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Encéphalopathie spongiforme bovine > Mesures de protection Le Canada : pays à risque minime dencéphalopathie
spongiforme bovine
(Résumé)
Rapport intégral | Version espagnol
Décembre 2003
Bien que lESB ait été détectée chez une vache indigène (le
20 mai 2003), il existe de nombreuses raisons impérieuses qui permettent de
conclure que lincidence de lESB au Canada est équivalente à celle dun
pays à risque minime, selon la définition du Code sanitaire pour les animaux terrestres
de lOffice international des épizooties (OIE). Les données appuyant cette
conclusion sont détaillées dans la déclaration du gouvernement du Canada, intitulée
« Le Canada : pays à risque minime dencéphalopathie spongiforme
bovine ». Cette déclaration compare les normes de lOIE pour un pays à risque
minime aux vastes mesures datténuation des risques adoptées au Canada à
légard de lESB, et ce, au cours des deux dernières décennies, et la
réaction à la détection de lESB. De plus, comme le Canada comprend plus de
5,5 millions de bovins dâge adulte et quun seul cas dESB a été
détecté au cours de la période des 12 derniers mois, lincidence des cas
dESB au pays demeure inférieure à un cas par million. Ainsi, les mesures
sanitaires pertinentes pour le Canada en ce qui a trait aux animaux et aux produits
dorigine animale sont celles décrites dans le Code de lOIE pour les pays à
risque minime dESB.
Données montrant que le Canada est un pays à risque minime dESB
Le Canada peut démontrer quil respecte les normes du Code de lOIE à
légard dun pays à risque minime de la façon suivante :
1. |
Une appréciation du risque a été conduite par le
gouvernement du Canada en 2002, laquelle traite de tous les facteurs de risque de lESB
que lon retrouve dans le Code de lOIE, notamment lintroduction et le
recyclage éventuels de lagent de lencéphalopathie spongiforme bovine par
lintermédiaire de la consommation par les bovins de farine de viande et dos
provenant de ruminants et de limportation de bovins. Au moyen de cette
appréciation, on a pu constater ce qui suit: |
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- On na pas importé de farines de viande et dos destinés à
lalimentation du bétail en provenance du Royaume-Uni ni daucun autre pays
touché subséquemment par lESB depuis 1978.
- Une interdiction de nourrir les ruminants de produits dérivés de farines de viande et
dos est en vigueur depuis 1997. Le respect de linterdiction frappant les
aliments du bétail a été élevé, comme lont montré les inspections courantes
effectuées auprès des établissements déquarrissage et des provenderies.
- Un petit nombre de bovins importés du Royaume-Uni dans les années 80,
potentiellement touchés, pourraient être entrés dans la chaîne des aliments du bétail
avant 1993.
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2. |
Les normes suivantes, telles quinvoquées dans le Code de
lOIE, existent depuis au moins sept ans : |
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- a déclaration obligatoire et lexamen de tous les bovins présentant des signes
cliniques évoquant lencéphalopathie spongiforme bovine;
- un programme de formation et de sensibilisation à lintention des vétérinaires,
des producteurs et des travailleurs de lindustrie bovine;
- un programme de surveillance de lESB, lequel a atteint ou dépassé les objectifs
de lOIE.
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3. |
Une interdiction de nourrir les ruminants de substances
dorigine animale est en vigueur depuis plus de huit ans. |
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- Même sil ne sest écoulé que six ans depuis lentrée en vigueur de
linterdiction frappant les aliments du bétail en 1997, on peut également assurer
le respect de lexigence quant à lexistence de ladite interdiction depuis plus
de huit ans, si lon tient compte de ce qui suit :
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- suite à lentrée en vigueur dune interdiction frappant les aliments du
bétail, on peut sattendre à ce que le nombre de cas dESB présents dans la
population bovine après huit ans soit extrêmement limité;
- le nombre de cas dESB au sein de la population bovine canadienne en 2003 est donc
extrêmement faible, puisque que seulement quelques animaux auraient pu être infectés
avant lentrée en vigueur de linterdiction frappant les aliments du bétail,
et que la majorité dentre eux auraient déjà été réformés ou abattus ou
seraient déjà morts;
- la source la plus probable de lESB au Canada est associée à un nombre limité de
bovins vivants importés du Royaume-Uni dans les années 80. Seulement un ou quelques-uns
de ces animaux pourraient avoir été atteints de lESB et avoir introduit
lagent de la maladie dans la chaîne des aliments du bétail dans les années 80
après être morts ou avoir été abattus. Quoique les pratiques déquarrissage et
dalimentation des animaux de lépoque auraient permis la transmission de
lESB au bétail, si lon considère la période dincubation prolongée de
lESB (6 ans en moyenne), lamplification et la propagation de lESB
auraient été extrêmement lentes à atteindre un sommet en 1996-1997, juste avant
lentrée en vigueur de linterdiction frappant les aliments du bétail en 1997.
Cette interdiction aurait réduit de façon extraordinaire lexposition à lESB,
éliminant efficacement toute propagation et amplification ultérieures de lESB.
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4. |
Tous les cas touchés par lESB et, dans le cas de
femelles, tous les animaux auxquels elles ont donné naissance durant la période de deux
ans ayant précédé, ainsi que tout bovin qui, durant les douze premiers mois de son
existence, a été élevé avec des animaux et a consommé les mêmes aliments pouvant
être contaminés, ou tout animal né au sein dun même troupeau au cours des 12
mois après sa naissance, sils sont toujours vivants, sont totalement détruits
après avoir été abattus ou après leur mort : |
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- Le cas unique dESB détecté au Canada le 20 mai 2003 était une vache de six ans
née au printemps 1997. Elle a donné naissance à deux veaux durant la période de deux
avant que le diagnostic visant lESB ne soit rendu. Dans les deux cas, les petits
étaient des mâles, un est né en 2001 et subséquemment abattu comme un bouvillon en
2002, tandis que lautre, né en 2002, a été détruit.
- Au moment du diagnostic du cas de lESB, 38 bovins qui avaient été élevés
à ses côtés ayant consommé les mêmes aliments potentiellement contaminés au cours de
la première année de leur vie étaient encore en vie (35 vaches et trois taureaux).
Tous ces animaux ont été détruits, et on les a examinés à titre denquête pour
détecter la présence de lESB. Tous les résultats dexamen ont été
négatifs.
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