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Études d'incidence et de prévalence menées à l'échelle internationale sur la maltraitance envers les enfants : bibliographie sélectivePreparé par :Lil Tonmyr
Table des matières
Liste des lectures de référence Études d'incidence
Tableau 1 : Études d'incidence
Tableau 2 : Études de prévalence
Distribution Vous pouvez obtenir gratuitement des exemplaires du présent
répertoire bibliographique (ISBN-0662-82984-0) de la Division
de la violence envers les enfants du : Centre national d'information sur la violence dans la famille Télécopieur : (613) 941-8930 © Ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada,
1998
La Division de la violence envers les enfants tient à remercier
les personnes suivantes qui ont collaboré à la révision
de ce répertoire : La Division de la violence envers les enfants de Santé Canada finance l'Étude d'incidence canadienne des cas déclarés de violence et de négligence envers les enfants. Il s'agit en fait de la première étude d'incidence d'envergure nationale au Canada. En prévision de cette étude, la Division a recueilli des publications portant sur des études d'incidence et de prévalence menées dans divers pays, ainsi que des renseignements sur les méthodes de cueillette des données dont se servent les études sur la maltraitance envers les enfants. La Division a ensuite procédé à une compilation des publications et les a réparties en deux répertoires bibliographiques : 1) Données recueillies sur la maltraitance envers les enfants et questions connexes* et 2) Études d'incidence et de prévalence menées à l'échelle internationale. Le répertoire renfermant les études d'incidence et de prévalence menées à l'échelle internationale est composé de résumés analytiques des recherches suivantes qui ont été menées sur la maltraitance envers les enfants : 1) Résumés des études d'incidence Tableaux sommaires des études d'incidence tenant compte des points
suivants :
Outre les écarts de méthodologie, les concepts d'incidence et de prévalence portent parfois à confusion, ce qui signifie qu'au mieux, on obtient des résultats qui ne se comparent pas avec d'autres et, qu'au pire, on en arrive à des rapports trompeurs. Pour les besoins du présent répertoire bibliographique, il importe donc de définir ces concepts : L'incidence de la violence envers les enfants est le nombre de nouveaux cas survenant dans une population donnée, à une période donnée, qui est généralement d'un an(2-4). La prévalence de la violence envers les enfants se définit comme la proportion de la population qui, à une date donnée, a été victime de violence durant l'enfance(2-4). Pour plusieurs raisons, les cas d'agression fondés sur des rapports officiels sont moins fréquents dans les études d'incidence. De nombreuses victimes ne sont pas connues des organismes officiels, de la police et des services d'aide sociale à l'enfance. Les victimes craignent les retombées de la divulgation et appréhendent qu'on ne les croie pas(5-9). Hall et Flannery(8) soutiennent que les adolescents ne veulent pas se confier à leurs parents par peur de devoir limiter leurs activités. De plus, les enfants se trouvent en situation de dépendance qui les expose à l'intimidation(10). Les enfants assument souvent la responsabilité de l'agression dont ils ont été victimes, de même que des conséquences de la divulgation, comme l'éclatement de la famille ou la prise en charge par les services sociaux (7,11). MacMillan et ses collègues(7) ont aussi souligné le fait que les spécialistes n'aient pas toujours réussi à reconnaître ni à dénoncer la violence envers les enfants. Les études interprètent différemment le concept de violence sexuelle. Haugard et Emmery(12) ont constaté dans l'étude qu'ils ont menée auprès d'étudiants de premier cycle que le concept de violence sexuelle au sens large, comprenant l'exhibitionnisme par exemple, comportait un pourcentage plus élevé d'agression auto-déclarée, soit 9,3 %. Une définition plus restreinte du concept porte cette proportion à 7,0 %, ou lorsqu'elle englobe des actes bien précis, notamment la pénétration orale, anale ou vaginale, le nombre de victimes chute à 1,7 %. Au Canada, Badgley(13) révèle des résultats tout à fait différents lorsqu'il établit un parallèle entre l'agression sexuelle avec et sans attouchements. Depuis que les différents services d'aide sociale à l'enfance ont conçu des systèmes de données pour les besoins de leur gestion administrative et de leur gestion de cas, il existe d'importantes variations dans les données recueillies et les rapports publiés. L'unité d'analyse était les familles ou les enfants(14). Les définitions associées aux différences d'âge entre victime et agresseur entraînent également des écarts dans les taux. Les agressions commises par des pairs sont souvent sans valeur aux yeux des chercheurs, mais certains faits démontrent que les enfants sont moins sensibles à cette forme de violence que le seraient les adultes(15). En effet, les chercheurs tendraient à exclure beaucoup de cas où l'agression a été commise par un frère ou un pair de la victime lorsque la différence d'âge entre les deux est de 5 ans(10,16,17). D'un autre côté, lorsque l'équivalence d'âge est admise comme critère, les relations consensuelles entre adolescents pourraient être considérées même si peu de cas étaient vus comme des actes violents(9,15,18,19). Certaines études ne tiennent compte que des cas où l'enfant est victime de la violence de ses parents. Les actes de violence commis par des proches autres que les parents, les enseignants ou les gardiens d'enfants ne sont pas toujours retenus(20). Le nombre et la nature des questions diffèrent d'une étude à l'autre. Les questions plus générales qui acceptent de nombreux critères ont l'avantage d'entraîner un taux plus élevé de réponses instantanées, comme l'a constaté Finkelhor et ses collègues(21). Les questions qui citent en exemple certaines formes d'agression que la personne interrogée aurait pu subir ont atteint des taux de réponse plus élevés. Ces questions peuvent inciter la personne à se rappeler, mais risquent également de générer des rapports biaisés(22). La comparabilité des populations étudiées constitue un autre problème. Les tableaux sommaires du présent répertoire englobent des études d'échantillons composés de divers membres de la communauté, de patients médicaux, d'étudiants de niveau secondaire et collégial, ainsi de suite. De plus, parmi les enquêtes sur les étudiants de niveau collégial, certaines ne visent que les garçons, d'autres que les filles, et certaines par contre s'adressent aux garçons comme aux filles. Les échantillons de comparaison internationale peuvent se ressembler, mais en réalité ils peuvent être bien différents. Aux États-Unis, par exemple, les collèges n'offrent que des programmes de formation générale, alors qu'au Royaume-Uni, les collèges regroupent les programmes de formation générale, professionnelle et les cours de formation, en plus d'offrir aux étudiants la possibilité de s'inscrire à plein temps ou à temps partiel(9). Parmi les méthodes de cueillette de données, on retrouve les questionnaires à remplir soi-même et les entrevues en privé. Les techniques d'entrevue en privé ont permis d'obtenir des taux de réponse plus élevés chez les femmes, comme le démontre Russell dans son étude(16). Nash et West(23) ont observé que près du cinquième des personnes interrogées qui n'avaient pas fait mention de violence dans les questionnaires en ont parlé lors des entrevues. Les méthodes de cueillette les plus discrètes, comme les enquêtes téléphoniques et les questionnaires, sont plus efficaces auprès des hommes(24). Certains chercheurs soutiennent que le taux de réponse varie selon le sexe de l'enquêteur. Cette constatation est d'autant plus véridique chez les femmes qui préfèrent être interrogées par d'autres femmes(5,16,25). Russell(16) a jumelé des sujets et des enquêteurs de même race et de même groupe ethnique afin d'établir un certain rapport. Les études ont parfois recours à des incitants afin d'encourager le taux de participation, sous forme d'argent, par exemple, de participation à un cours à unité ou de temps alloué en classe pour remplir le questionnaire. Malgré les restrictions que comporte la comparabilité des études présentées dans son répertoire, la Division espère que les lecteurs y puiseront des renseignements qui leur seront utiles. La Division invite les lecteurs à lui faire part de leurs découvertes et d'autres études d'incidence et de prévalence des cas de violence et de négligence envers les enfants. * Des exemplaires de cette publication sont disponibles de la Centre national d'information sur la violence dans la famille Direction générale de la promotion et des programmes de la santé, Santé Canada, I.A. 0201A1, Ottawa (Ontario) K1A 1B4 Téléphone : (613) 957-2938 - Télécopieur : (613) 941-8930 FaxLink: (613) 941-7285 ou gratuitement : 1-888-267-1233 ou en composant gratuitement : 1-800-267-1291 Liste des lectures de référence
MéthodesStratégies de recherche Ces mots clés entrent dans la composition des termes suivants : Child abuse, child maltreatment, physical child abuse, sexual abuse,
neglect, emotional abuse, child neglect, battered child syndrome
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Mise à jour : 2002-07-16 | ![]() |