Personne-ressource : Dr Brian Foster, Programme des produits
thérapeutiques (613) 957-3506 Remplaçante : Mme Marilyn Davis, Programme
des produits thérapeutiques (613) 957-6260
COMITÉ CONSULTATIF D'EXPERTS SUR
LES THÉRAPIES CONTRE
LE VIH
Téléconférence
15 février 2001
"Ces procès-verbaux ont été révisés en tenant compte de l'information
confidentielle conformément au Manuel du Conseil du Trésor - Politique
et Lignes directrices sur la Sécurité; les sections applicables de la
Loi sur l'accès à l'information sont indiquées entre crochets [] là où
l'information a été retranchée."
Procès-verbal
Membres du comité présents : Dr R. Lalonde (président),
Mme M. Atkinson, Dr J. Forbes, Dr B.
Larke, M. A. McLeod, Dre A. Rachlis, Dr K. Rosenthal
Membres ad hoc présents : Dr J. Gill, Dr
C. Powers, Dr W. Schlech, Dr P. Sestak
Absents : Dr W. Cameron, M. J. Sousa, Dre
S. Trottier
Représentants de Santé Canada et invités présents : Mme
R. Bhatia, Dr J. Bouchard, Mme M. Davis, Dr
B. Foster, Dr J. Macdonald, M. M. Méthot (ACDI), Dr
B. Murray, Mme S. Reid
B. Foster ouvre la réunion en décrivant l'objectif principal de la présente
téléconférence qui se veut une séance de compte rendu sur la 8e
Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes tenue du
4 au 8 février 2001 à Chicago. La séance se veut un forum ouvert pour
les membres réguliers et les membres ad hoc qui ont assisté à la
conférence afin qu'ils communiquent leurs réflexions et l'information
qu'ils ont recueillie à la conférence. Il sera aussi question de quelques
détails administratifs concernant le Comité consultatif d'experts (CCE).
Ø Clarification du rôle du Comité consultatif d'experts sur
les thérapies contre le VIH (CCE sur les thérapies contre le VIH) au sein
du Programme des produits thérapeutiques (PPT)
Comme la présente réunion vise à stimuler la discussion sur les tendances
actuelles et les questions d'intérêt se rapportant au mandat du Comité,
on soulève des questions sur ledit mandat et l'orientation qu'il devrait
prendre à l'avenir. La discussion qui s'ensuit tourne autour du remaniement
du PPT et de la voie que le CCE sur les thérapies contre le VIH doit prendre,
en plus de s'intéresser au rôle des membres du CCE.
Des participants se demandent si l'accent principal du mandat est compatible
avec les tendances actuelles en matière de thérapies contre le VIH. On
suggère quelques domaines dans lesquels le mandat pourrait s'orienter,
comme les effets indésirables des médicaments, la toxicité, la surveillance
et le contrôle postérieur à l'homologation.
Le Bureau de la science procède actuellement à un examen du présent CCE
et présentera un rapport au directeur général. On y mettra en corrélation
la rétroaction, les observations et les suggestions présentées par les
membres du CCE ainsi que par les membres du Groupe de travail sur les
thérapies contre le VIH et on y résumera les recommandations formulées
concernant le mandat et le fonctionnement du Comité.
Jusqu'à ce que l'examen de notre CCE soit terminé, nous ne tiendrons
aucune réunion en personne, mais le Comité continuera de se réunir par
téléconférence.
Suite à donner : B. Foster sollicitera des observations de toutes
les personnes concernées et rédigera un rapport à l'intention du directeur
général.
Ø Compte rendu de la Conférence sur les rétrovirus et les
infections opportunistes de 2001
On présente des résumés généraux de quelques-unes des communications sur
les sujets suivants :
Infection au VIH chez les enfants : transmission de la mère à l'enfant
Ø on discute de la reconstitution immunologique et des traitements
antirétroviraux hautement actifs (HAART) chez les enfants
- les signes de dysfonctionnement mitochondrial sont sensiblement fréquents
chez les enfants exposés à des médicaments antirétroviraux
- l'incidence de lipodystrophie est élevée chez les enfants
- incidence d'enfants présentant une résistance à la nevirapine (NVP)
administrée dans la période périnatale
- utilisation de trousses de dépistage rapide pour les femmes se présentant
en travail
- transmission périnatale attribuable à la non-administration de HAART
aux mères
Ø Interrogations relatives à la NVP concernant l'avis de conformité
conditionnel (AC/C) au Canada
- une étude rapporte qu'on a observé une incidence sensible de toxicité
hépatique grave lorsque la NVP est administrée en conjonction avec la
stavudine (d4T) - on doit encore suivre la question et diffuser de l'information
Ø Interruptions structurées du traitement (IST)
- les experts invités ont présenté beaucoup d'information à ce sujet
- on discute du cycle de traitement par période alternée de 7 jours -
il faut mieux définir « l'interruption de traitement », qui peut vouloir
dire quelques jours à un an - les aspects négatifs de l'IST comprennent
une détérioration rapide du système immunitaire, des syndromes d'infection
primaire et une résistance réduite - une communication a été axée sur
des essais avec suspension totale du traitement pendant 2 à 3 ans
Ø Augmentation marquée de l'utilisation de combinaisons de médicaments
non indiquées (dont la toxicité n'a pas été éprouvée)
- on doit mener des essais pharmacocinétiques et les organismes de réglementation
doivent exercer un contrôle - il faut se pencher sur les questions entourant
les causes de la toxicité fréquente liée aux traitements, notamment les
éléments des traitements susceptibles de causer la toxicité - on mentionne
la gestion des effets indésirables au moyen d'antidotes, on souligne de
nouveau que le contrôle de la toxicité des effets indésirables est un
enjeu essentiel que la conférence n'a pas vraiment réglé
Ø Autres points mentionnés :
- interactions plus nombreuses signalées avec les inhibiteurs de la
protéase amplifiés - toutes les toxicités sont fréquentes - encore beaucoup
de confusion concernant l'origine de la plupart des réactions indésirables
des médicaments
Ø On a parlé de nombreux médicaments nouveaux à la conférence,
mais on ne sait pas s'ils sont accessibles au Canada.
Tour de table
Ø Plusieurs membres du CCE assisteront à la réunion de l'Association
canadienne de recherche sur le VIH du 31 mai au 3 juin 2001. On présente
brièvement les sujets d'intérêt pour le CCE qui seront couverts à cette
réunion. Quelques membres participeront à un symposium qui sera animé
par un représentant de la Food and Drug Administration (FDA), au sujet
des vaccins contre le VIH d'un point de vue réglementaire.
Ø Une assemblée spéciale des Nations Unies (ONU) au mois de juin
sur le VIH/SIDA traitera de l'accès au traitement du point de vue des
pays en développement. Le plan d'action de l'ACDI (Agence canadienne de
développement international) pour la disponibilité des médicaments et
les traitements est posté sur le site Web de l'ACDI.
Ø Un membre ad hoc demande si l'on tiendra compte de la
sûreté et de la toxicité des agents antirétroviraux individuels
dans le mandat du CCE sur les thérapies contre le VIH.
Ø Un représentant du Groupe canadien de recherche sur le SIDA
chez les enfants mentionne que 20 participants se réuniront dans un atelier
sur le Programme de surveillance antirétroviral chez les enfants le 10
mars 2001 à l'Hôpital pour enfants malades de Toronto.
Ø On s'interroge sur le contrôle de la qualité et l'assurance
de la qualité par rapport à l'utilisation des trousses de dépistage rapide
du VIH en [Section 14]. On hésite à les utiliser, plus particulièrement
dans les milieux ruraux où elles seraient les plus bénéfiques.
Il faudra surveiller leur utilisation. L'Ordre des médecins et chirurgiens
fera diffuser des lignes directrices en guise de mesure proactive.
Ø Santé Canada demande aux membres du CCE s'ils ont connaissance
qu'on utilise l'hydroxyurée (HU) en conjonction avec des HAART dans des
thérapies contre le VIH au Canada. La monographie du produit a été modifiée.
Le produit est surtout utilisé par des médecins qui connaissent son profil
de toxicité. Selon les membres du CCE, une certaine mise en garde serait
justifiée. On suggère de verser cette information sur le site Web de Santé
Canada au lieu de la diffuser dans les lettres « Cher docteur ».
Ø On fait remarquer qu'on a besoin d'un outil fiable pour diffuser
de l'information au Canada. Les membres du Comité conviennent que des
serveurs de courriel constitueraient une meilleure méthode pour distribuer
de l'information que le site Web. Il faudrait aussi communiquer avec les
fournisseurs de services comme le Réseau communautaire d'info-traitement
SIDA. On s'interroge à savoir qui est responsable d'édifier/appliquer
une stratégie de diffusion de l'information au Canada?
Prochaine réunion : téléconférence le 20 avril 2001 à 11 h, heure de
l'Est Rédigé par : M. Davis
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