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Les jeunes canadiens
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Section 2. Profil démographique général et tendances

La section qui suit présente un amalgame des données les plus récemment obtenues, particulièrement par le biais de Statistique Canada. De façon générale, ce sont les renseignements recueillis lors du recensement de 2001, bien que certaines des données ne datent que de 2002 et 2003, comme celles tirées de la Revue chronologique de la population active de 20031, de Statistique Canada. Il est à noter que l'information donnée ici ne reflète pas toujours les tendances actuelles ou n'a pas toujours été formellement analysée et, par conséquent, doit être interprétée avec discernement.

2.1 Les jeunes Canadiens

En 2003, on comptait plus de 4 millions de Canadiens âgés entre 15 et 24 ans, ce qui représentait 14 % de la population du pays. La taille de ce groupe avait légèrement augmenté par rapport à 2001, année où il correspondait à 13 % de la population nationale. De façon plus précise, 2 millions des membres de ce groupe avaient entre 15 et 19 ans (7 % de la population canadienne), tandis que 2 millions avaient entre 20 et 24 ans (proportion un peu plus faible). Un peu plus de 2 millions de Canadiens avaient entre 25 et 29 ans (7 % de la population). La taille de la population des jeunes Canadiens en 2003 se trouve à la figure 2-1.


Figure 2-1 : Population canadienne selon l'âge et le sexe, 2003

Figure 2-1

Source : Statistique Canada, Statistiques démographiques annuelles, 2003; no 91-213-XIB.


Contrairement aux autres groupes d'âge où les femmes sont plus nombreuses que les hommes, le groupe des jeunes compte légèrement plus de garçons que de filles (voir la figure 2-1). Selon les données de 2003, les hommes âgés entre 15 et 24 ans représentent 7 % de la population entière et les femmes, 6,5 %. Le ratio hommes/femmes est un peu moins considérable chez les 20 à 24 ans (7,1 % contre 6,7 %, respectivement). Chez les 25 à 29 ans, l'écart est encore moins marqué : 6,9 % par rapport à 6,5 %, respectivement).

D'autre part, les données obtenues lors du recensement de 2001 révèlent que la population des immigrants et des minorités visibles2 âgés entre 15 et 24 ans constitue une proportion considérable de la population globale des jeunes, soit 12 et 16 %, tandis que les jeunes Autochtones3 n'en représentent que 4 %4. Bref, 32 % de toute la population de jeunes Canadiens recensée en 2001 est contenue dans un de ces trois groupes.


Figure 2-2 : Jeunes Autochtones, immigrants et de minorité visible âgés entre 15 et 24 ans, 2001

Figure 2-2

Source : Statistique Canada, recensement de 2001; 97F0011XCB01001, 95F0357XCB1003, 95F036XCB01003.


Au cours des 30 dernières années, la population des jeunes a fait l'objet de fluctuations considérables; dans les années 80, lorsque la dernière vague des baby-boomers atteignait le milieu de la vingtaine, le groupe des jeunes a connu un déclin démographique rapide, en chutant à 3,9 millions en 1992.

En revanche, dès que les enfants de la génération du baby-boom sont entrés dans l'adolescence, on a aussitôt noté une croissance de la population des jeunes - c'était l'ère, pour ainsi dire, de l'ado-boom. En effet, la population de jeunes n'a cessé de croître depuis 1992 - entre les années 1993 et 2003, elle a connu une augmentation de 7 %. Toutefois, étant donné que les enfants des baby-boomers se dirigent d'un pas rapide vers la vingtaine, on prévoit une diminution du groupe des jeunes vers 2011. Selon les prévisions de Statistique Canada, la proportion des jeunes de 15 à 24 ans devrait chuter à 11 % d'ici 2021, et ne devrait représenter que 10 % de la population entière dès 2051. Parallèlement, le groupe des 65 ans et plus augmentera tout aussi rapidement, et ce, en raison du vieillissement des baby-boomers et du prolongement de l'espérance de vie (voir la figure 2-3).


Figure 2-3 : Population des jeunes âgés entre 15 et 24 ans, 1921-2026

Figure 2-3

Sources : Statistique Canada : recensement 2001 (97F0003XCB01002); Projections démographiques canadiennes - provinces et territoires (91-520-XIB).


2.2 Les variations provinciales et territoriales

Le tableau 1 illustre la répartition de la population des jeunes Canadiens selon les provinces et territoires. On y remarque que la majorité (61 %) des jeunes est concentrée dans les deux provinces les plus peuplées, soit le Québec et l'Ontario, et que les trois territoires présentent les nombres de jeunes les plus faibles : le Yukon dénombre 3 930 jeunes de 15 à 24 ans; le Nunavut, 4 655 et les Territoires du Nord-Ouest, 5 650.


Tableau 1 : Population des jeunes (15 à 24 ans) et dispersion par province/territoire, 2001
  Population % de la population
p/t totale
Variation (%)
1996 - 2001
5
CAN 4 009 140 13,4 -
TN 73 325 14,3 -17,0
IPE 18 955 14,0 -2,3
NE 117 935 13,0 -4,6
NB 97 430 13,4 -8,1
QUE 949 480 13,1 +0,2
ONT 1 487 835 13,0 +6,2
MAN 153 280 13,7 -0,3
SASK 144 240 14,7 +2,0
ALB 438 090 14,7 +16,2
CB 514 345 13,2 +6,3
YUK 3 930 13,7 -3,9
TNO 5 650 15,1 -5,5
NUN 4 655 17,4 +6,3

Source : Statistique Canada, recensement de 2001; 95F0300XCB01004, 97F0003XCB01002.


Figure 2-4 : Population par groupe d'âge (15 à 19 ans et 15 à 24 ans) par province et territoire, 2001

Figure 2-4

Source : Statistique Canada, recensement de 2001; 95F0300XCB01004, 97F0003XCB01002.


À l'exception du Nunavut, les proportions de jeunes au sein des populations des provinces et territoires canadiens sont relativement comparables. Par exemple, en 2001, les jeunes entre 15 et 24 ans constituaient 13 % des populations de l'Ontario et de la Nouvelle-Écosse, et 15 % de celles de l'Alberta et de la Colombie-Britannique. Toutefois, la proportion des jeunes par rapport au reste de la population est plus forte dans les territoires que dans les provinces, et c'est au Nunavut qu'on trouve la plus grande concentration de jeunes de 15 à 24 ans au pays, soit 17 % de la population, suivi des Territoires du Nord-Ouest, où la proportion de jeunes est plus élevée (15 %) que la moyenne nationale (voir la figure 2-4).

Parmi les treize provinces et territoires, c'est à Terre-Neuve qu'on a observé la plus importante chute démographique chez les jeunes, cette population ayant diminué de 17 % entre 1996 et 2001. D'autres provinces ont également connu une importante diminution du nombre de jeunes, notamment dans les trois provinces des Maritimes, au Manitoba ainsi qu'au Yukon et aux Territoires du Nord-Ouest6. Par contre, c'est en Alberta qu'on remarque la plus importante croissance démographique chez les jeunes (16 %) pour la même période, suivie du Québec, de l'Ontario, de la Saskatchewan, de la Colombie-Britannique et du Nunavut.

2.3 Les milieux urbains et ruraux

Comme c'est le cas pour la population en général, la plupart des jeunes vivent en milieu urbain. En 2003, 81 % de tous les jeunes Canadiens âgés entre 15 et 24 ans résidaient dans des régions métropolitaines de recensement (RMR) ou des agglomérations de recensement (AR)7. Parmi ceux établis dans des RMR ou des AR, 87 % vivaient dans des noyaux urbains8, 2 %, en banlieues urbaines9 et 11 %, en banlieues rurales10. Les autres (19 %) jeunes Canadiens habitaient de petites villes ou en régions rurales.

2.4 La langue

Presque tous les jeunes Canadiens parlent au moins une des deux langues officielles du pays : en 2001, 99 % des jeunes âgés entre 15 et 24 ans en connaissaient au moins une. Plus précisément, la majorité des jeunes connaissaient seulement l'anglais (63 %), tandis qu'une proportion beaucoup plus faible ne connaissait que le français (11 %), et 25 % des jeunes connaissait les deux langues officielles. On remarque une augmentation de 12 % du nombre de jeunes bilingues puisque cette proportion n'atteignait que 13 % en 1996. Moins de 1 % des jeunes ne connaissaient ni l'anglais ni le français.

Parmi les jeunes qui connaissaient les deux langues officielles, 76 % parlaient principalement l'anglais, tandis que 23 % utilisaient plutôt le français. Un pour cent n'ont pas précisé leur choix (citant à la fois le français et l'anglais), et moins de 1 % de ceux ayant une connaissance des deux langues ont indiqué qu'ils préféraient parler une autre langue. D'ailleurs, une importante proportion (24 %) de jeunes Canadiens ont affirmé faire partie d'une minorité linguistique officielle11. Parmi les autres langues citées par les jeunes, on compte l'espagnol (4 %), le cantonnais (3%), le panjabi (3 %), le chinois (2 %), l'arabe (2 %) et l'allemand (2 %).12


Figure 2-5 : Langues officielles connues et parlées par les jeunes Canadiens (15 à 24 ans), 2001

Figure 2-5

Source : Statistique Canada, recensement de 2001; 97F007XCB01049, 97F007XCB01005.


2.5 Les modes d'habitation des jeunes

Étant donné que les modes d'habitation des jeunes peuvent varier considérablement entre les âges de 15 et de 24 ans, les données présentées dans cette section ont été subdivisées en deux groupes démographiques distincts, soit les jeunes de 15 à 19 ans et ceux de 20 à 24 ans.

La vaste majorité des jeunes recensés vivaient chez leurs parents. En 2001, 93 % des 15 à 19 ans habitaient avec un ou leurs deux parents, tandis que 1 % vivaient seuls et 3 % étaient soit mariés ou partageaient un logement avec un conjoint de fait ou encore, étaient eux-mêmes parents monoparentaux. Presque tous les Canadiens âgés de moins de 19 ans étaient célibataires, tandis que 1 % ont affirmé être mariés.

C'est vers le milieu de la vingtaine que la plupart des jeunes tendent à quitter le foyer familial pour aller s'établir ailleurs, ce qui explique pourquoi le mode d'habitation des jeunes de 20 à 24 ans varie davantage. En 2001, la majorité (83 %) de ces jeunes habitaient en milieu familial; 57 % d'entre eux vivaient chez des parents et 22 %, avec un époux, un conjoint de fait ou en tant que parent monoparental13. Quant au reste du groupe, soit 17 %, ils vivaient hors du milieu familial : 9 % partageaient un appartement avec un colocataire (non apparenté) et 6 % habitaient seuls14. Parmi ces jeunes adultes, 92 % étaient célibataires, 7 %, mariés et moins de 1 %, séparés, divorcés ou veufs15. Il est intéressant de noter que près de 78 % des jeunes de 20 à 24 ans étaient célibataires en 1996, ce qui dénote une tendance à la baisse en ce qui concerne le mariage.


Figure 2-6 : Mode d'habitation en milieu familial, 2001

Figure 2-6

Source : Statistique Canada, recensement de 2001; 95F0324XCB01009.


Figure 2-7 : Mode d'habitation hors du milieu familial, 2001

Figure 2-7

Source : Statistique Canada, recensement de 2001; 95F0324XCB01009.


On remarque que les jeunes adultes restent plus longtemps chez leurs parents, soit parce qu'ils désirent poursuivre leurs études postsecondaires, parce que le marché du travail a changé et qu'il impose certains délais, ou parce que les jeunes sont incertains quant à leur capacité d'être financièrement autonomes. C'est pourquoi 57 % des jeunes de 20 à 24 ans vivaient encore avec leurs parents en 2001, par rapport à 51 % en 1991 et à 42 % en 1981. Pour leur part, ceux entre 25 et 29 étaient moins nombreux à demeurer en milieu familial, quoique leur nombre ait augmenté à 24 % en 2001 (18 % en 1991 et 12 % en 1981)16. Toutefois, les jeunes ne quittent pas toujours le foyer parental de façon définitive - le passage de l'adolescence vers l'âge adulte peut emprunter plusieurs voies, et n'est donc pas toujours linéaire. Enfin, le mode d'habitation des jeunes varie considérablement d'une région à l'autre17.

Plusieurs facteurs, qu'ils soient combinés ou isolés, entrent en ligne de compte au moment de décider de quitter ou non le domicile familial ou d'y retourner18 :

  • l'âge;
  • le sexe;
  • les liens affectifs et sociaux au sein du noyau familial;
  • le revenu des jeunes (de sources variées) et la capacité et la volonté des parents d'appuyer financièrement leurs enfants lorsque ceux-ci décident de tenter de vivre de façon autonome;
  • l'emplacement de l'emploi, de l'établissement scolaire ou des centres culturels fréquentés par les jeunes par rapport au lieu de résidence parentale;
  • les habitudes de consommation des jeunes;
  • la disponibilité de logements adéquats et abordables.

2.6 Les jeunes et l'accès à la propriété

En 1996 et en 2001, on a dénombré deux fois plus de jeunes locataires âgés de moins de 30 ans que de propriétaires dans le même groupe d'âge. On remarque que la proportion de jeunes vivant en appartement diminue avec l'âge. En 1996, 74 % des jeunes entre 15 et 19 ans habitaient un logement, par rapport à 67 % chez les 20 à 24 ans et 50 % chez les 25 à 29 ans19.

L'accès à la propriété préoccupe beaucoup les jeunes Canadiens. Le groupe des moins de 35 ans constitue en effet le plus grand segment de marché (49 %) intéressé à acheter une résidence, 14 % de ce groupe étant des jeunes de moins de 25 ans20. En 2001, 37 % des 25 à 29 ans étaient propriétaires, soit plus du double que chez les 20 à 24 ans (16 %), et trois fois plus que chez les 15 à 19 ans (12 %).

En 2001, les locataires de moins de 30 ans ont dit dépenser en moyenne 7 740 $ annuellement pour se loger (cette somme était de 6 984 $ en 1996). D'autre part, les jeunes propriétaires ont vu leurs dépenses liées à la propriété passer de 11 136 $ en 1996 à 11 868 $ en 2001. Qui plus est, ceux-ci tendent à gagner des salaires plus faibles mais à affecter une proportion plus importante de leur budget aux dépenses résidentielles que les groupes âgés de 30 ans et plus.

La proportion des jeunes locataires entre 15 et 29 ans dans la catégorie de ceux éprouvant un besoin impérieux de logement21 est passée de 23 % en 1991 à 37 % en 1996, tandis que les propriétaires du même âge et dans la même situation étaient moins nombreux (6 % en 1991 et 11 % en 1996). Le coût est de loin le facteur le plus intimement lié au besoin impérieux de logement chez les moins de 30 ans22.

2.7 Les jeunes sans-abri

Partout au pays, les jeunes sans-abri présentent les mêmes caractéristiques principales : exposition à de la violence physique, problèmes de santé mentale, consommation abusive d'alcool et de drogues, abus sexuels et démêlés avec la justice. Comme le précise l'Étude contextuelle sur le problème des jeunes sans-abri publiée par la SCHL, les jeunes sans-abri sont souvent isolés, n'ont plus de liens avec leur famille et ont peu d'amis23. Beaucoup d'entre eux ont grandi en famille d'accueil, n'ont pas reçu beaucoup d'éducation, possèdent peu de compétences utiles et sont en mauvaise santé physique. Bien que la majorité des jeunes sans-abri soient des garçons, le nombre de jeunes filles itinérantes semble être à la hausse.

Le problème de l'itinérance touche particulièrement les jeunes Autochtones, lesquels constituent une très grande part de la population des sans-abri. Les jeunes gais et lesbiennes se retrouvent également souvent à la rue, étant souvent rejetés par leur famille. Comme les Autochtones, les jeunes homosexuels préfèrent aussi ne pas avoir recours aux refuges et centres d'hébergement par crainte de discrimination.

De nombreux jeunes sans-abri subsistent d'un jour à l'autre, soit en passant la nuit chez une connaissance ou en s'hébergeant dans des habitations surpeuplées ou inadéquates. D'autres choisissent de mettre en commun leurs maigres ressources afin de pouvoir se payer un loyer, de se loger dans un refuge d'urgence, de dormir dehors ou de squatter. Un nombre considérable de sans-abri s'en remettent à des activités illicites, comme la vente de drogues, le vol à l'étalage et la prostitution. Cette façon de vivre engendre forcément des dangers pour la santé, d'autant plus que les jeunes sans-abri sont souvent victimes de violence et de vol.


1 Pour de plus amples renseignements, se reporter au site Web suivant : http://www.statcan.ca:8096/bsolc/francais/bsolc?catno=71F0004XCB.

2 Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, font partie des minorités visibles les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche. La population des minorités visibles comprend les gens se disant Chinois, Sud-Asiatiques, Noirs, Arabes/Asiatiques occidentaux, Philippins, Asiatiques du Sud-Est, Latino-Américains, Japonais, Coréens ou originaires des îles du Pacifique (Statistique Canada, recensement canadien).

3 Il s'agit des personnes ayant déclaré appartenir à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire aux Indiens de l'Amérique du Nord, aux Métis ou aux Inuits (Esquimaux), ou celles ayant déclaré être un Indien visé par un traité ou, un Indien inscrit en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada ou être membre d'une bande indienne ou d'une Première nation.

4 Sources : Données sur les Autochtones (97F0011XCB01004), sur les minorités visibles (95F0363XCB01003), sur les immigrants (95F0357XCB01003).

5 Les pourcentages indiqués ici dénotent l'augmentation ou la diminution de la population des jeunes de chaque province ou territoire, et non l'augmentation ou la diminution du pourcentage de la proportion des jeunes par rapport à la population de la province ou du territoire donné, tel qu'indiqué dans la colonne centrale.

6 Cette variation marquée pourrait être attribuable au fait que le Nunavut n'a été reconnu comme territoire que vers la fin des années 90; avant 1999, les jeunes qui vivaient au Nunavut étaient considérés comme résidents des Territoires du Nord-Ouest.

7 Selon Statistique Canada, une région métropolitaine de recensement (RMR) ou une agglomération de recensement (AR) est formée d'une ou de plusieurs municipalités voisines les unes des autres qui sont situées autour d'un grand centre urbain (appelé noyau urbain). Pour former une agglomération de recensement, le noyau urbain doit compter au moins 10 000 habitants; pour une région métropolitaine de recensement, il doit en compter au moins 100 000. Pour être incluses dans une RMR ou une AR, les autres municipalités adjacentes doivent avoir un degré d'intégration élevé avec le noyau urbain, lequel est déterminé par le pourcentage de navetteurs établi d'après les données du recensement sur le lieu de travail.

8 Selon Statistique Canada, il s'agit d'une population variant entre 10 000 et 100 000 habitants.

9 Selon Statistique Canada, il s'agit d'une région urbaine incluse dans une RMR ou une AR mais non contiguë au noyau urbain et comptant au moins 1 000 habitants.

10 Selon Statistique Canada, il s'agit d'une population de moins de 1 000 habitants vivant aux abords du territoire d'une RMR ou d'une AR.

11 La langue officielle minoritaire est l'anglais au Québec, et le français dans tous les autres territoires et provinces.

12 Les langues énumérées ici étaient parlées par au moins 2,0 % des jeunes selon le recensement de 2001 de Statistique Canada. Beaucoup d'autres langues, quoique moins courantes, sont utilisées par les jeunes Canadiens; se reporter aux données du recensement de 2001 (95F0338XCB01002) pour de plus amples détails.

13 Un milieu familial se définit ici comme étant un ménage comprenant au moins une famille de recensement, c'est-à-dire un couple marié avec ou sans enfants, un couple vivant en union libre avec ou sans enfants ou un parent seul vivant avec un ou plusieurs enfants (famille monoparentale).

14 Il est question ici d'une personne vivant seule dans un logement privé, ou d'un groupe de deux personnes ou plus se partageant un logement privé, mais ne constituant pas une famille de recensement.

15 Source : recensement de 2001 : 95F0407XBC1003.

16 Selon Le logement des jeunes au Canada de la SCHL, Le point en recherche (Série socio-économique, numéro 40, 1998).

17 Selon Le logement des jeunes au Canada de la SCHL, Le point en recherche (Série socio-économique, numéro 40, 1998).

18 Selon Le logement des jeunes au Canada de la SCHL, Le point en recherche (Série socio-économique, numéro 40, 1998).

19 Selon Le logement des jeunes au Canada de la SCHL, Le point en recherche (Série socio-économique, numéro 40, 1998).

20 Intentions d'achat ou de rénovation des consommateurs, SCHL, janvier 2003.

21 La plupart des Canadiens ont accès à des logements convenables, suffisants (non surpeuplés) et abordables (dont les coûts représentent moins de 30 % du revenu brut du ménage). Un ménage est considéré comme ayant un « besoin impérieux de logement » lorsque son logis ne satisfait pas au moins une de ces trois exigences et qu'il serait dans l'obligation de dépenser plus de 30 % de son revenu (loyer médian) pour habiter un logement dans sa localité qui répondrait aux trois exigences. Des données plus récentes en ce qui concerne le besoin impérieux de logement, fondées sur les résultats du recensement de 2001, seront bientôt disponibles.

22 Selon des estimations fondées sur le besoin impérieux de logement de la SCHL, 1996.

23 Selon l'Étude contextuelle sur le problème des jeunes sans-abri de la SCHL, Le point en recherche (Série socio-économique, numéro 86, juillet 2001).


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Page créée le : 2005-02-16
Page mise à jour le : 2006-06-03
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