OBJECTIFS
CONTEXTE- Justification des priorités de l'IG
Partie A : Premières initiatives stratégiques à long terme
OBJECTIFS
L'Institut de génétique (IG) entend soutenir les recherches portant sur tous les aspects de la génétique, de la génomique et de la biochimie fondamentale de la santé et des maladies humaines. La génétique constitue non seulement la science biologique la plus fondamentale qui soit mais également la pierre d'assise de la médecine moderne. Puisque toutes les maladies comportent une composante génétique, les taux de morbidité et de mortalité résultant des variations génétiques sont probablement inimaginables. Par conséquent, l'IG doit assumer une responsabilité cruciale à nulle autre pareille : favoriser la recherche et la transmission des connaissances au sein de tous les IRSC tout en consacrant suffisamment de ressources à la croissance optimale de ses propres champs de recherches biomédicales. L'Annexe_1 ci-jointe présente davantage de détails sur les objectifs de l'ig.
CONTEXTE- Justification des priorités de l'IG
État actuel des recherches en biochimie et en génétique au Canada
Il serait prématuré de tirer des conclusions générales sur l'état de tous les secteurs de la biochimie, de la génétique et des recherches en santé du Canada qui relèvent du mandat de l'IG avant la fin du processus consultatif, lequel se compose principalement des ateliers mentionnés aux rubriques Mesures (ci-dessous). Toutefois, un grand nombre, voire la majorité, des forces et des faiblesses constatées dans les domaines de recherche pertinents pour l'IG ont été cernées dans le cadre i) des ateliers Perspectives que les IRSC ont tenus au cours des 18 derniers mois (sur la génétique, la biologie du développement et plusieurs secteurs de la biochimie) ; ii) des interactions entre les DS et les chercheurs au cours des visites qui ont eu lieu ces cinq derniers mois dans plus d'une quinzaine d'institutions de partout au pays ; III) des travaux du CCI de l'IG ; IV) des autres rencontres et communications spéciales entre les DS et les membres des collectivités concernées.
Forces
Il va sans dire que le Canada présente de grandes forces dans certains domaines de la recherche fondamentale en génétique et en biochimie. Par exemple, le pays fait figure de chef de file à l'échelle internationale en ce qui concerne la génétique humaine des troubles monogéniques (tels que la fibrose kystique). En outre, bien que les forces du Canada soient inégales dans de nombreux secteurs de la biochimie et de la génétique, le pays fait souvent preuve d'un grand esprit d'initiative et atteint dans certains domaines un niveau d'excellence reconnu mondialement. C'est notamment le cas en biologie du développement, dans certains secteurs de la protéomique (signalisation des cellules) et en bio-informatique. De même, il ne faudrait pas passer sous silence la présence, d'un bout à l'autre du pays, de nombreux généticiens et biochimistes de grand talent dont les travaux portent sur un vaste éventail de sujets. En ce qui concerne la recherche en génomique, le Canada peut compter sur un certain nombre de figures de proue internationales mais les efforts passés se sont révélés insuffisants (la situation devrait toutefois s'améliorer de façon considérable grâce aux importants projets de financement stratégique de Génome Canada). Enfin, l'IG sera souvent en mesure de mettre les ressources nécessaires pour apporter les changements préconisés dans l'énoncé de mission des IRSC à la disposition des chefs de file qui ouvrent dans tous les domaines critiques mentionnés ci-dessus, lesquels permettent de démontrer l'esprit d'initiative et l'excellence du pays mais nécessitent tout de même des améliorations générales.
Faiblesses
Le processus consultatif qui s'est déroulé au cours des 18 derniers mois a permis de déterminer que le Canada affiche des faiblesses majeures dans certains domaines qui revêtent une importance cruciale aux yeux de la collectivité. Les six secteurs de la recherche en santé et en sciences biomédicales énumérés ci-dessous présentent des besoins criants en matière de développement. Ces six secteurs font donc chacun l'objet d'une Priorité_de l'IG et des initiatives stratégiques qui les accompagnent.
Organisation de la direction des initiatives stratégiques de l'IG
Afin d'assurer la saine administration de tous les domaines prioritaires au sein de l'IG, nous avons mis sur pied des comités de planification et d'établissement des priorités (CPEP). Plusieurs de ces comités ont été créés en collaboration avec d'autres Instituts ou des organismes de financement. Formés de cinq à huit chercheurs provenant des quatre coins du pays, les CPEP tireront profit de l'expertise des scientifiques et des chefs de file qui ne siègent pas au CCI (les membres du CCI participent eux aussi à ces comités mais ils y sont en minorité). À l'heure actuelle, une cinquantaine de chercheurs de l'extérieur du CCI ouvrent auprès des CPEP.
Partie A : Premières initiatives stratégiques à long terme
Priorité 1: Génétique démographique des maladies complexes (piliers 1 à 4)
Contexte
Il s'agit là de la principale Priorité_de l'IG et elle risque fort de le demeurer tout au long de la prochaine décennie. En fait, la génétique démographique des maladies complexes revêt une importance capitale non seulement pour l'IG mais également pour tous les IRSC. La génétique a des répercussions complexes sur la plupart des maladies en raison des différentes formes de gènes (allèles de prédisposition) qui prédisposent le porteur à contracter un trouble quelconque. L'Annexe_2 explique le fondement génétique des maladies complexes, en plus de décrire brièvement les raisons pour lesquelles ce domaine de recherche est si important pour les IRSC.
En dépit de la nécessité de mettre en ouvre des initiatives d'envergure en matière de génétique démographique des maladies complexes et de la faisabilité de telles initiatives, le Canada ne compte que dix ou douze généticiens des populations (tandis qu'on recense des douzaines de généticiens des maladies monogéniques). Une importante augmentation du nombre de généticiens des populations est donc essentielle ; en fait, il ne serait pas exagéré de recommander une multiplication par trois du nombre actuel des scientifiques ouvrant dans ce domaine de manière à répondre aux besoins exprimés par l'industrie et les milieux universitaires. Par conséquent, l'IG doit d'abord faire la promotion d'un accroissement marqué du nombre de généticiens des populations pour ensuite fournir un appui sérieux aux travaux des chercheurs actuels.
Stratégies initiales
De concert avec l'Institut pour la santé des populations (DS : John Frank), nous avons mis sur pied un CPEP mixte sur la génétique démographique des maladies complexes (la première réunion aura lieu le 26 juin 2001) qui sera chargé de superviser les efforts déployés dans ce domaine. Génome Canada et le RCMG collaboreront à l'organisation d'un atelier national (début de l'automne 2001) qui permettra de planifier les recherches dans le domaine. Les stratégies initiales consistent à :
accroître considérablement le nombre de scientifiques et les capacités de recherche ;
prendre appui sur les forces actuelles, y compris le système de soins de santé canadien et les populations particulières au pays (Autochtones et populations fondatrices) ;
établir de rigoureuses règles d'éthique s'appliquant aux recherches réalisées auprès des populations qui présentent des besoins particuliers et prévoyant la participation de ces populations aux processus ;
mettre l'accent, du moins au début, sur les maladies complexes qui constituent déjà des points forts de la recherche canadienne ;
favoriser, au sein de l'Institut de la santé publique et des populations et de l'Institut des services et des politiques de la santé, la création de bases de données sur les patients qui incluraient les caractérisations génotypique et phénotypique des patients ;
solliciter la participation de tous les Instituts à cette initiative.
De concert avec l'ISPP, nous avons mis sur pied un CPEP mixte chargé de superviser cette initiative. La première réunion du comité est prévue pour le 26 juin 2001.
Un atelier est actuellement organisé en collaboration avec Génome Canada et le Réseau canadien sur les maladies génétiques.
Nous prévoyons présenter un appel de demandes relatif à la création de centres de formation. Le financement minimal pour un seul de ces centres se chiffre à 250 000 $ par an pour les six prochaines années. Les éventuelles contributions financières de nos partenaires pourraient accroître le nombre de centres financés. (voir l'Annexe 3)
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes relativement aux bourses de réorientation professionnelle. Ces bourses visent à inciter les scientifiques ouvrant dans d'autres disciplines (p. ex., génétique des populations de poissons) à se réorienter en génétique des populations. Nous cherchons actuellement à obtenir un engagement d'un an. Deux bourses d'une durée d'un an et d'une valeur de 80 000 $ chacune seront octroyées. (voir l'Annexe 3)
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes portant sur un programme d'échange de courte durée, lequel aidera les scientifiques d'autres disciplines à se familiariser avec la génétique des populations. Nous souhaitons obtenir un engagement s'étalant sur plusieurs années. (voir l'Annexe 3)
Contexte
Ce sont les secteurs de la génétique et des services de santé qui ont établi cette priorité, ce qui est tout à fait caractéristique des IRSC étant donné la place de choix accordée aux recherches touchant à plusieurs piliers. Puisque notre compréhension du rôle de la génétique dans les maladies monogéniques et complexes a connu des progrès considérables, tout investissement de fonds publics dans ce secteur de la recherche doit nécessairement être accompagné d'une argumentation qui convaincrait les gouvernements provinciaux qu'il est dans leur intérêt de partager les connaissances acquises avec la population. Toutefois, le Canada ne compte presque aucun généticien dont les recherches mettent l'accent sur les services de santé ni aucun chercheur de cette discipline dont la génétique constitue le principal intérêt. D'excellents scientifiques de ces deux disciplines ont par contre manifesté un certain intérêt pour l'intégration de la génétique aux services de santé tandis que d'autres bénéficient déjà d'une expérience dans le domaine, ce qui devrait nous permettre de cerner les défis que pose la recherche dans ce nouveau secteur particulièrement important. En outre, nous pourrons tirer parti des compétences et de l'expérience considérables du Québec. En effet, cette province possède une expertise fort enviable en matière d'application des connaissances en génétique à la médecine et aux soins des patients. Enfin, cette initiative comprend un volet de transmission des connaissances en génétique, le partage de ces connaissances avec les patients et les fournisseurs de soins primaires étant la pierre angulaire du projet.
Stratégies initiales
De concert avec l'ISPS (DS : Morris Barer), l'IG a mis sur pied un CPEP mixte qui tiendra sa première réunion à l'automne 2001 en vue d'organiser un atelier national. Cette initiative a notamment pour objectif :
de faciliter l'intégration de la génétique à la pratique clinique en :
incorporant les percées réalisées grâce aux essais moléculaires aux programmes déjà établis ;
autorisant les essais prédictifs et prognostiques ;
permettant la recherche évaluative sur les essais et les services en génétique ;
de concevoir et d'évaluer des programmes d'éducation et des outils de communication à l'intention des professionnels de la santé, des patients et des autres utilisateurs ;
d'améliorer la prestation des soins de santé génétique à divers groupes ;
de proposer aux gouvernements fédéral et provinciaux des politiques relatives à la disponibilité et à la réglementation des tests génétiques ;
d'établir des bases de données sur les patients qui seraient liées aux services de santé et de régler les enjeux relatifs à la surveillance.
Mesures initiales
L'IG et l'ISPS ont formé un CPEP mixte chargé d'assurer la direction de cette initiative.
Un atelier est en cours d'organisation.
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes portant sur la création d'un programme d'éducation et de sensibilisation (voir l'Annexe_3).
De concert avec les conseillers en génétiques du Canada, nous mettrons en ouvre un site Web consacré à l'information de santé en matière de génétique.
Contexte
L'Institut de génétique reconnaît que l'orientation de la recherche médicale connaîtra des changements majeurs au cours des cinq prochaines années. En effet, le processus de découverte des gènes cédera progressivement le pas aux travaux portant sur la structure et la fonction des protéines, discipline connue sous le nom de " protéomique ". Étant donné que le mauvais fonctionnement et le niveau d'expression insuffisant des protéines sont responsables de la presque totalité des maladies humaines connues, la protéomique vise principalement à stimuler l'élaboration de nouveaux produits pharmaceutiques. Par ailleurs, la protéomique fait appel aux nouvelles technologies qui permettent de séparer et d'analyser les protéines rapidement et à très grande échelle. Les autres IRSC ont manifesté un intérêt marqué pour cette importante initiative ; à preuve, au moins dix autres Instituts ont accepté d'appuyer l'atelier sur la protéomique qui aura lieu du 27 au 29 août à Kingston.
Stratégies initiales
Accroître le nombre de scientifiques et améliorer les capacités de recherche.
Créer des cours d'été qui offriront une formation pratique aux chercheurs qui travaillent sur des technologies clés telles que la spectrométrie de masse, la cristallographie et la biologie des protéines membranaires.
Coordonner les principaux travaux sur la protéomique réalisés au pays et à l'étranger de manière à assurer la participation du Canada aux échanges d'information.
Établir plusieurs plates-formes de recherche en protéomique partout au pays de manière que les scientifiques canadiens aient accès aux technologies sans lesquelles ils ne pourraient être concurrentiels sur la scène internationale.
Soutenir la conception de technologies novatrices dans les secteurs de la protéomique et de la gestion de l'information.
Coordonner les travaux en protéomique portant sur des troubles tels que le diabète, les maladies cardiovasculaires et neurologiques, etc.
Mesures initiales
Un CPEP a été mis sur pied en vue d'assurer la direction de cette initiative.
Nous avons présenté un appel de demandes portant sur la création de centres de formation (voir l'Annexe_3).
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes relativement aux bourses de réorientation professionnelle (voir l'Annexe_3).
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes portant sur le programme d'échange de courte durée (voir l'Annexe_3).
Un atelier aura lieu du 27 au 29 août 2001.
Contexte
De façon générale, la bio-informatique est une discipline qui consiste à solutionner les problèmes biologiques au moyen de diverses démarches informatiques. La bio-informatique englobe un vaste éventail de champs d'études, notamment : l'analyse des séquences d'ADN, d'ARN et de protéines ; la cueillette de données ; l'étude de l'évolution moléculaire ; les simulations in silico de signalisations cellulaires et de réseaux métaboliques ; la bio-informatique moléculaire et structurelle ; l'analyse des importants débits de données provenant des microsegments d'ADN et de protéines ; la spectrométrie de masse et la densitométrie. Se trouvant au carrefour de l'informatique et de la biologie moléculaire et structurelle, la bio-informatique constitue une science multidisciplinaire dont l'objectif est d'élaborer des méthodes d'acquisition, de manipulation et d'analyse de données biologiques qui, à terme, permettront de réaliser des découvertes médicales et biologiques. Le Canada occupe d'ailleurs une position idéale pour devenir un chef de file mondial dans cette nouvelle discipline grâce à ses atouts de taille en informatique, en biologie et en sciences de la santé. L'IG, d'autres IRSC et Génome Canada se sont tous engagés à appuyer les projets de recherche et de formation en bio-informatique.
Stratégies initiales
Accroître le nombre de scientifiques et améliorer les capacités de recherche.
Répondre aux demandes colossales dont font l'objet les connaissances de base en bio-informatique au sein de l'ensemble du secteur de la recherche biomédicale.
De concert avec d'autres organismes tels que Génome Canada, le RCMG, le CNRC et Santé Canada, créer un centre de ressources national par le truchement d'une stratégie nationale cohérente et coordonnée.
Établir des liens avec d'autres organismes de bio-informatique nationaux et internationaux.
Concevoir des projets auxquels participeraient plusieurs centres de recherche en vue d'appuyer la stratégie nationale en matière de bio-informatique.
Favoriser les interactions stratégiques entre les secteurs de la bio-informatique et de l'informatique médicale.
Créer des liens entre des disciplines telles que les mathématiques, le génie et les sciences physiques, d'une part, et la bio-informatique des sciences de la vie, d'autre part.
Mesures initiales
Un CPEP a été mis sur pied en vue d'assurer la direction de cette initiative.
Nous avons présenté un appel de demandes portant sur la création de centres de formation (voir l'Annexe_3).
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes relativement aux bourses de réorientation professionnelle (voir l'Annexe_3).
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes portant sur le programme d'échange de courte durée (voir l'Annexe_3).
Un atelier de planification est actuellement organisé de concert avec Génome Canada et le RCMG. D'autres partenaires (p. ex., le CNRC) se joindront probablement au projet.
Nous avons accordé notre appui aux excellents ateliers de formation en bio-informatique offerts par le RCMG.
Contexte Sur la scène internationale, le Canada est reconnu pour ses percées dans plusieurs domaines de la génétique humaine et médicale et les cliniciens du pays ont souvent figuré parmi les chefs de file de ce domaine. Outre un nombre restreint d'excellents scientifiques, le Canada compte peu de chercheurs en génétique médicale qui ouvrent directement auprès des populations de patients (plutôt qu'en laboratoire). Il s'agit d'ailleurs là d'un problème commun à tous les secteurs de la recherche clinique dans la plupart des pays. Les besoins en matière de recherche en génétique médicale se font toujours plus criants en raison du rôle de plus en plus important que joue la génétique dans le diagnostic et la gestion des patients de toutes les spécialités médicales, dans l'étude de la génétique des populations ainsi que dans la conception et la mise en application de services et de politiques de santé. L'IG a d'ailleurs reconnu que la mise en place de centres de recherche en génétique médicale dans des endroits stratégiques aux quatre coins du pays favoriserait la progression de la recherche dans ce domaine. En effet, de tels centres tiendraient lieu de foyers d'organisation pour les nombreuses interfaces que nécessitent les rapports entre les généticiens, les patients, les populations, les laboratoires de diagnostic, les organismes gouvernementaux et les rédacteurs de politiques en matière de santé.
Stratégies initiales
Accroître le nombre de scientifiques et améliorer les capacités de recherche clinique en génétique.
Coordonner les différents travaux des chercheurs en génétique médicale (p. ex., cancer, biochimie, dysmorphologie, etc.).
Ouvrir plusieurs centres de recherche en génétique médicale partout au pays.
Favoriser le partage des connaissances et la formation réciproque entre les chercheurs en génétique médicale et en biologie du développement.
Créer des registres et des bases de données sur les maladies héréditaires et les anomalies congénitales.
Mettre sur pied des groupes de patients atteints de maladies héréditaires particulières de manière à faciliter la recherche clinique et à créer des liens entre les patients et les généticiens.
Faire la promotion de l'étude de l'évolution naturelle des maladies.
Mesures initiales
Un CPEP a été mis sur pied en vue d'assurer la direction de cette initiative.
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes relativement aux bourses de réorientation professionnelle (voir l'Annexe_3).
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes portant sur le programme d'échange de courte durée (voir l'Annexe_3).
Un atelier est prévu pour les 19 et 20 août 2001.
Contexte
Le Canada compte un certain nombre de bioéthiciens très respectés sur la scène internationale. Toutefois, l'apparition rapide de nombreux enjeux éthiques résultant des progrès en génétique empêche les chercheurs actuels de répondre aux demandes dont leurs compétences font l'objet. Par conséquent, l'IG doit favoriser i) l'augmentation du nombre de chercheurs dans ce domaine et ii) l'étude de sujets tels que les enjeux éthiques soulevés par la recherche, les stratégies de soins, l'accès aux soins, le criblage des populations, l'utilisation et la confidentialité des données génétiques de même que les stratégies de gestion des risques fondées sur les collectivités et les populations étudiées. Dans un tel contexte, tous les travaux de recherche de l'Institut de génétique des IRSC devront être accompagnés de discussions ou même d'ateliers qui permettront à l'ensemble des chercheurs en génétique d'examiner les nouveaux concepts éthiques, sociaux et juridiques et d'en débattre ainsi que d'évaluer les enjeux complexes et difficiles à résoudre que soulèvent la génétique et le recours à des sujets humains.
Stratégies initiales
Accroître le nombre de scientifiques.
Intégrer les règles d'éthique relatives aux soins de santé à tous les programmes de l'IG en :
favorisant les discussions portant sur la bioéthique, les enjeux sociaux et juridiques dans le cadre de toutes les activités de l'IG ;
tenant les membres du Conseil consultatif institutionnel et des ateliers au fait des derniers enjeux d'ordres bioéthique, sociaux et juridique soulevés par les percées en génétique.
Financer la recherche sur les enjeux sociaux et juridiques que soulève la génétique.
Mesures initiales
Un CPEP a été mis sur pied en vue d'assurer la direction de cette initiative.
Nous avons présenté un appel de demandes portant sur la création de centres de formation (voir l'Annexe_3).
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes relativement aux bourses de réorientation professionnelle (voir l'Annexe_3).
En juillet 2001, nous présenterons un appel de demandes portant sur le programme d'échange de courte durée (voir l'Annexe_3).
Les lignes qui suivent décrivent les objectifs spécifiques de l'IG. Premièrement, l'Institut entend accroître la capacité des généticiens, des chercheurs en génétique médicale, des scientifiques spécialisés en biologie structurelle et du développement, des biochimistes, des protéomiciens et des bio-informaticiens d'effectuer efficacement leur travail et d'offrir la formation nécessaire aux prochaines générations de scientifiques. Deuxièmement, l'Institut encouragera la recherche multidisciplinaire en facilitant la collaboration entre les scientifiques qui se consacrent à la recherche clinique et fondamentale en biochimie et en génétique partout au Canada. Pour que ce dialogue interdisciplinaire soit profitable, il sera nécessaire de mettre de l'avant d'importantes initiatives de recherche en génétique médicale et d'assurer la formation d'autres chercheurs dans ce domaine au sein du milieu universitaire. Troisièmement, l'Institut collaborera avec d'autres IRSC en vue de maximiser les répercussions des découvertes en génétiques sur les autres disciplines scientifiques.
L'IG tirera également parti des excellents organismes de recherche en génétique qui ouvrent déjà auprès du secteur de la génétique et de la collectivité médicale du Canada en établissant, de concert avec eux, des objectifs communs. Des liens officiels ont d'ailleurs été établis à cette fin entre l'IG, le Réseau canadien sur les maladies génétiques, Génome Canada et d'autres organismes de première importance. Quatrièmement, l'Institut contribuera à faire profiter le secteur canadien des sciences médicales de l'expertise acquise à l'étranger en matière de biochimie et de génétique, en plus de promouvoir les compétences et l'expérience des chercheurs canadiens sur la scène internationale. Cinquièmement, l'IG devra, entre autres responsabilités, examiner les répercussions éthiques, sociales et juridiques des nouvelles percées réalisées en génétique et en biochimie. Pour ce faire, l'IG devra solliciter l'opinion des collectivités scientifique et médicale et de la population en général afin d'élaborer des positions éclairées sur les enjeux complexes que ne manqueront pas de soulever les découvertes et les innovations techniques. Enfin, sixièmement, l'IG reconnaît l'importance capitale que revêt son devoir de communiquer à la population canadienne les nouvelles connaissances en génétique et en biochimie qui ont une certaine pertinence pour la médecine et la société en général.
Annexe 2- Justification de l'importance qu'accordent les IRSC à la génétique des populations
La génétique a des répercussions complexes sur la plupart des maladies en raison des différentes formes de gènes (allèles de prédisposition) qui prédisposent le porteur à contracter un trouble quelconque. L'apparition de ce trouble est toutefois tributaire d'autres facteurs, en particulier de l'exposition à des facteurs présents dans l'environnement (p. ex., virus, tabagisme, régime alimentaire) ou de la présence d'autres allèles de prédisposition. Bon nombre d'anomalies congénitales et presque tous les troubles touchant les adultes (diabète, hypertension, maladies cardiaques, etc.) constituent des caractères génétiquement complexes de ce type, par opposition aux maladies monogéniques telles que la fibrose kystique qui ne résultent que de l'action d'un seul gène mutant. L'identification des allèles prédisposant à des maladies complexes doit nécessairement s'appuyer sur l'étude de populations en santé et atteintes de la maladie ainsi que de l'environnement dans lequel elles évoluent. Le recherche en génétique démographique revêt donc une importance capitale pour l'atteinte des principaux objectifs des IRSC. En fait, les données recueillies dans le cadre du Projet international sur le génome humain indiquent qu'il serait pour la première fois possible de cerner les allèles de prédisposition des caractères complexes en ayant recours à des millions de nouveaux marqueurs génétiques (nommés " polymorphismes mononucléotidiques "). L'éventuelle identification des allèles de prédisposition suscite un vif intérêt non seulement dans les milieux scientifiques et médicaux mais également au sein de l'industrie pharmaceutique, laquelle met l'accent sur l'un des multiples volets de la génétique des populations, soit la pharmacogénomique.
Annexe 3 - Autres initiatives stratégiques de l'Institut de génétique
PRIORITÉ |
STRATÉGIE> |
MESURES |
PRINCIPAUX |
Partie_A:Initiatives à long terme (huit) | |||
7. Anomalies congénitales (initiative menée de concert avec l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents) |
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8. Coordination de la planification des stratégies de l'IG avec les OBS |
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PRIORITÉ |
STRATÉGIE |
MESURES |
PRINCIPAUX |
Partie B: Initiatives stratégiques s'échelonnant sur plusieurs années (deux) | |||
1. Création de centres de formation dans tous les domaines pertinents pour l'IG, plus particulièrement :
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2. Programme d'échange de courte durée |
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PRIORITÉ |
STRATÉGIE |
MESURES |
PRINCIPAUX |
Partie_C: Initiatives stratégiques d'une durée d'un an (deux) | |||
1. Initiatives d'éducation et de sensibilisation |
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2. Bourses de réorientation professionnelle |
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PRIORITÉ |
STRATÉGIE> |
MESURES |
PRINCIPAUX |
Partie_D: Autres initiatives (cinq) | |||
1. Adhésion à la base de données Celera |
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2. Projet BluePrint (base de données sur les interactions biomoléculaires) |
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Deux plans visant à recruter et à retenir de jeunes chercheurs en biochimie, en génétique et dans d'autres domaines pertinents pour l'IG 3. Rencontre annuelle des jeunes chercheurs de l'Institut de génétique |
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4. Programme d'alliances post-doctorales |
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5. Site Web de l'Institut |
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Trois Instituts participent à cette initiative :
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PRIORITÉ |
STRATÉGIE |
MESURES |
PRINCIPAUX |
Partie E : Ateliers organisés en collaboration avec d'autres Instituts (deux)
(L'Institut de génétique n'est pas le principal responsable de ces initiatives.) | |||
1. Ateliers sur les maladies à prion |
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2. Étude longitudinale sur le vieillissement et la santé |
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