enregistré plus de 4,7 millions de femmes cancéreuses dans le monde. Les tumeurs gynécologiques, incluant les cancers de l'endomètre, des ovaires, de la vulve, du vagin, du placenta et des annexes représentaient 8 % de toutes les tumeurs féminines primaires dans le monde et 45 % de tous les cancers génitaux (le cancer du col de l'utérus est examiné dans un autre chapitre). Au Canada, ces maladies représentent 11 % de toutes les tumeurs malignes (à l'exception des cancers non mélaniques de la peau) chez les femmes et 81 % de tous les cancers génitaux. Bien que l'incidence et la mortalité à la suite de cancers de la vulve et du vagin soient très faibles, les cancers de l'endomètre et des ovaires constituent d'importants problèmes de santé publique. Résultats clésLe cancer de l'endomètre représente 43 % de tous les cancers génitaux féminins au Canada. Le pronostic de cette maladie est habituellement bon pour la plupart des patientes avec ce cancer en raison du diagnostic précoce. Toutefois, au cours des 30 dernières années, on n'a pas connu d'améliorations notables dans le taux de survie des femmes en phase avancée. Au Canada, le cancer des ovaires a affiché des taux d'incidence et de mortalité qui ont peu varié dans les 15 dernières années. Il était similaire au cancer de l'endomètre dans son incidence, sa répartition selon l'âge et ses différences géographiques. Contrairement au dernier, cependant, la survie des femmes atteintes du cancer des ovaires est faible : plus de 70 % des cas sont diagnostiqués aux phases finales et moins de 40 % vivent cinq ans ou plus. Jusqu'à 10 % des cancers des ovaires ont un rapport avec l'agrégation familiale. Les cancers du vagin et de la vulve sont très rares. Les femmes atteintes du premier cancer sont moins susceptibles de survivre que celles atteintes du deuxième. Ces deux cancers partagent plusieurs facteurs de risque avec le cancer du col de l'utérus, et les récents développements dans l'étude de l'infection à papillomavirus devraient s'appliquer à ces maladies également. Il sera particulièrement intéressant de voir se concrétiser des vaccins pour la prévention primaire de l'infection à papillomavirus. Lacunes et recommandationsLes auteurs ont repéré les lacunes suivantes et ont formulé les recommandations ci-dessous :
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Dernière mise à jour : 2003-12-09 | ![]() |