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Activité physique au Canada | Principaux avantages liés à l'activité physique | Pourquoi une vie active au travail?

Pourquoi une vie active au travail?

« L'intérêt de Santé Canada pour encourager des milieux de travail plus sains ne surprend personne. Plus nous en apprenons sur les divers facteurs qui influencent notre santé, plus nous apprécions le rôle de l'activité physique, de la nutrition et du milieu (de travail) sur la santé de notre société. » [traduction]
David Dodge, sous-ministre de la Santé.
Discours prononcé dans le cadre de la Cérémonie de remise des Prix pour le milieu de travail en santé (octobre 1999)

« Deux tiers des Canadiennes et des Canadiens mènent toujours des vies dangereusement inactives. Nous savons qu'un mode de vie sédentaire est un aussi grand facteur de risque pour la santé que le tabagisme.» [traduction]

Allan Rock, ministre de la Santé.

Discours prononcé dans le cadre de la Réunion annuelle de l'Association médicale canadienne (août 1999)

Trois principales raisons pour une vie active au travail:

  • Censé, d'un point de vue d'affaires.
  • Il faut que les employeurs soient très diligents dans un monde d'affaires en pleine évolution.
  • De bonnes pratiques en milieu de travail, notamment l'accès à l'activité physique en milieu de travail et des cafétérias offrant des aliments sains sont des éléments de plus en plus importants pour la réussite d'une organisation, car ils peuvent aider ces dernières à attirer la meilleure et la plus brillante population active en fournissant ce genre de conditions de travail.

Faits soutenant une plus grande attention du monde des affaires sur l'activité physique

  • Quinze millions de Canadiennes et de Canadiens consacrent la moitié de leurs heures éveillées au travail. Il est par conséquent vital de trouver des façons d'augmenter l'activité physique au travail.
  • Les résultats de la plus récente Étude Nationale sur la santé de la population(1996-1997) montrent que ces Canadiennes et ces Canadiens sédentaires au travail sont aussi sédentaires dans leur temps libre.
  • La population active du Canada vieillit. Les coûts des avantages et de l'absentéisme se multiplieront probablement si les travailleurs plus âgés n'augmentent pas leurs niveaux d'activité physique. Les résultats de l'étude réalisée par Statistique Canada en 1997 précisent que les travailleurs plus âgés (55 à 64 ans) ont pris en moyenne 11 jours de congé de maladie comparativement aux travailleurs moins âgés qui n'ont pris en moyenne que cinq jours de congé de maladie.
  • Le milieu de travail évolue rapidement et les rapports entre l'employeur et l'employé sont redéfinis.
  • Les Canadiennes et les Canadiens citent l'activité physique comme un des moyens envisagés pour améliorer l'état de leur santé (Enquête nationale sur la santé de la population).
  • Les travailleurs mentionnent que l'activité physique est un moyen de diminuer le stress. Le stress joue un rôle de plus en plus important dans la maladie reliée au milieu de travail et dans les journées de congé de maladie.
  • Les travailleurs mentionnent une augmentation des niveaux de stress Conference Board du Canada 1999.
  • Selon les entreprises qui ont adopté des politiques de vie active, cette dernière est logique, d'une perspective d'affaires.
  • Les résultats de la recherche suggèrent qu'il existe un lien entre la vie active/le conditionnement et le bien-être individuel de l'employé. Une meilleure santé des employés engendre une :

    -diminution des coûts des soins de santé;
    -diminution des taux de roulement du personnel;
    -diminution du taux d'absentéisme;
    -diminution des règlements des frais médicaux;
    -meilleure productivité;
    -amélioration du moral des employés.

  • Les résultats de la recherche suggèrent que les coûts peuvent être plus élevés pour les organisations dont les employés sont physiquement inactifs, notamment une :

    • augmentation des coûts des avantages aux employés;
    • diminution de la productivité;
    • diminution de la satisfaction de l'employé;
    • augmentation de l'absentéisme;
    • augmentation des versements d'invalidité à court et à long terme;
    • augmentation des niveaux de compensation aux travailleurs.
  • La fatigue, l'inattention, les accidents et la baisse de productivité sont plus communs chez les employés inactifs.
  • Environ 35 p. 100 de toutes les indemnisations des accidents de travail sont reliées aux blessures au dos.
  • Des renseignements anecdotiques suggèrent que les employés en bonne santé manquent moins de journées de travail, sont victimes de moins d'accidents, sont moins sujets aux effets néfastes du stress et sont plus satisfaits de leur emploi que les employés en mauvaise santé.
  • Entre 1991 et les premiers mois de 1993, 24 études ont été documentées. Chacune des études ayant analysé la rentabilité ou les avantages de coûts a constaté un retour d'investissement positif.

Le monde des affaires est de plus en plus préoccupé par les effets du stress sur la productivité et sur le milieu de travail.

Dans son rapport présenté en 1999, le Dr. Martin Shain mentionne que les conséquences d'un niveau excessif de stress sont de nature mentale et physique.

Conséquences de nature mentale

Le stress peut faire en sorte que les employés se sentent :

  • bousculés, stressés et impuissants;
  • abusés;
  • nerveux;
  • déprimés;
  • irrités et bouleversés;
  • non diligents et insouciants;
  • non concentrés;
  • facilement distraits.

Conséquences de nature physique

Le stress peut faire en sorte que les employés :

  • mangent mal;
  • boivent beaucoup trop;
  • consomment trop de médicaments;
  • n'ont pas le temps de faire des exercices;
  • dorment mal;
  • sont plus sujets aux infections;
  • sont plus sujets aux blessures;
  • ont plus de risques de maladies cardio-vasculaires.

Shain conclut que les organisations doivent étudier les décisions et les choix qui produisent du stress et établir des stratégies pour aider les employés à gérer leur stress.

Les organisations peuvent aider leurs employés à gérer leur stress en les encourageant à être physiquement actifs en milieu de travail.

Le stress, familial ou professionnel, affecte le bien-être (état de santé auto-déclaré) par deux mécanismes reliés :

  1. en nuisant au sens de contrôle des employés sur leur travail et sur leur santé, engendrant à son tour une diminution de la motivation pour adopter des pratiques de santé positives;
  2. en nuisant aux efforts des employés pour conserver un mode de vie sain et adopter des pratiques de santé positives.

Les pratiques personnelles de santé réfèrent aux activités suivantes :

  • être actif;
  • manger;
  • fumer;
  • dormir;
  • consommer de l'alcool.

Shain ajoute que les employeurs feront bientôt face à des actions en justice fondées sur le manque de diligence attendu des employés créant sur ces derniers un stress excessif. Il mentionne aussi que les situations de stress élevé sont associées à :

  • plus du double des problèmes de rythme cardiaque et à autant de problèmes cardio-vasculaires que le fumage, l'obésité et les mauvaises habitudes alimentaires;
  • beaucoup plus de situations de niveaux élevés d'anxiété, de dépression et de démoralisation;
  • beaucoup plus de situations de niveaux élevés de consommation d'alcool et de médicaments prescrits et au comptoir et une plus grande susceptibilité à une vaste gamme de maladies infectieuses.

Les coûts reliés à la santé et à la sécurité associés à l'ignorance des risques de stress provoquent dans les organisations une :

  • augmentation des versements de prestations;
  • augmentation du taux d'absentéisme;
  • diminution de l'efficacité;
  • baisse de productivité;
  • diminution de la créativité;
  • diminution de la compétitivité;
  • diminution de la satisfaction du client/consommateur;
  • augmentation des taux de blessures;
  • augmentation des taux de dommages matériels.

La nature changeante du milieu de travail

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Mise à jour: 2004-01-08 Avis Importants