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Les jeunes canadiens
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Section 3. Éducation

Plus que jamais axée sur le savoir, la société d'aujourd'hui offre de nombreuses possibilités aux jeunes qui cheminent vers l'âge adulte et le marché de l'emploi. Elle les confronte néanmoins à certains défis de taille, l'un deux étant de s'assurer que leurs choix leur permettront de pleinement participer à l'économie et à la société du 21e siècle.

La société tire des avantages certains d'une population active bien formée, adéquatement éduquée et composée de gens aptes à répondre aux exigences du marché du travail. Les personnes qui s'inscrivent à des programmes d'études postsecondaires et qui les réussissent tendent à être récompensées par la possibilité d'accéder à davantage d'emplois et de toucher de meilleurs salaires. C'est pourquoi il importe d'assurer une équité en matière d'éducation pour tous les Canadiens.

Près de la moitié des jeunes Canadiens âgés entre 15 et 29 ans fréquentaient un établissement scolaire en 2000-2001, soit de niveau primaire, secondaire ou postsecondaire (collégial ou universitaire). La majorité (86 %) de tous ces jeunes étudiants - près de 3 millions - suivaient des études à temps plein.


Tableau 2 : Fréquentation scolaire des jeunes Canadiens par groupe d'âge 2001
Âge Fréquentent l'école Fréquentent l'école
(temps plein)
Fréquentent l'école
(temps partiel)
Ne fréquentent pas l'école
15 à 24 2 515 730 2 276 000 239 730 1 472 470
15 à 19 1 574 200 1 501 070 73 130 470 155
20 à 24 941 535 774 935 166 600 1 002 315
15 à 29 2 910 165 2 492 460 417 705 2 965 235
25 à 29 394 430 216 455 177 975 1 492 765

Source : Statistique Canada, recensement de 2001; 95F0418XCB01003.


Il va sans dire que le niveau de scolarité augmente avec l'âge. Pendant l'année scolaire 2000-2001, la plupart des étudiants (68 %) âgés entre 15 et 19 ans détenaient moins qu'un diplôme d'études secondaires, tandis que plus du quart (29 %) des jeunes de 20 à 24 ans avaient suivi des études postsecondaires et 40 % avaient obtenu un certificat ou un diplôme collégial ou universitaire.

La majorité (60 %) des jeunes âgés entre 25 et 29 ans avaient obtenu un certificat ou un diplôme d'une école de métiers, d'un collège ou d'une université. La figure 3.1 illustre le niveau de scolarité des divers groupes d'âge en 2001.

Toutefois, pendant les années 90, les 25 à 29 ans étaient plus nombreux à suivre des études à temps plein plutôt qu'à temps partiel. En 1991, 18 % d'entre eux étaient à l'école pendant l'année scolaire, dont 8 % à temps plein et 10 % à temps partiel, bien qu'en 2001, ces chiffres se soient inversés : 20 % étaient étudiants, dont 11 % à temps plein et 9 % à temps partiel. C'était la première fois qu'un plus grand nombre de jeunes plus âgés (25 à 29 ans) choisissaient d'étudier à temps plein1.


Figure 3-1 : Niveau de scolarité par groupe d'âge, 2001

Figure 3-1

Source : Statistique Canada, recensement de 2001; 97F0017XCB1001.


3.1 La fréquentation scolaire au secondaire

De nos jours, le diplôme d'études secondaires est généralement considéré comme un prérequis minimal pour accéder au marché du travail ou comme apprentissage de base pour la vie. Les habiletés et connaissances acquises au niveau secondaire constituent en effet pour les jeunes de précieuses assises en vue de l'avenir. Pour les besoins du présent rapport, l'accent sera mis sur le groupe des 15 à 19 ans, soit la clientèle principalement visée par le secondaire.

En 2001, 77 % des jeunes de 15 à 19 ans fréquentaient une école secondaire, à temps plein ou à temps partiel. La province qui montrait le taux de fréquentation le plus élevé (à temps plein ou partiel) était le Québec (85 %), suivi par la Nouvelle-Écosse (78 %) puis par Terre-Neuve et l'Ontario (77 % chacun). À l'opposé, les Prairies et les territoires ont révélé des taux de fréquentation beaucoup plus faibles, surtout en ce qui concerne le Nunavut (34 %), suivi du Manitoba, de l'Alberta, de la Saskatchewan et des Territoires du Nord-Ouest, les taux variant entre 29 et 31 %2.

En 1999, la vaste majorité des étudiants avaient fréquenté l'école secondaire, et la plupart des jeunes de 20 ans (85 % en décembre 1999) avaient obtenu leur diplôme d'études secondaires. La même année, 70 % des diplômés âgés entre 18 et 20 ans poursuivaient des études dans un établissement postsecondaire.


Figure 3-2 : Fréquentation scolaire par province chez les 15 à 19 ans, 2001

Figure 3-2

Source : Statistique Canada, recensement de 2001; 97F0017XCB01005.


3.2 Le décrochage au secondaire

Il est important de noter que la non-fréquentation peut être attribuée à l'abandon des études lorsque, par exemple, un jeune a obtenu son diplôme d'études secondaires et est entré sur le marché du travail. Dans les faits, peu de jeunes peuvent être considérés comme décrocheurs.

L'Enquête auprès des jeunes en transition (EJET) est une étude longitudinale qui a suivi l'évolution des jeunes dans leur passage des études secondaires vers un établissement postsecondaire ou leur entrée sur le marché de l'emploi. Les résultats de cette enquête ont permis de mieux cerner combien de jeunes terminent leur secondaire et entreprennent des études postsecondaires et combien décrochent avant d'obtenir leur diplôme.

Le taux de décrochage chez les jeunes de 20 ans a chuté d'un tiers au cours des années 90, passant de 16 % en 1991 à 11 % en 20013. L'EJET, qui s'est penchée sur le groupe des 18 à 22 ans des dix provinces, définissait les décrocheurs comme ceux n'étant pas inscrits à l'école ou n'ayant par terminé leur secondaire à l'âge de 20 ans.

Par ailleurs, on a remarqué chez les groupes moins âgés une augmentation significative du taux d'obtention de diplôme : chez les jeunes de 18 ans (1999), ce taux est passé de 62 à 86 % en deux ans (lorsque ces mêmes jeunes ont eu 20 ans). Parallèlement, le nombre d'élèves encore à l'école est passé de 37 % (1999) à 3 % (2001). Il n'est pas surprenant de noter que le taux d'obtention de diplôme chez les jeunes de 20 ans (1999) n'a pas beaucoup varié (le taux de décrochage n'a diminué que de 1 %)4.

En 1999, le taux de décrochage était plus élevé chez les jeunes garçons de 20 ans (15 %) que chez les filles du même groupe (9 %), écart qui est resté le même en 2001. À l'âge de 22 ans, ces deux mêmes groupes montraient des taux de décrochage de 14 et de 8 %, respectivement. Si on regarde le Canada en entier, le taux de décrochage au secondaire en 2001 était de 11 %, le taux ajusté en fonction de ceux s'étant inscrits à des cours au niveau postsecondaire étant de 9 %. On a toutefois remarqué certaines disparités d'une province à l'autre; la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, la Saskatchewan et l'Ontario affichaient des taux de décrochage inférieurs au reste du pays, tandis que les taux les plus élevés ont été enregistrés en Colombie-Britannique, en Alberta, au Québec et au Manitoba.


Figure 3-3 : Taux de décrochage au secondaire chez les jeunes de 22 ans en tenant compte ou non de leur poursuite d'études postsecondaires, par province, 2001

Figure 3-3

Les données concernant l'Î.-P.-É., n'étant pas suffisamment fiables pour être publiées, ont été exclues.
Source : Statistique Canada et Développement des ressources humaines Canada (devenu Ressources humaines et Développement des compétences Canada); Enquête auprès des jeunes en transition, Aperçu des cheminements liés aux études et au marché du travail des jeunes Canadiens de 20 à 22 ans; 81-595-MIE2004018.


3.2.1 Le retour aux études

Certains décrocheurs du secondaire prennent avantage d'occasions éducatives de « seconde chance »5 - comme achever plus tard leurs études secondaires ou s'inscrire à un programme de niveau postsecondaire. Cette tendance est à la hausse : 27 % des décrocheurs âgés de 20 ans ont bénéficié de telles occasions avant d'atteindre l'âge de 22 ans. En 2001, 11 % de ces décrocheurs étaient retournés à l'école secondaire, et 5 % de ceux-ci poursuivaient toujours leurs études, tandis que 6 % avaient reçu leur diplôme. Un autre 16 % de ces décrocheurs ont même continué leurs études au niveau postsecondaire sans avoir obtenu leur diplôme du secondaire; dans ce groupe, le taux d'obtention d'un diplôme est passé de 15 % en 1999 (chez les jeunes de 20 ans) à 34 % en 2001 (ces mêmes jeunes étant alors âgés de 22 ans)6.

Bref, il importe de comprendre que les taux de décrochage au secondaire ne sont pas des données rigides, et que le décrochage au secondaire ne signifie pas nécessairement l'abandon permanent des études.

3.3 Les caractéristiques des jeunes diplômés et décrocheurs du secondaire

Plusieurs facteurs influencent les jeunes dans leur décision de poursuivre ou non leurs études en vue d'obtenir un diplôme. Le milieu familial, les résultats scolaires, la participation et l'engagement en milieu scolaire, l'état civil, l'arrivée d'enfants, l'emploi, l'influence des pairs et les aspirations scolaires sont autant de facteurs susceptibles de différencier les diplômés des décrocheurs. L'Enquête auprès des jeunes en transition (2000) s'est penchée sur chacun de ces facteurs déterminants chez les jeunes tentés par le décrochage.

Le profil démographique des diplômés diffère de celui des décrocheurs. On a en effet remarqué qu'une plus grande proportion de décrocheurs sont des jeunes hommes issus de grandes familles dont la langue maternelle est le français, ou qui sont devenus eux-mêmes parents ou vivent avec un conjoint. La structure et les circonstances familiales sont en fait des facteurs de premier plan - par exemple, les diplômés sont plus susceptibles de provenir de familles biparentales et d'avoir moins de quatre frères ou soeurs. Qui plus est, les parents de diplômés possèdent généralement un diplôme d'études postsecondaires ou universitaire - le nombre de décrocheurs dont les parents n'ont pas terminé leur secondaire est trois fois plus élevé par rapport aux diplômés7.

En outre, les résultats scolaires des décrocheurs sont généralement plus faibles; un tiers de ceux-ci ont indiqué, lors de l'enquête, avoir repris une année scolaire au primaire. Autres différences : les décrocheurs se sont dits désintéressés de la vie étudiante, tant sur le plan académique que social; ils ont généralement révélé n'avoir eu aucun ami qui aurait poursuivi des études postsecondaires, et étaient plus susceptibles de s'adonner à des comportements répréhensibles tels que faire l'école buissonnière, consommer de l'alcool régulièrement ou des drogues fréquemment. Bien que les raisons de décrocher étaient plus souvent liées à l'école elle-même, d'autres raisons ont été évoquées - des jeunes hommes ont dit vouloir travailler sans tarder, tandis que certaines jeunes femmes ont plutôt parlé de grossesse ou de garde d'enfants8.

Le taux de décrochage est généralement plus faible chez les étudiants qui travaillent modérément (entre 10 et 19 heures), par opposition à ceux qui consacrent 30 heures ou plus à un emploi ou qui ne travaillent pas du tout. Les jeunes hommes accordent généralement plus d'heures au travail que les jeunes femmes. En 1999, 22 % des décrocheurs masculins travaillaient plus de 30 heures par semaine pendant leur dernière année du secondaire; chez les femmes, ce taux n'était que de 19 %. Le taux de décrochage était également élevé chez les jeunes hommes (16 %) et femmes (12 %) qui n'avaient aucun emploi pendant leur dernière année du secondaire. Les probabilités de décrocher des non-travailleurs et des travailleurs à activité importante étaient, respectivement, 1,5 et 2,4 fois plus élevées que celles des travailleurs modérés9.

D'autre part, certains jeunes qui abandonnent leurs études les reprennent plusieurs fois avant de décrocher de façon définitive. Lors de l'enquête, six décrocheurs sur dix ont dit avoir abandonné une fois avant de quitter définitivement, tandis que 19 % ont cité deux fois et 6 %, trois fois ou plus (aucune distinction pertinente en ce qui concerne le sexe des décrocheurs ne s'est toutefois révélée à cet égard).

Presque tous les décrocheurs du secondaire ont affirmé vouloir au moins obtenir un diplôme d'études secondaires dans l'avenir, tandis que les diplômés ont plutôt parlé d'un diplôme universitaire.


Figure 3-4 : Taux de décrochage en fonction des heures travaillées par semaine pendant la dernière année du secondaire, 1999

Figure 3-4

Source : Statistique Canada, À la croisée des chemins : Premiers résultats pour la cohorte des 18 à 20 ans de l'Enquête auprès des jeunes en transition; 81-591-XIF-00001.


3.3.1 Le retour aux études

En 1999, les trois quarts des décrocheurs de 20 ans ont dit regretter leur décision10 et un nombre considérable de décrocheurs ont tiré avantage des occasions de « seconde chance »11 qui leur étaient offertes. La même année, 9 % de ces jeunes s'étaient inscrits à un programme postsecondaire ou en avaient réussi un (cours dans un cégep, un collège, une école de métiers, un cours professionnel ou autre programme postsecondaire).

3.4 Les études postsecondaires

En 2002, on a estimé à 1,6 millions - soit près des deux tiers des jeunes Canadiens de 18 à 24 ans (ou de 17 à 24 ans au Québec) - le nombre d'étudiants s'étant inscrits à un programme quelconque d'études postsecondaires après avoir abandonné le secondaire. Plus de la moitié auraient entrepris de telles études à 17 ou 18 ans, et la vaste majorité (86 %), avant l'âge de 20 ans.


Figure 3-5 : Fréquentation des collèges communautaires ou universités (tous les âges), de 1994 à 1999

Figure 3-5

Remarque : « collège » inclut les écoles en milieu hospitalier ou d'agriculture ou d'arts ou d'autres établissements spécialisés.
Source (données sur les universités) : Statistique Canada, CANSIM 00580701 et 00580702.
Source (données sur les collèges) : Statistique Canada, 81-229-XIB.


On remarque que les jeunes femmes sont plus susceptibles d'avoir suivi des études postsecondaires que les jeunes hommes; en 2001-2002, 67 % de celles-ci avaient continué leurs études au-delà du secondaire, par rapport à 57 % chez les jeunes hommes. En ce qui concerne le coût d'études universitaires à temps plein, le point médian (au-dessus et en dessous duquel se situent la moitié des étudiants) était de 11 200 $ (pour une année scolaire de huit mois); chez les collégiens, cette valeur était de 9 330 $12.

3.5 Les jeunes qui fréquentent l'université

Entre 1988-1989 et 1998-1999, le nombre d'étudiants inscrits à temps plein dans les universités canadiennes a augmenté de 16 %. Bien que ce taux soit resté relativement constant depuis 1992, les inscriptions à temps partiel, quant à elles, ont chuté de 21 %13. Le nombre global d'inscriptions a toutefois légèrement augmenté en 1998-1999, après avoir connu une période de déclin pendant cinq ans. Cependant, les 826 400 inscriptions à temps plein ou partiel ont été en deçà du record de 1992-1993 (885 600). Chez les étudiants du premier cycle, le seul groupe à avoir montré une augmentation était celui des jeunes femmes de 18 à 24 ans inscrites à temps plein, bien qu'on ait également noté, entre 1992-1993 et 1998-1999, une hausse de 10 % chez les étudiants de deuxième et troisième cycles14.

Bien qu'une université sur cinq compte moins de 300 étudiants, les universités sont en général les plus grands établissements d'enseignement du pays. Le tiers d'entre elles ont enregistré plus de 10 000 inscriptions. Les programmes de baccalauréat qui comptent le plus grand nombre d'étudiants sont ceux en enseignement, en lettres, en sciences humaines, en génie et en sciences appliquées.

Les domaines privilégiés par les femmes diffèrent de ceux privilégiés par les hommes : deux fois et demie plus d'étudiantes ont opté pour des programmes en enseignement, et plus de deux fois plus d'entre elles ont obtenu un diplôme en sciences de la santé ou en beaux-arts. À l'opposé, près de quatre fois plus d'hommes que de femmes ont été diplômés en génie et en sciences appliquées, et deux fois plus en mathématiques et en sciences physiques. En 1997, des 126 000 diplômés (baccalauréat ou certificat professionnel), 52 000 étaient des hommes et 74 000, des femmes15.


Tableau 3 : Fréquentation de l'université à temps plein et à temps partiel par province (1996 à 1999)
À temps plein À temps partiel
1996-1997 1997-1998 1998-1999 1996-1997 1997-1998 1998-1999
CAN 573 635 573 099 580 376 256 133 249 673 245 985
TN 13 193 13 115 13 115 2 861 2 683 2 595
IPE 2 313 2 452 2 470 424 482 417
29 941 30 077 30 027 6 894 7 006 7 214
NB 18 931 18 503 18 529 4 698 4 181 4 237
QUÉ 132 054 131 074 134 162 103 639 101 021 98 116
ONT 226 998 227 153 229 985 79 835 76 255 72 958
MAN 22 024 21 024 20 883 10 031 9 796 9 852
SASK 23 571 23 864 23 656 7 748 7 364 7 622
ALB 53 044 52 824 53 510 16 990 18 594 20 263
CB 51 566 53 013 54 039 23 013 22 291 22 711

Source : Statistique Canada, CANSIM; tableaux de tri croisé 00580701 et 00580702.


3.6 Les jeunes qui fréquentent les collèges et écoles de métiers

En 1998-1999, près de 500 000 étudiants fréquentaient 195 collèges communautaires, y compris les cégeps québécois, les écoles de métiers et les établissements de formation technique ou en soins infirmiers. On parle ici d'établissements réellement « communautaires », 90 % d'entre eux étant de taille relativement petite et comptant moins de 5 000 étudiants16

La plupart de ces établissements offraient de la formation professionnelle et étroitement liée à l'emploi, et la moitié proposaient des programmes permettant aux étudiants de transférer des crédits d'études collégiales vers des programmes universitaires. En 1998-1999, 74 % de tous les collégiens étaient inscrits à un programme de formation professionnelle, ce qui représente une augmentation de 2 % par rapport à l'année précédente17, le reste s'étant inscrits à des programmes de niveau universitaire (une diminution de 2 % par rapport à 1997-1998)18. Le tableau 4 indique en détail le nombre d'inscriptions enregistrées entre 1996 et 1999 à des collèges communautaires, par province et territoire.

Bien que la population étudiante canadienne se divise presque également entre les cohortes masculine et féminine, celles-ci divergent considérablement en ce qui concerne leurs choix de domaines d'études : en 1996-1997, cinq fois plus d'hommes que de femmes se sont consacrés au génie et aux sciences appliquées, tandis que deux fois plus de femmes ont opté pour l'administration et le commerce et plus de trois fois plus de femmes ont suivi des programmes en sciences de la santé ou en sciences sociales19.


Tableau 4 : Fréquentation du collège* à temps plein et à temps partiel, par province (1996 à 1999)
À temps plein À temps partiel
1996-1997 1997-1998 1998-1999 1996-1997 1997-1998 1998-1999
CAN 397 308 398 643 403 516 87 081 91 577 91 439
TN 5 704 5 974 5 973 107 177 471
IPE 1 275 1 620 1 899 144 75 75
6 956 7 307 7 039 287 395 326
NB 4 808 5 152 5 221 170 121 143
QUÉ 166 858 163 550 164 469 11 009 10 274 8 959
ONT 141 205 142 353 142 341 10 833 10 099 10 243
MAN 3 598 3 802 4 181 2 145 2 446 2 513
SASK 2 787 3 195 2 740 159 157 89
ALB 29 366 29 595 31 999 15 402 16 543 17 838
CB 34 313 35 599 37 127 45 933 50 324 49 654
YUK 272 318 258 382 495 454
TNO 166 178 269 510 471 674

* Inclut les écoles en milieu hospitalier ou d'agriculture ou d'arts et les autres établissements spécialisés.
Source : Statistique Canada, 81-229-XIB.


3.7 Les diplômés du niveau postsecondaire

En 2000, quelque 270 000 étudiants inscrits à des programmes collégiaux et universitaires d'enseignement public au Canada ont obtenu leur diplôme. La moitié de ces diplômés ont obtenu un baccalauréat, 37 %, un diplôme d'études collégiales et 12%, un grade supérieur (maîtrise ou doctorat)20.

L'âge médian des étudiants de la promotion de 2000 ayant obtenu un diplôme d'études collégiales ou un baccalauréat était de 23 ans, alors que 40 % des étudiants étaient âgés de 25 ans ou plus21. Cinquante-neuf pour cent des diplômés du collégial et 63 % des diplômés du baccalauréat avaient moins de 25 ans. Les étudiants de moins de 25 ans étaient moins nombreux à suivre des programmes d'études supérieures : 17 % à la maîtrise et 4 % au doctorat.

Selon un rapport de Statistique Canada portant sur les diplômés de la promotion de 2000 (des collèges et universités), 90 % de ces derniers avaient obtenu un emploi en 200222. Les collégiens diplômés en soins infirmiers montraient le meilleur taux d'emploi (96 %), tandis que ceux issus d'un programme de lettres et sciences humaines avaient obtenu le taux le plus faible, soit 85 %. Du côté des étudiants de l'université, les diplômés en médecine avaient un taux d'emploi de 99 % et ceux des domaines des mathématiques et des arts de la scène, de 83 %, soit le plus faible.

Bien que les diplômés du collège et ceux du baccalauréat aient généralement des chances égales de se trouver un emploi après les études, les bacheliers sont plus susceptibles d'être mieux rémunérés. En 2002, le salaire médian des diplômés du baccalauréat se situait entre 31 000 $ et 49 000 $, tandis que chez les diplômés du collège, il variait plutôt entre 31 200 $ et 40 000 $23.

3.8 L'accès à l'éducation postsecondaire

L'accès à l'éducation postsecondaire (ÉPS) peut varier d'une personne à l'autre. En effet, les jeunes sont souvent confrontés à certains obstacles à cet égard, comme la faiblesse de leurs résultats scolaires, les problèmes de financement ou une augmentation générale des inscriptions.

Or, bien que la décision de poursuivre des études postsecondaires puisse être influencée par une multitude de facteurs, les jeunes nomment plus souvent leur situation financière comme étant le principal obstacle à la poursuite d'études supérieures. Les dépenses liées à l'éducation postsecondaire peuvent être divisées en deux catégories : les frais scolaires (droits de scolarité, coût des livres, du matériel scolaire, etc.) et les frais de subsistance (loyer, services publics, nourriture, mobilier, vêtements, etc.). Pour plusieurs, en 2003, ces frais connexes étaient au moins comparables aux frais scolaires, particulièrement pour ceux qui n'habitaient plus chez leurs parents24. De façon générale, les jeunes devaient dépenser une somme considérable lorsqu'ils choisissaient de poursuivre des études postsecondaires, soit près de 9 740 $ par année scolaire25.

Interrogés sur le sujet, les jeunes citaient souvent l'accès difficile aux bourses d'études et de perfectionnement et aux prêts aux étudiants comme étant un important obstacle à l'ÉPS. La section qui suit jette un regard sur les diverses sources de financement offertes aux jeunes étudiants.

3.8.1 Le financement de l'éducation postsecondaire

Les étudiants financent leurs études de diverses façons, comme par le biais d'un emploi, en utilisant leurs économies ou en ayant recours à un soutien familial, à des bourses ou à des prêts offerts par le gouvernement ou autres organismes publics. Les renseignements présentés ci-dessous sont tirés des rapports Promotion de 2000 (Statistique Canada) et Placement carrière-été (Ressources humaines et Développement social, 2003).

Les revenus d'emploi

Parmi les diverses sources de financement possibles, ce sont les revenus d'emploi gagnés avant le début du programme d'études qui constituent la solution la plus souvent utilisée par les étudiants de niveau postsecondaire. Selon les données recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPÉP) réalisée par Statistique Canada en 2003, 77 % des jeunes de 18 à 24 ans effectuant des études postsecondaires à temps plein utilisaient les revenus de leur emploi d'été pour financer leurs études. Bien que tous les étudiants ne soient pas en mesure de travailler durant la saison estivale (plusieurs étudient de dix à douze mois par année et peuvent donc difficilement occuper un emploi d'été), la majorité le font.

La deuxième source de financement la plus souvent utilisée est l'argent amassé par le biais d'un emploi pendant l'année scolaire; près des deux tiers (64 %) des étudiants occupent généralement un emploi pendant leurs études postsecondaires. Selon l'Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada, la proportion d'étudiants âgés entre 15 et 29 ans qui travaillaient pendant l'année scolaire 2000-2001 n'avait jamais été aussi élevée et le nombre d'étudiants des collèges et des universités occupant un emploi pendant leurs études n'a pas cessé d'augmenter depuis le milieu des années 90.

Le soutien familial

La poursuite d'études postsecondaires est souvent fonction de la capacité des parents à assumer une partie des coûts liés à l'éducation. En effet, les jeunes de 18 à 24 ans issus de familles dont le revenu est de 80 000 $ ou plus ont de meilleures chances (83 %) de continuer d'étudier après le secondaire. À mesure que le revenu familial diminue, il en va de même pour la proportion de jeunes qui poursuivent des études postsecondaires; près des deux tiers des jeunes dont les parents gagnent annuellement entre 55 000 et 80 000 $ ont entrepris des études postsecondaires, et ce taux diminue de moitié lorsque le revenu familial se situe sous les 55 000 $.

Par ailleurs, les jeunes (18 à 24 ans) dont au moins un des parents avait effectué des études postsecondaires étaient plus susceptibles de continuer à étudier (70 %) par rapport à ceux dont les parents n'avaient pas entrepris d'études postsecondaires (57 %).

Les bourses d'études et de perfectionnement

Les subventions et les bourses d'études et de perfectionnement, qui sont non remboursables, sont d'autres sources publiques et privées de financement. Au Canada, deux programmes nationaux ont été établis à cette fin (les Subventions canadiennes pour études26 et les Bourses d'études du millénaire27), lesquels fournissent à eux deux plus de la moitié de toutes les sommes offertes à titre de subventions d'études au Canada. En tenant compte du financement offert par le fédéral et les provinces en 1999-2000, plus de 232 000 étudiants ont bénéficié d'une subvention d'une valeur moyenne de 3 000 $.

Comme les subventions, les bourses d'études et de perfectionnement constituent une source de financement non remboursable. Un bon nombre de ces bourses sont offertes par les établissements d'enseignement eux-mêmes; on estime à plus de 221,6 millions de dollars le montant des bourses accordées par les divers collèges et universités au pays; la majeure partie (95 %) du financement provient des établissements universitaires.

Dans l'ensemble, 36 % des étudiants du niveau postsecondaire bénéficient d'une subvention ou d'une bourse d'études ou de perfectionnement.

Le financement de source publique ou privée

Un autre moyen de financer des études postsecondaires est d'avoir recours à un prêt aux étudiants offert par un organisme public ou privé. Selon le profil établi dans le rapport de Statistique Canada sur la Promotion de 200028, environ la moitié des diplômés du collégial et du baccalauréat ont une dette à acquitter après leurs études. De plus, la plupart de ceux-ci doivent rembourser un prêt aux étudiants offert dans le cadre d'un programme du gouvernement, ce mode de financement étant le plus courant chez la population des étudiants - en 2000, 45 % des diplômés de l'université et 41 % de ceux du collégial avaient une dette envers le gouvernement à la fin de leurs études.

La majorité des jeunes ayant présenté une demande de prêt offert par le gouvernement étaient inscrits (ou avaient été acceptés) à un programme d'éducation postsecondaire au moment de la soumission de leur demande. Près de 20 % des jeunes poursuivant des études postsecondaires et ayant fait une telle demande ont indiqué que leur candidature avait été refusée au moins une fois dans le passé; ce chiffre tombe à 16 % chez ceux ayant abandonné un programme postsecondaire et à 13 % chez les diplômés. À l'échelle nationale, la majorité des étudiants du postsecondaire ne se tournent pas vers les prêts aux étudiants; selon l'EPÉP (Statistique Canada), 56 % de ces jeunes (âgés entre18 et 24 ans29) n'ont jamais présenté de demande de prêt aux étudiants offert par le gouvernement (parmi ceux ayant fait une demande, 21 % n'ont reçu aucun soutien financier).

Bien que moins de la moitié des étudiants du postsecondaire aient recours aux programmes gouvernementaux de prêts aux étudiants, on a remarqué, depuis 1980, une augmentation relativement constante du nombre d'étudiants qui se tournent vers l'emprunt pour financer leurs études postsecondaires. En effet, le nombre de jeunes ayant obtenu du financement par le biais du Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) ou du Programme de prêts et bourses du Québec a considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies, passant d'environ 200 000 en 1980-1981 à plus d'un demi-million en 1998-1999.

Qui plus est, on assiste également à une augmentation en ce qui concerne la somme moyenne empruntée par les étudiants d'année en année, bien que cette croissance n'ait pas été graduelle - elle a fait un bond au cours du milieu des années 90, lorsque les limites d'emprunt ont été augmentées tant au niveau provincial que fédéral.

D'autre part, près de un diplômé sur cinq (niveaux collégial et universitaire) a emprunté des sommes d'autres sources pour financer ses études, et on a noté une augmentation quant aux montants empruntés auprès du public et du privé par les universitaires. Les sommes provenant de sources non gouvernementales étaient généralement inférieures à celles de sources gouvernementales, et la dette moyenne (au public ou au privé) n'était pas significativement supérieure au prêt étudiant moyen offert par un gouvernement. Toutefois, les diplômés endettés envers le public et le privé avaient une somme plus élevée à rembourser.

Les diagrammes qui suivent résument les données recueillies en 2003 dans le cadre du programme Placement carrière-été de RHDS en ce qui concerne les sources de financement de l'ÉPS.


Figure 3-6 : Proportion d'étudiants ayant recours à une source de financement, 2002

Figure 3-6

Source : Statistique Canada, Accès, persévérance et financement : premiers résultats de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPÉP); 81-595-MIE.


Figure 3-7 : Montant de financement médian obtenu par les étudiants, par source, 2002

Figure 3-7

Source : Statistique Canada, Accès, persévérance et financement : premiers résultats de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPÉP) : 81-595-MIE.


1 Selon les données de Statistique Canada, recensement de 2001; 97F0017XCB01003

2 Statistique Canada, recensement de 2001; 97F0017XCB01005.

3 Selon Statistique Canada et Ressources humaines et Développement social : Aperçu des cheminements liés aux études et au marché du travail des jeunes Canadiens de 20 à 22 ans (2004); 81-595-MIE2004018.

4 Selon Statistique Canada et Ressources humaines et Développement social : Aperçu des cheminements liés aux études et au marché du travail des jeunes Canadiens de 20 à 22 ans (2004); 81-595-MIE2004018.

5 Parmi les jeunes qui décrochent du secondaire avant l'obtention de leur diplôme, certains retournent plus tard au secondaire pour terminer leurs études, d'autres s'inscrivent à des programmes ou à des cours dispensés dans un établissement autre qu'une école secondaire, comme des programmes de niveau postsecondaire - il s'agit là d'occasions de « seconde chance » offertes aux décrocheurs du secondaire.

6 Selon Statistique Canada et Ressources humaines et Développement social : Aperçu des cheminements liés aux études et au marché du travail des jeunes Canadiens de 20 à 22 ans (2004); 81-595-MIE2004018.

7 Selon Bowlby, J.W.; McMullen, K.; À la croisée des chemins, Premiers résultats pour la cohorte des 18 à 20 ans de l'Enquête auprès des jeunes en transition; Ressources humaines et Développement social (RHDS) et Statistique Canada.

8 Selon Bowlby, J.W.; McMullen, K.; À la croisée des chemins, Premiers résultats pour la cohorte des 18 à 20 ans de l'Enquête auprès des jeunes en transition; Ressources humaines et Développement social (RHDS) et Statistique Canada.

9 Se reporter à Étudier, travailler et décrocher : relation entre le travail pendant les études secondaires et le décrochage scolaire, chapitrer 5; Statistique Canada; 81-595-MIE2003004.

10 Selon Bowlby, J.W.; McMullen, K.; À la croisée des chemins, Premiers résultats pour la cohorte des 18 à 20 ans de l'Enquête auprès des jeunes en transition; Ressources humaines et Développement social (RHDS) et Statistique Canada.

11 Parmi les jeunes qui décrochent du secondaire avant l'obtention de leur diplôme, certains retournent plus tard au secondaire pour terminer leurs études, d'autres s'inscrivent à des programmes ou à des cours dispensés dans un établissement autre qu'une école secondaire, comme des programmes de niveau postsecondaire - il s'agit là d'occasions de « seconde chance » offertes aux décrocheurs du secondaire.

12 Selon Statistique Canada : Accès, persévérance et financement : premiers résultats de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPÉP), 2003; 81-595-MIE2003007.

13 Selon Statistique Canada et le Conseil des ministres de l'Éducation, Canada; Indicateurs de l'éducation au Canada; 2003. 81-582-XIF.

14 Source : le Cyberlivre du Canada (11-404-XIF) fondé sur l'Annuaire du Canada de 2001; Statistique Canada.

15 Source : le Cyberlivre du Canada (11-404-XIF) fondé sur l'Annuaire du Canada de 2001; Statistique Canada.

16 Source : le Cyberlivre du Canada (11-404-XIF) fondé sur l'Annuaire du Canada de 2001; Statistique Canada.

17 Selon Statistique Canada, Le Quotidien, 3 octobre 2000.

18 Selon Statistique Canada, Le Quotidien, 2 octobre 2000.

19 Source : le Cyberlivre du Canada (11-404-XIF) fondé sur l'Annuaire du Canada de 2001; Statistique Canada.

20 Remarque : les statistiques fournies concernent tous les groupes d'âge, et non seulement les 15 à 24 ans. Source : Statistique Canada, Promotion de 2000 : profil des diplômés du postsecondaire et endettement des étudiants; 81-595-MIE2004016.

21 Source : Statistique Canada, Promotion de 2000 : profil des diplômés du postsecondaire et endettement des étudiants; 81-595-MIE2004016.

22 Source (paragraphe entier) : Statistique Canada, Promotion de 2000 : profil des diplômés du postsecondaire et endettement des étudiants, tableaux A-3 et A-4; 81-595-MIE2004016.

23 Source : Statistique Canada, Promotion de 2000 : profil des diplômés du postsecondaire et endettement des étudiants; 81-595-MIE2004016.

24 Pour obtenir une description plus détaillée de ces dépenses, se reporter à la section « Financement des études postsecondaires » du rapport de Statistique Canada Accès, persévérance et financement : premiers résultats de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPÉP), 2003; 81-595-MIE2003007.

25 Source : rapport sur le programme Placement carrière-été, Ressources humaines et Développement social.

26 Les Subventions canadiennes pour études offrent un appui financier aux bénéficiaires de prêts d'études qui ont des enfants à charge, aux femmes inscrites à certains programmes de doctorat, aux étudiants dans le besoin à temps partiel ou ayant une incapacité permanente et aux étudiants ayant une incapacité permanente qui doivent assumer des coûts exceptionnels liés à leurs études; contrairement aux prêts aux étudiants, les Subventions canadiennes pour études ne doivent pas être remboursées (Centre de service national de prêts aux étudiants, 2004).

27 Chaque année, la Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire distribue la somme de 285 millions de dollars en bourses d'études à l'ensemble des provinces et territoires canadiens (au prorata de chaque population). Les étudiants dont les besoins financiers sont plus cruciaux sont privilégiés, sous réserve des critères de sélection de la Fondation. Ces subventions sont entièrement transférables, c'est-à-dire qu'elles peuvent être utilisées dans n'importe quel établissement d'enseignement postsecondaire canadien reconnu. Pour en savoir davantage, se reporter au site suivant : http://www.millenniumscholarships.ca/fr/main.html.

28 Source : Statistique Canada, Promotion de 2000 : profil des diplômés du postsecondaire et endettement des étudiants; 81-595-MIE2004016.

29 Près de 70 % des bénéficiaires du Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) ont moins de 25 ans.


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Page créée le : 2005-02-16
Page mise à jour le : 2005-05-26
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