COMITÉ CONSULTATIF SUR LA GESTION (CCG)
Compte rendu de réunion
Salon Laurier, Hôtel Marriott, 100, rue Kent, Ottawa
les 1er et 2 OCTOBRE 2003
Membres du CCG
Luis Barreto, président int.
Jim Blackburn
Andrea Baumann
John Blatherwick
Ruby Grymonpre
Stuart MacLeod
Mitchell Levine
Brenda Nunns Shoemaker
Michael Tierney
Beverley Townsend
David Windross
Santé Canada
Diane Gorman, sous-ministre adjointe, Direction générale
des produits de santé et des aliments (DGPSA)
Roger Farley, directeur général (DG) Bureau de la participation
des consommateurs et du public
Susan Gardner-Barclay, directrice stratégique, Bureau des partenariats
et de l'extension
Julia Hill, DG, Direction des produits biologiques et des thérapies
génétiques (DPBTG)
Bill Leslie, Direction des produits de santé commercialisés
(DPSC) Robert Peterson, DG, Direction des produits thérapeutiques
(DPT) Phil Waddington, DG, Direction des produits de santé naturels
(DPSN)
Invités
Louise Binder, CCIT
Julie Latremouille, Rx&D
Kevin Murray, MEDEC
Conférenciers
Michèle Chadwick, Centre des politiques et des affaires réglementaires,
DPBTG
Kevin Doyle, Bureau de transformation des processus opérationnels,
DPT
Abby Hoffman, coordonnatrice exécutive, stratégies de gestion
des produits pharmaceutiques
Stephen Lucas, DG, Direction des politiques et de la planification stratégique
Marilyn Schwartz, directrice, Bureau des services opérationnels,
DPT
Animateurs
Raymonde D'Amour
Vicky Butz
Secrétariat
Gail Gervais
Denise Quesnel
Susan Tessier
Chantal Tremblay
Observateurs
Ellen Birnbaum
Jacques Bouchard
Omer Boudreau
Theresa Burke
Sultan Ghani
Brian Gillespie
David Lee
Ian Mackay
Siddika Mithani
Nancy Richards
Paul Roufail
Brigitte Zirger
le mercredi, 1er octobre 2003
1. Propos d'ouverture
À titre de président intérimaire, Luis Barretto
procède à un tour de table pour faire les présentations.
Diane souhaite la bienvenue aux membres du CCG. Elle parle des discussions
en cours sur l'idée que le CCG assume des responsabilités
plus vastes pour aider à renforcer les liens entre l'ensemble des
produits réglementés par la direction générale.
Un comité renouvelé pourrait aider la direction générale
dans sa planification stratégique et ses priorités opérationnelles,
compte tenu des demandes de changement et de dialogue continu des intervenants,
des priorités en matière de santé, des modèles
réglementaires idéaux et des structures gouvernementales.
Les membres sont invités à considérer cette évolution
au cours de l'auto-évaluation du comité le lendemain et
à indiquer une ligne de conduite à suivre relativement au
mandat et à la modification de la composition.
On parle de deux nouvelles initiatives au sein de la DGPSA. La première
est la Stratégie d'accès aux produits pharmaceutiques, dirigée
par Abby Hoffman, qui porte sur le besoin d'interconnexion dans tout le
système de santé afin que des produits approuvés
et sûrs soient à la disposition, en temps opportun, de toute
la population canadienne. La seconde est celle des Partenariats et activités
de diffusion stratégiques, sous la direction de Susan Gardner Barclay.
Le but est de gagner la confiance du public en créant des outils
et des stratégies pour dire plus efficacement à tous nos
interlocuteurs et au public qui nous sommes et ce que nous faisons.
2. Revue du procès-verbal de la réunion des 9 et 10 avril
2003 - adopté tel quel.
3. Revue de l'ordre du jour - adopté tel
quel
Julia Hill fait le point sur les activités internationales de
la DPBTG. On clarifie que la réglementation des produits biologiques
diffère de la réglementation des produits non biologiques
en ce sens que l'examen des premiers exige des épreuves de laboratoire
et des activités de mise en circulation des lots. La DPBTG a rencontré
d'autres organismes de réglementation en Australie et au Royaume-Uni
en vue d'accélérer le processus d'examen. Le National Institute
for Biological Standards and Control est également consulté
au sujet du partage d'information sur la mise en circulation de lots.
Le CCG félicite la direction pour ses efforts visant à assurer
la qualité des produits biologiques.
4. Projet sur les produits de santé à présentation
et à consonance semblables (PSPCS)
Julia Hill présente le sujet, signalant que ces produits posent
un problème depuis nombre d'années pour Santé Canada
et le milieu des soins de santé. Les produits qui possèdent
des noms semblables, mais dont les usages sont différents et qui
sont pris l'un pour l'autre par inadvertance peuvent causer du tort aux
utilisateurs. La confusion au sujet des noms serait la cause d'une erreur
de médication sur quatre. Le problème est exacerbé
par le nombre croissant de nouveaux médicaments mis sur le marché.
Michèle Chadwick, du Bureau de la politique de la DPBTG, présente
un aperçu du problème et du processus d'élaboration
d'une politique. Les membres du CCG sont invités à considérer
une série de questions pour assurer la justesse et l'exhaustivité
des questions dégagées et avoir la chance de réagir
aux options de politique et aux recommandations proposées.
Discussion :
- La surveillance des PSPCS est difficile parce que les cas ne sont
pas tous déclarés - la prévalence et l'incidence
sont inconnues.
- Il ne semble pas que la majorité des erreurs soient commises
dans les hôpitaux, elles seraient plus nombreuses dans les établissements
de soins primaires.
- Promotion nécessaire par des feuillets d'information, un site
Web, des bulletins d'information, et la sensibilisation des médecins.
- Une définition des PSPCS devrait être incluse.
- Des données canadiennes devraient être incorporées
dans l'énoncé du problème.
- Des erreurs sont commises par le personnel médical, mais aussi
par les consommateurs. Elles peuvent se produire avec des produits en
vente libre.
- L'énoncé du problème devrait clarifier la question
des similitudes dans le dosage.
- Il faut voir si le problème se situe au niveau de la rédaction
ou de l'exécution de l'ordonnance. L'accent devrait ètre
mis sur les appellations génériques, car les médecins
et les pharmaciens ont tendance à parler en termes génériques.
- Les similitudes dans l'étiquetage et l'emballage devraient
ètre considérées aussi; les options seraient un
emballage différent ou le placement sur des rayons différents.
- Il importe de savoir dans quelle mesure il s'agit d'erreurs de transcription
(lisibilité) par opposition à des erreurs de PSPCS.
- Résultat de commandes par ordinateur des médecins directement
à la pharmacie.
- L'utilisation de suffixes après le nom commercial est source
de confusion, le nom du produit devrait être écrit au long.
- L'apport des intervenants est nécessaire dans tout le processus,
les fabricants doivent être consultés.
- Songer à adopter des systèmes et des politiques établis
par d'autres organismes de réglementation au niveau international.
Considérer à quel moment la question du nom sera traitée,
de préférence au début de l'examen d'un produit.
- S'attendre à un contrôle accru des erreurs médicales.
- Considérer les conséquences financières pour
les propriétaires des produits (codage à barres, retrait
du marché).
- Explication nécessaire au sujet de la participation de Santé
Canada à d'autres initiatives de réduction des erreurs
médicales ou médicamenteuses et de leur lien avec le projet
sur les PSPCS.
Recommandation : La DGPSA devrait procéder à
l'examen et à l'approbation du nom commercial d'un
médicament au début du processus d'examen plutôt
qu'à la fin de façon à éviter que l'approbation
du produit et la délivrance de l'Avis de conformité
ne soient retardées.
Le CCG remercie SC d'être proactif dans ce dossier. Julia remercie
les membres pour leurs commentaires et promet qu'ils seront pris en considération
par le Groupe de travail sur les PSPCS, en particulier ceux voulant que
la portée du projet soit mieux articulée et que des liens
soient établis avec d'autres initiatives. La DGPSA entend dire
que les fabricants veulent être consultés tôt dans
le processus d'examen des noms afin qu'en cas de problème, le processus
d'examen ne soit pas ralenti
5. Planification stratégique à la DGPSA
Stephen Lucas présente un aperçu de la structure organisationnelle
de la DGPSA. La direction générale a été formée
en juillet 2000, dans le cadre du remaniement de SC. C'est une organisation
à vocation scientifique qui gère des programmes nationaux
comprenant 2000 employés dans cinq régions et à l'administration
centrale, à Ottawa. Les directions de programme réglementaire
sont celles des produits thérapeutiques, des produits biologiques
et des thérapies génétiques, des produits de santé
naturels, des médicaments vétérinaires, des aliments,
des produits de santé commercialisés et de l'inspectorat.
Elles sont appuyées par des bureaux horizontaux : Biotechnologie
et science, Consommation et participation du public, Politique et planification
stratégique, Affaires réglementaires et internationales,
Gestion des questions, Services de gestion, Politique et promotion de
la nutrition, Secrétariat aux litiges, Gestion et technologie de
l'information et Secrétariat de la Stratégie d'accès
aux produits thérapeutiques.
La DGPSA élaborera, mettra en application et communiquera ses
orientations stratégiques et ses principaux engagements en matière
de résultats, ses plans opérationnels et ses résultats
de rendement chaque année. La gestion du rendement s'en trouvera
améliorée et la transparence ainsi que la responsabilisation,
augmentées. La haute direction sera plus en mesure de définir,
d'atteindre et de communiquer des résultats qui sont importants
pour la population canadienne aujourd'hui, de prévoir les principaux
défis et les principales possibilités pour l'avenir, et
de s'y préparer. La DGPSA tient à ce que sa planification
stratégique soit fondée sur une approche intégrée
qui tient compte de l'apport des intéressés.
Discussion : Le CCG indique que l'amélioration
du rendement en matière de réglementation, ce qui inclut
la durée des examens, la transparence et la responsabilisation,
tout en maintenant les hautes normes de sécurité de Santé
Canada, devrait être un engagement gouvernemental et un indicateur
de rendement. L'analyse du milieu devrait inclure la surveillance des
activités des autres organismes de réglementation. Outre
l'affectation des ressources, la planification stratégique devrait
porter sur la manière dont la direction générale
trouvera les types d'employés dont elle aura besoin à l'avenir
et leur provenance. Nous devrions nous demander si nos établissements
universitaires sont encouragés à former les types de diplômés
nécessaires. Un exercice de planification s'impose entre les gouvernements
fédéral et provinciaux et le système d'éducation.
La DGPSA est encouragée à considérer l'intervention
en cas de crise (p. ex. le SRAS) dans la planification stratégique.
La transparence serait plus grande si l'avis d'experts de l'extérieur
et des intéressés était sollicité dans les
examens.
6. Aperçu de la Stratégie d'accès aux produits
thérapeutiques (SAPT)
Abby Hoffman définit son intérêt pour la SAPT comme
l'intégration des politiques réglementaires et relatives
au système de santé pour améliorer la prestation
des soins de santé à la population canadienne. La présentation
jette les bases d'un dialogue sur la meilleure façon d'atteindre
le but de la transformation réglementaire :
- en donnant suite aux améliorations souhaitées par les
intéressés dans les consultations du Bureau de la politique
publique;
- en discutant des principaux attributs d'un organisme de réglementation
moderne dans un cadre de « réglementation intelligente
»;
- en obtenant des avis sur l'élaboration d'un modèle
approprié pour l'engagement continu des intéressés.
Le but de la SAPT est d'aider à faire en sorte, avec les partenaires
et les intéressés, que les médicaments à usage
humain et les autres produits pharmaceutiques soient sûrs, de haute
qualité, efficaces sur le plan thérapeutique, utilisés
comme il se doit, accessibles sans délai et d'un bon rapport coût-efficacité.
Les objectifs du cadre de politique de la SAPT sont d'améliorer
le rendement réglementaire, de mieux contrôler la sécurité
en situation réelle par une surveillance postcommercialisation
et la communication des risques, d'améliorer l'accès aux
traitements et de contribuer à la pérennité du système
de santé.
Discussion : Le défi consiste à prendre
en charge une gamme de plus en plus grande de produits alors que les exigences
des intéressés et du public ne cessent d'augmenter. On clarifie
que les principes de la SAPT s'appliqueront aux instruments médicaux,
aux produits biologiques et aux produits de santé naturels autant
qu'aux médicaments. On reconnaît que les études et
les initiatives ont été nombreuses au cours des dix dernières
années en vue d'améliorer le processus de réglementation;
la SAPT est différente pour ce qui est du degré d'engagement
et de financement du gouvernement. Les facteurs de réussite devraient
inclure l'évitement des conflits et la communication avec le consommateur
et les professionnels de la santé. Le CCG croit qu'il est important
d'avoir un système actif de collecte de données sur la sécurité
des produits thérapeutiques utilisés. Les facteurs de réussite
relatifs aux enseignements tirés de l'expérience internationale
devraient être prioritaires.
7. Rapport de rendement de la DPT
Kevin Doyle partage certaines idées sur des façons différentes
de rendre compte de nos stratégies de gestion de la charge de travail
et de nos priorités. La DPT publie actuellement des statistiques
sur son rendement, y compris des statistiques comparant son rendement
annuel par rapport à ses objectifs. À l'heure actuelle,
les comparaisons sont contenues dans un document statistique, au lieu
d'être mises en relief dans des termes faciles à comprendre
dans un plan d'activité ou un rapport de gestion du rendement pour
l'ensemble de l'organisation. Les services d'un consultant en communications
ont été retenus pour fournir des avis sur l'amélioration
de la communication des résultats au moyen d'un résumé
accompagnant le rapport trimestriel. Le CCG est invité à
considérer :
- si nous pouvons être plus communicatifs dans nos rapports trimestriels;
- quelles sont les possibilités stratégiques que nous
pouvons explorer afin de communiquer notre message; et
- ce qui permettrait d'augmenter la valeur de nos rapports.
Discussion : Les membres conviennent qu'une meilleure
communication en ce qui a trait aux rapports de rendement est nécessaire.
Les points saillants devraient être la communication des résultats
si nous atteignons les objectifs et des explications si nous n'y arrivons
pas. Les progrès devraient être indiqués clairement.
Il est important de comprendre quelles présentations ont été
reçues et quelles décisions ont été prises.
C'est une excellente occasion d'informer les élus et le public
des progrês réalisés. Plus de texte narratif devrait
accompagner les statistiques. Un examen des résultats pour le deuxième
trimestre de 2003 montre de modestes gains de productivité. Cette
amélioration est attribuée à une ouverture et à
un engagement accrus vis-à-vis de la gestion de projets et à
une attention portée aux enseignements d'autres organismes de réglementation.
le jeudi, 2 octobre 2003
8. Retrait ordonné de médicaments du marché canadien
Bob Peterson explique que SC autorise la mise de produits sur le marché
de trois façons :
- l'avis de conformité;
- les essais cliniques; et
- le Programme d'accès spécial (PAS).
Le PAS peut autoriser dans certaines limites la mise sur le marché
de produits non approuvés au Canada, mais il ne peut servir de
conduit pour rendre accessible à toute une population un produit
en contournant le processus d'approbation normal. SC est sensible à
sa responsabilité de donner accès à solutions de
rechange lorsque des produits ne sont plus sur le marché. On présente
un document de travail préparé par Les compagnies de recherche
pharmaceutique du Canada (Rx&D), de concert avec SC et les groupes
intéressés, qui propose des meilleures pratiques pour le
retrait d'un médicament d'ordonnance du marché canadien.
Louise Binder remercie le comité de lui donner l'occasion de présenter
le point de vue du Conseil canadien des intervenants en matière
de thérapie (CCIT). L'organisme déplore que des produits
soient retirés du marché parce qu'ils sont d'une faible
valeur commerciale pour leur promoteur ou parce qu'il manque de matières
premières pour les fabriquer. Les patients atteints du VIH risquent
de contracter des infections opportunistes potentiellement mortelles,
en particulier ceux qui ne peuvent tolérer certains médicaments
ou chez qui le traitement n'est pas efficace. D'autres médicaments
doivent être mis à la disposition des patients. Les praticiens
de la santé et les patients éprouvent des difficultés
lorsque des médicaments nécessaires du point de vue médical
sont retirés du marché avec peu de préavis. Rx&D
est félicité pour les progrès accomplis en vue de
trouver une solution; on demande de commenter les pratiques proposées.
Il faudra ensuite poursuivre le dialogue, essayer de comprendre les raisons
pour lesquelles ces produits cessent d'être disponibles, chercher
à savoir comment des solutions de rechange peuvent être proposées
rapidement et analyser les conséquences de la mise au rancart de
médicaments.
Discussion : Les médicaments orphelins, qui sont
approuvés aux États-Unis, mais qui conviennent à
un nombre réduit de patients seulement, sont jugés avoir
une faible viabilité commerciale.Toutefois, ils sont approuvés
relativement facilement au Canada, et Santé Canada doit le faire
savoir. L'industrie craint que l'autorisation de la commercialisation
dans le cadre du PAS n'augmente les attentes, avec le résultat
que les hôpitaux et les régimes provinciaux se retrouveraient
dans la fâcheuse situation de ne pouvoir approuver ou financer ces
produits, dont la part de marché est devenue importante. On clarifie
qu'une plus petite société, qui reprend un médicament
abandonné, a besoin d'une licence d'établissement pour la
fabrication, mais qu'une demande intégrale n'est pas nécessaire
pour l'approbation du produit. On laisse entendre qu'une transition ordonnée
plutôt qu'un abandon serait une solution plus intégrée.
SC jouera un rôle directeur en encourageant les plus importantes
sociétés à servir de mentors aux plus petites pour
l'obtention d'un DIN. On reconnaît l'engagement de SC en faveur
d'un dialogue avec l'industrie et les associations de santé et
son rôle de facilitation pour rendre accessibles les médicaments
nécessaires. Les médicaments dont la mise sur le marché
ne serait pas autorisée pour des raisons de sécurité
pourraient être rendus disponibles par l'entremise du PAS si des
patients peuvent en profiter. On estime que 12 mois pourraient ne pas
être suffisants pour faire passer un médicament d'une société
à une autre. Les membres du CCG et Julie Latremouille feront part
de ces échanges à leurs groupes respectifs. Louise encourage
SC à faire une place aux consommateurs dans ses délibérations.
9. Auto-évaluations du CCG et avis sur les engagements futurs
Diane Gorman demande aux membres du CCG de considérer un champ
d'action plus vaste, c'est-à-dire les produits thérapeutiques
d'usage humain. La DGPSA a des groupes consultatifs, qui fournissent des
avis spécialisés sur des questions scientifiques et techniques
particulières, mais elle ne reçoit pas d'avis dans tous
les secteurs sur les processus d'affaires et de gestion. Aller de l'avant
avec la SAPT est une priorité. On demande des avis sur la manière
d'amorcer avec succès ces discussions, qui renforceront la capacité
et la responsabilisation et qui assureront la transparence. On demande
aux membres de réfléchir à des façons d'établir
des liens dans tout le système d'accès en élargissant
la composition du comité. On remercie Jim Blackburn, qui se retire
du comité, pour son style remarquable et son point de vue impartial,
des attributs appropriés pour son rôle de président.
Discussion : Les membres du CCG se disent extrêmement
heureux de l'atmosphère franche, énergique et collégiale
créée par l'entremise du comité. Ils voient l'utilité
d'interagir avec le personnel des programmes, qui dit apprécier
leurs avis. Des séances interactives sont plus intéressantes
et donnent de meilleurs résultats que seulement des présentations.
On reconnaît que l'apport du CCG aux cadres supérieurs a
été reçu et pris en compte. Ce sont les avantages
de travailler en réseau et d'apprendre à connaître
les activités de SC, puis d'en faire profiter d'autres forums professionnels.
Un suivi devrait être fait des points précédents de
l'ordre du jour s'il y a lieu.
Les DG reconnaissent unanimement la valeur des avis antérieurs
du CCG et appuient l'idée d'un mandat et d'une composition élargis
du comité. Il est proposé de consacrer la première
journée de la réunion aux questions horizontales puis la
deuxième aux questions propres à une direction en particulier,
à tour de rôle, et de voir si des sous-comités seraient
utiles. Il est question d'établir des rapports et de travailler
avec d'autres comités de la direction générale; la
possibilité de bâtir sur ce qui existe déjà
doit être explorée. Il faudrait songer sérieusement
à inclure les groupes de consommateurs et de patients, à
tenir compte des perspectives d'intervenants multiples et d'universitaires,
et à assurer une représentation pancanadienne.
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