Les jeunes et la violence
Introduction
Ce feuillet décrit brièvement le problème de la violence chez les jeunes
au Canada. Dernièrement, les médias ont attiré l'attention sur les histoires
sensationnelles de bandes d'adolescents, de scènes de violence à l'école
et de meurtres commis par des jeunes. Beaucoup de Canadiens en déduisent
que la violence a augmenté de façon spectaculaire ces 20 dernières années.
Pourtant, si l'on en croit les statistiques policières, il n'en est rien.
Seule une petite minorité de jeunes commettent des crimes violents. Contrairement
à l'opinion populaire, la plupart des jeunes qui sont violents s'en prennent
surtout à de jeunes amis ou à des connaissances, et non à des adultes
ou à des étrangers. On parlera ici de la violence perpétrée par des jeunes
ou contre des jeunes, en s'attardant aux causes et aux effets.
Définition
La violence chez les jeunes peut se définir comme recouvrant
l'ensemble des agressions physiques, sexuelles et psychologiques commises
intentionnellement à l'endroit d'une personne (ou de plusieurs) par un
ou plusieurs jeunes âgés de 12 à 19 ans.
La plupart des jeunes agresseurs sont hétérosexuels et de sexe
masculin. Si la violence est de plus en plus répandue chez les filles,
elle est plus fréquente et plus grave chez les garçons. L'acte violent
peut être collectif- perpétré par un groupe ou une bande - ou individuel.
De même, les victimes sont aussi bien des personnes que des groupes
ou des bandes. Le plus souvent, la victime est un autre jeune (petite
amie, petit ami ou autre), un membre de la famille (frère, soeur, père,
mère ou autre)
Canada
Cat. H72-22/20-1997F ISBN 0-662-82228-5
ou une personne appartenant à une minorité ethnoculturelle ou sexuelle
(homosexuel, lesbienne ou bisexuel).
L'expérience de la victimisation est associée à une consommation accrue
de drogues, d'alcool et de tabac, à des troubles de l'alimentation et
à des problèmes de santé mentale. Elle peut entraîner une perte d'estime
de soi et d'autres problèmes psychologiques, qui entraînent à leur tour
des difficultés à l'école, au travail et dans les relations personnelles1.
L'expérience précoce de la violence peut créer un modèle qui influencera
toute la vie de la personne. Une petite fille ou une adolescente qui est
maltraitée peut intérioriser sa souffrance, ce qui provoquera l'apparition
de comportements autodestructeurs, comme l'automutilation ou les troubles
alimentaires. Un petit garçon ou un adolescent qui est maltraité peut
extérioriser sa souffrance, ce qui le poussera à être violent envers
les autres. Beaucoup déjeunes au comportement violent se livrent aussi
à des pratiques autodestructrices - par exemple, des tentatives de suicide2.
Les diverses formes de la violence chez les jeunes
II y a violence psychologique
lorsqu'on insulte l'autre, qu'on le ridiculise ou lui inflige une autre
forme d'humiliation verbale, qu'on le menace
de violence physique ou de meurtre, qu'on lance, écrase, abîme ou détruit
ce qui lui appartient, qu'on le traque ou l'espionne dans ses activités,
qu'on se montre jaloux ou possessif à son égard, ou qu'on lui tient des
propos sexistes, racistes ou homophobes. Un tel comportement a pour but
de contrôler le comportement de l'autre et de limiter sa liberté. De toutes
les formes de violence chez les jeunes, la violence psychologique est
la plus répandue3.
Il y a violence physique lorsqu'on pousse, empoigne, bouscule
ou gifle l'autre, qu'on le frappe à coups de pied, à coups de poing ou
avec un objet, qu'on cherche à l'étrangler, qu'on utilise une arme contre
lui ou qu'on l'en menace, ou enfin qu'on le tue. Cette forme de violence
peut causer des torts physiques et psychologiques.
Il y a violence sexuelle lorsqu'on oblige l'autre à avoir des
contacts sexuels, habituellement après avoir exercé sur lui des pressions
verbales ou physiques ou l'avoir menacé. Cette forme de violence peut
causer des torts physiques et psychologiques. La violence sexuelle se
retrouve surtout chez les garçons, qui s'en prennent aux filles de leur
entourage social ou familial ou, plus rarement, à des garçons de leur
âge ou plus jeunes. Généralement, la victime est contrainte de se livrer
à un acte sexuel non désiré, avec tout ce que cela comporte de souffrance
morale et physique.
Le problème est-il répandu?
Pour diverses raisons, il est difficile de savoir quelle est l'étendue
exacte du problème de la violence chez les jeunes au Canada. Pour commencer,
on ne s'entend pas sur ce que recouvre la « violence chez les jeunes
». On a tendance à définir cette dernière à partir des statistiques
officielles sur la criminalité, qui souvent ne rendent compte que des
crimes signalés à la police et ayant donné lieu à une accusation en vertu
du Code criminel.
De nombreuses variables influencent l'acte de divulgation du crime et
l'acte d'accusation. Bien des crimes ne sont pas résolus, ni même signalés.
Enfin, certains comportements inclus ici dans la violence chez les jeunes
(comme l'humiliation verbale) ne sont pas des infractions criminelles.
Malgré ces restrictions, la violence chez les jeunes continue à retenir
l'attention des médias, de la police et du grand public. Les statistiques
qui suivent permettent de camper le problème, au mieux des connaissances
actuelles :
• Chaque année, un jeune sur dix environ a des démêlés avec la police
pour infraction au Code criminel ou à d'autres lois fédérales4.
C'est donc une faible minorité de jeunes qui sont appréhendés comme jeunes
contrevenants. Selon des données de 1995, 19 % de ces jeunes sont accusés
d'un crime avec violence et un pourcentage encore moindre, d'homicide,
de tentative de meurtre
ou de voies de fait graves. Depuis 1986, la plupart des jeunes accusés
en vertu du Code criminel ou d'autres lois fédérales l'ont été
pour infraction contre des biens5.
De 1985 à 1994, le taux d'homicide chez les jeunes est resté relativement
stable - de 1,5 à 2,5 pour 100 OOO6.
Au cours des 25 dernières années, la police a modifié sensiblement sa
façon de combattre la criminalité chez les jeunes. Aujourd'hui, elle porte
plus volontiers des accusations7.
Il n'existe pas de statistiques fiables sur la fréquence et la prévalence
des actes de violence commis par des jeunes contre leurs parents, leurs
frères et soeurs, des membres des minorités visibles ou des minorités
sexuelles. Il semble toutefois, selon des études récentes, que ces catégories
de personnes comptent parmi les victimes les plus probables des jeunes
agresseurs8.
Lors d'une étude réalisée dernièrement dans les universités et les collèges
canadiens, 16 à 35 % des répondantes ont déclaré avoir été agressées physiquement
ou sexuellement au moins une fois par leur petit ami au cours des 12 derniers
mois. Environ 45 % ont dit avoir été agressées sexuellement depuis la
fin de leurs études secondaires9. Même si l'échantillon était
composé de femmes de plus de 19 ans, les résultats s'appliquent aussi
bien aux filles plus jeunes. Une étude qualitative récente sur les garçons
de 13 à 17 ans
qui ont un comportement abusif envers leur petite amie laisse entendre
que la violence exercée par les garçons sur les filles qu'ils fréquentent
est un problème dans les écoles primaires et secondaires10.
FACTEURS DE RISQUE - violence et victimisation chez les jeunes
La violence chez les jeunes ne se limite à aucun sous-groupe de cette
population; elle transgresse les frontières raciales, religieuses, sexuelles
et socio-économiques. Il y a toutefois des facteurs qui font que certains
groupes de jeunes sont plus susceptibles que d'autres de devenir des agresseurs
ou des victimes. La connaissance de ces facteurs peut augmenter les chances
de succès de l'intervention précoce, de la prévention de la violence et
de la promotion de la santé.
1. Facteurs socio-démographiques
Sexe : Les jeunes agresseurs sont généralement de sexe masculin,
qu'il s'agisse de violence collective ou individuelle11. Bien
sûr, cela ne veut pas dire que tous les jeunes de sexe masculin
sont violents, mais quelques-uns seulement. De même, les victimes d'actes
violents commis par des jeunes sont souvent des jeunes de sexe masculin
(homosexuels, membres des minorités visibles ou jeunes de la rue).
Niveau de revenu : Les jeunes qui manquent de ressources économiques
sont plus susceptibles à la fois de
commettre des actes de violence physique et d'en subir12.
En effet, un jeune qui vit dans la pauvreté ne jouit pas d'un accès équitable
à des chances légitimes de réussite professionnelle ou financière. Il
est plus susceptible que les autres d'éprouver des problèmes de santé
mentale, de chômage et de décrochage scolaire.
Origine ethnique : Les jeunes de sexe masculin qui appartiennent
à une minorité eth no culture Ile ou visible sont plus susceptibles de
se joindre à une bande de jeunes et de participer à des actes de violence
collective - non pas sous l'influence de facteurs personnels, mais en
raison des expériences négatives qu'ils vivent : discrimination raciale,
obstacles linguistiques, possibilités réduites d'éducation et d'emploi,
pauvreté13.
2. Facteurs liés à la famille
Violence du milieu : Dans bien des cas, le jeune agresseur ou
la jeune victime a subi des actes de violence de la part d'un adulte au
cours de son enfance. Un petit garçon qui voit sa mère se faire battre
ou qui est lui-même battu maltraite souvent à son tour des membres de
sa famille ou ses pairs lorsqu'il arrive à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Une petite fille qui voit sa mère se faire battre ou qui est elle-même
battue est souvent maltraitée, plus tard, par son petit ami ou son partenaire.
L'observation révèle qu'une telle expérience augmente le risque que l'enfant
devienne agresseur ou victime14.
Discipline sévère de la part des parents : Des punitions sévères
et régulières de la part des parents ou des gardiens sont associées à
un comportement violent plus tard chez l'enfant ou l'adolescent15.
Comportement criminel : Dans le cas de certains jeunes délinquants,
le comportement criminel d'un ou de plusieurs membres de la famille est
un déterminant clé. Selon une étude récente, si un proche plus âgé a été
inculpé pour infraction criminelle, l'enfant court deux fois et demie
plus de risques de commettre lui-même un crime16.
3. Facteurs liés à l'école
Les résultats scolaires médiocres, l'échec dans les études et le décrochage
sont associés aux mauvais traitements dans l'enfance ou à la victimisation
durant l'adolescence. Ils sont liés aux effets graves de la violence sur
l'estime de soi et la santé générale17.
4. Facteurs particuliers aux garçons
Valeurs patriarcales : Chez certains garçons, la croyance en
un rôle viril traditionnel et rigide de l'homme et de la femme augmente
les risques de comportement abusif envers les filles. Les garçons qui
pensent qu'ils sont supérieurs aux filles et qu'ils ont le droit de dominer
ces dernières peuvent, s'ils sentent leur pouvoir menacé, recourir à la
violence pour tenter de reprendre la situation18.
Appartenance à un groupe ou à une bande : Lorsqu'il est question
de violence chez les jeunes, on a souvent affaire à des groupes ou à des
bandes de garçons. Tous les groupes ne sont pas assimilables à des bandes;
en fait, l'appartenance à un groupe est généralement positive pour le
développement de l'adolescent19. La caractéristique la plus
importante de la bande, par opposition au groupe sain, est son comportement
violent et criminel - par exemple, ses activités illicites en matière
de drogue. Si un adolescent fait partie d'une bande, il commettra probablement
des actes violents avec les autres membres de la bande20.
Ressort psychologique
Plusieurs facteurs « de protection » peuvent réduire le
risque que l'enfant devienne un agresseur ou une victime : un foyer non
violent; des liens solides, établis très tôt, avec les personnes qui lui
prodiguent des soins; une bonne surveillance parentale; de bons modèles
de comportement adulte; des études secondaires et postsecondaires menées
à terme21.
Que faire et où aller pour trouver de l'aide?
Agresseurs : Si tu te comportes de façon abusive à l'égard des
autres, les services de counseling ou d'éducation parentale mentionnés
dans ton annuaire téléphonique local peuvent t'aider à trouver des moyens
non
violents d'interagir avec les gens. Toutefois, c'est seulement toi
qui peux décider de mettre fin à ton comportement violent.
Victimes : II existe dans ta communauté des services de counseling
et d'aide (groupes de soutien, programmes d'intervention directe auprès
de la communauté et halte s-accueil) qui peuvent t'aider à sortir de ton
rôle de victime. Si tu es étudiant(e), parle à un enseignant ou à un conseiller
en qui tu as confiance; il t'aidera à trouver l'aide nécessaire. Parle
à un autre adulte en qui tu as confiance. Si tu ne peux pas trouver de
service de counseling, appelle Jeunesse j'écoute, au numéro sans
frais 1-800-668-6868.
Parents : Si vous êtes père ou mère d'un adolescent que vous
soupçonnez d'être violent ou victimisé, n'ayez pas peur de demander de
l'aide pour vous-même ou pour votre enfant. Ce sera peut-être le pas décisif
qui mettra fin au cycle de la violence dans votre famille.
Enseignants et conseillers : Vous pouvez contribuer dans une
importante mesure à prévenir la violence et à aider les jeunes victimes
à se remettre de leur expérience. Si vous rencontrez un jeune qui se montre
violent ou qui est victime d'un acte violent, vous pouvez légalement être
tenu de communiquer avec la police ou avec l'organisme local de protection
de l'enfance, selon l'âge du jeune en question.
Amis : Si tu penses que l'un de tes amis se conduit de façon
abusive, fais-lui comprendre que son comportement est inacceptable, contraire
à la loi et nuisible, qu'il est responsable de ses actes et qu'il peut
trouver de l'aide. Si tu penses qu'un ami, un membre de ta famille ou
une simple connaissance est victime d'actes de violence, offre-lui ton
soutien. Encourage-le à demander de l'aide et fais-lui comprendre qu'il
n'a pas à se sentir coupable de ce qui lui arrive.
Lectures suggérées
Le Centre national d'information sur la violence dans la famille (CNIVF)
distribue de nombreuses publications portant sur la jeunesse et la violence,
notamment : La violence dans les fréquentations (Aperçus)
; Décider de réagir : les adolescents et les agressions sexuelles;
Les adolescentes victimes de violence sexuelle : guide à l'intention des
adolescentes', Les adolescents aux prises avec la violence sexuelle :
guide à l'intention des adolescents. Vous trouverez les coordonnées
du CNIVF à la fin de ce feuillet.
D'autres organisations canadiennes distribuent également des ressources
documentaires sur les jeunes et la violence. Voici quelques suggestions
:
Alternatives to Violence: A Therapeutic Group Program for Mâle Youth
Who Are Abusive TowardsFemales, par Mark Totten, Louise Manton et
Don Baker (1995). Pour se procurer
cette publication, communiquer avec le Bureau des services à la jeunesse
d'Ottawa-Carleton, 1338 M», rue Wellington, Ottawa (Ontario), K1Y3B7.
Tél.: (613)729-1000; téléc. : (613)729-1918.
Healthy Relationships: A Violence Prévention Curriculum (1994).
Communiquer avec Men for Change, P.O. Box 33005, Quinpool Postal Outlet,
Halifax (Nouvelle-Ecosse), B3L4T6.
Tél. : (902) 422-8476; téléc.: (902)425-1862.
Preventing Crime By Investing in Familles and Communities: Promoting
Positive Outcomes in Youth Twelve to Eighteen Years Old (1996). Communiquer
avec le Conseil national de la prévention du crime, 130, rue Albert, 8e
étage, Ottawa (Ontario), K1AOH8. Tél. : (613) 941-0505; téléc.: (613)952-3515.
Promoting Healthy, Non-Violent Relationships: A Group Approach with
Adolescents for thé Prévention ofWoman Abuse and Interpersonal Violence,
par David Wolfe et Bob Gough (1994). Communiquer avec le Youth Relationships
Project, Department of Psychology, University of Western Ontario, London
(Ontario), N6A 5C2. Tél.: (519) 679-2111, poste 4726; téléc. : (519) 661-3961.
Sexual Assault: A Help Bookfor Teens in thé Northwest Territories,
by Diana Barr (1992). Communiquer avec le Victims Assistance Committee,
Department of Justice, Government of thé Northwest Territories, P.O. Box
1320, Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest), X1A 2L9. Tél.: (403)920-6911;
téléc. : (403) 873-0299.
« Taking Action on Homophobia and Violence », in Taking
Action on Violence in theLivesof Young Women:A Youth Leader 's Kit (1995).
Communiquer avec le programme Community Action on Violence Against Women,
YWCA of Canada, 80 Gerrard Street East, Toronto (Ontario), M5B 1G6. Tél.
: (416) 593-9886; téléc.: (416)971-8084.
Parent Abuse: The Abuse of Parents by Their Teenage Children (1996).
Communiquer avec The Parent Abuse Project, Captain William Spry Community
Centre, 10 Kidston Road, Halifax (Nouvelle-Ecosse), B3R 2J7. Tél.: (902)479-1111;
téléc. : (902)479-1177.
Ressources audiovisuelles
La collection audiovisuelle conjointe du CNIVF et de l'Office national
du film (ONF) comprend un certain nombre de films et vidéos sur les jeunes
et la violence, qu'il est possible d'emprunter dans les bibliothèques
publiques canadiennes partenaires. Voici quelques suggestions :
Dès le début (1992), vidéo sur la violence dans les fréquentations;
Taking Charge (1996), vidéo sur le harcèlement sexuel, l'homophobie,
le racisme et la violence. Veuillez noter que Taking Charge n'est
distribué pour le moment que par l'ONF. Pour commander ces vidéos, communiquer
avec l'ONF; tél. : 1-800-267-7710; Téléc. : (514) 283-7564; adresse :
Office national du film du Canada, Services à la clientèle, B.P. 6100,
Station Centre-ville, Montréal (Québec), H3C3H5.
D'autres organisations canadiennes distribuent également des ressources
audiovisuelles sur les jeunes et la violence. Voici quelques suggestions
:
The Guy Next Door (1995), sur la violence des garçons à l'égard
des filles, et Bonehead (1994), sur les jeunes et les bandes de
Skinheads néo-nazies, deux coproductions du Bureau des services
à la jeunesse et des Win ter Films Productions. Pour obtenir des copies,
communiquer avec le Bureau des services à la jeunesse d'Ottawa-Car leton,
1338V2, rue Wellington, Ottawa (Ontario), K1Y3B7. Tél.: (613)729-1000;
téléc. : (613)729-1918.
Madison:Not Just Anybody (1992), sur la violence dans les fréquentations,
l'un des films de la série Madison. Pour obtenir des copies, communiquer
avec Forefront Productions, 609-402 rue Pender Ouest, Vancouver (Colombie-Britannique)
V6B 1T6. Tél. : (604) 682-7910; téléc. : (604) 682-8583.
Youth Violence: What's Ont There(l995), film vidéo sur les différentes
formes de la violence chez les jeunes et sur les méthodes non violentes
de résolution des conflits. Produit par la Gendarmerie royale du Canada.
Pour obtenir des copies, communiquer avec Friday Communications, P.O.
Box 91511, Vancouver Ouest
(Colombie-Britannique), V7V3P2. Tél. : (604) 986-0252; téléc. : (604)
986-0277.
Notes
1. Conseil canadien de développement social. « It's a Matter of
Good Health: Stop Youth Violence », Vis-à-vis : bulletin national
sur
la violence familiale, 13 (2) (printemps 1996), p. 1,4.
2. Lundy, Colleen, et Mark Totten. « Youth on thé Fault Line »,
Le travailleur social (automne 1997).
3. Totten, Mark. Power for thé Powerless: Girlfriend Abuse by Marginal
Mâle Youth, thèse de doctorat non publiée, Université Car leton, Ottawa,
1996, p. 34-36.
4. Hung, Kwing, et Stan Lipinski. « Questions et réponses sur
les adolescents et la justice », Forum -Recherche sur l'actualité
correctionnelle, 7(1) (1995).
5. Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique.
« Statistiques de la criminalité
au Canada », Juristat, 16(10) (1995).
6. Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique.
« L'homicide au Canada - 1995 », Juristat, 16(11)
(1995), p. 10.
7. Carrington, Peter J., et S. Moyer.
« Trends in Youth Crime and Police Response, Pré- and Post-YOA
», Revue canadienne de criminologie, 36(1) (1994), p. 22.
8. Voir par exemple :
(1) Wiehe, Vernon. Perilous Rivalry, When Siblings BecomeAbusive,
Toronto: Lexington Books, 1990;
(2) Weissman, Eric. « Kids Who Attack Gays », Hâte Crimes:
Confronting Violence A gain st Lesbians and Gay Men, de Herek, Gregory
and Berrill, Kevin (Eds.), Newbury Park: Sage, 1992.
9. Kelly, Katherine, et Walter DeKeseredy. « The Incidence and
Prevalence of Woman Abuse
in Canadian University and Collège Dating Relationships », Cahiers
canadien s de sociologie, (18)2 (1993), p. 137-159.
lO.Totten, loc. cit.
11. Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique.
« Statistiques sur les tribunaux de la jeunesse : Faits saillants
de 1994-1995 », Juristat, 16(4) (1996), p. 4.
12.Smith, Michael. « Patriarchal
Ideology and Wife Beating: A Test of a Feminist Hypothesis »,
Violence and Victim, vol. 5 (1990), p. 257-273; Tremblay, Loeber,
et al. « Predicting Early On set on Mâle An ti-Social Behaviour
from Pre-School Behaviour », Archives of General Psychiatry,
vol. 5, p. 732-739.
13.Pearcy, Patricia. Youth/Criminal Gangs in British Columbia (B.C.:
Ministry of thé Soliciter General, 1991), p. 1-2, 6-7.
14.Mathews, Fred. Le garçon invisible : Nouveau regard sur la victimologie
au masculin : enfants et adolescents, Santé Canada, Ottawa, 1996,
p. 45-46; Modlin, Barbara, Review ofthe Family Factors Influencing
Juvénile Delinquency, for thé National Crime Prévention Council Secrétariat,
March 1995.
15. American Psychological Association. « Volume 1: Summary Report
ofthe American Psychological Association Commission on Violence and Youth
», Violence and Youth Psychology's Response (1993), p. 19.
lô.Fisher, Donald G. Family Relation ship Variables and Programs
Influendng Juvénile Delinquency, Soliciter General Canada, Ottawa,
1985.
IT.Melter, LJ. et al. « An Analysis of thé Learning Style of Adolescent
Delinquents », Journal of Learning Disabilities, Volume 77(1994),
p. 600-608.
18. Smith, loc. cit.
19. Weiler, Richard. La violence chez les jeunes et l'activité des
bandes déjeunes : réponse aux préoccupations communautaires, Solliciteur
général du Canada et ministère de la Justice du Canada, Ottawa, 1994,
p. 4.
20.Mathews, Fred. Les bandes de jeunes vues par leurs membres, Solliciteur
général du Canada, Ottawa, 1993, p. 15.
21.Zimrin, Hanita. « A Profile of Survival », Child Abuse
and Neglect, 10(3), (1986), p. 339-349.
Cet aperçu a été rédigé par Mark Totten. L'auteur
remercie Gary Falle, Velma Guvenc, Barry MacKillop, Barbara Bole, Colleen
Lundy, Dan Pare, Barb Hill et Pau la Walters de leur précieuse assistance.
Pour plus de renseignements sur la violence familiale, communiquer avec
:
Le Centre national d'information sur la violence dans la famille
Agence de santé publique du Canada
Santé Canada
Indice de l'adresse : 1918C2
Ottawa (Ontario)
K1A 1B4
Téléphone : (613) 957-2938 ou sans frais 1-800-267-1291
Télécopieur : (613) 941-8930
Téléimprimeur : (613) 941-7285 ou sans frais : 1-888-267-1233
Page d'accueil Internet : http://www.phac-aspc.gc.ca/nc-cn
Téléscripteur/ATME : (613) 952-6396 ou sans frais : 1-800-561-5643
On peut obtenir sur demande la présente publication (sur disquette,
en gros caractères, sur bande sonore ou en braille).
Octobre 1997
Notre mission est d'aider les Canadiens et les Canadiennes à maintenir
et à améliorer leur état de santé.
Santé Canada
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