[Centres - Agence de santé publique du Canada]

Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses

Les objectifs du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses (CPCMI) sont de faire diminuer la transmission des maladies infectieuses et d'améliorer l'état de santé des personnes atteintes. Pour ce faire, le Centre joue un rôle d'orientation national et mène, soutient et coordonne les activités de santé publique liées à la surveillance et à l'épidémiologie, aux enquêtes d'épidémies de maladies infectieuses, à la gestion des risques, à la recherche (y compris les sciences de laboratoire), à la promotion de la santé, à l'élaboration de politiques en santé publique et aux programmes de prévention et de soins. Le Centre travaille en étroite collaboration avec les provinces et les territoires du Canada, de même qu'avec des organismes internationaux, afin de soutenir de manière active les programmes internationaux d'élimination de maladies. Le Centre élabore également des lignes directrices nationales sur les maladies infectieuses.

Les principaux domaines de programme du Centre sont l'immunisation et les infections respiratoires, les infections acquises dans la communauté incluant l'hépatite C, l'hémovigilance et les infections acquises en milieu de soins de santé, les politiques, la coordination et les programmes sur le VIH/sida, ainsi que les laboratoires du VIH et de rétrovirologie.

Structure organisationnelle du Centre:

• Bureau du directeur général
• Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé
• Division des infections acquises dans la communauté
• Division des infections d'origine alimentaire, hydrique et zoonotique
• Division de l'immunisation et des maladies respiratoires
• Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida
• Laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie
• Division de la surveillance et de l'évaluation des risques

Bureau du directeur général

Le Bureau du directeur général donne aux divisions et aux programmes leur orientation stratégique générale et coordonne leurs activités. Il est responsable de trois grandes fonctions stratégiques, soit la planification d'activités, la gestion de l'information et des communications et la coordination des politiques et de la planification stratégique. Le Bureau surveille également la coordination globale, par le Centre, des affaires du Cabinet.

Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé

Par le biais d'activités de surveillance, d'évaluation des risques et de recherche ciblée, la Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé dirige l'élaboration et la promotion d'une structure nationale de gestion et de politiques pour réduire les risques de transmission d'agents pathogènes par le sang (y compris les virus de l'hépatite, les prions et les pathogènes nouveaux), d'incidents transfusionnels et d'infections résultant de la transplantation de tissus et d'organes.

La Section des infections nosocomiales et professionnelles met en oeuvre des programmes améliorés de prévention et de lutte contre les infections dans les établissements de santé et les autres établissements au service de la collectivité par la collecte, l'analyse, l'interprétation et la diffusion de renseignements épidémiologiques sur les infections nosocomiales et professionnelles dans la population canadienne, comme la surveillance des infections nosocomiales et professionnelles, les lignes directrices sur la lutte contre les infections, la résistance aux antimicrobiens et le réseau de surveillance des piqûres d'aiguilles.

La Section des pathogènes transmissibles par le sang entreprend et soutient la surveillance des pathogènes hématogènes, y compris l'hépatite virale, ainsi que les pathogènes à diffusion hématogène parasitaires et nouveaux ou réémergents. La surveillance est effectuée en collaboration avec le Laboratoire national de microbiologie (LNM). De plus, la Section mène des évaluations de risque et voit à la prévention et à la lutte contre les agents infectieux transmis par l'utilisation du sang, de produits du sang, de tissus, de cellules et d'organes, y compris les thérapies géniques et l'utilisation de cellules souches. La Section élabore et soutient activement les réseaux nationaux, les bases de données et les études de recherche, dont plusieurs sont pertinents aux pathogènes à diffusion hématogène nouveaux et émergents. Les données qui résultent de la surveillance sont traduites en renseignements sur la santé afin d'informer les décisions portant sur l'établissement de politiques et de soutenir l'élaboration et l'évaluation de stratégies d'intervention ciblées.

La Section est également responsable de la surveillance et de l'élaboration de politiques liées à la xénotransplantation. On y développe de nouvelles méthodes d'identification des virus zoophiles transmissibles à des hôtes humains et pertinents pour la xénotransplantation. On surveille l'exposition à ces agents et on évalue les mesures d'intervention possibles, pour en arriver à des recommandations en matière de politiques.

Division des infections acquises dans la communauté

La Division joue un rôle d'orientation national et coordonne les activités de surveillance, les projets de recherche orientée, les normes nationales fondées sur des preuves, l'élaboration de politiques et la diffusion de l'information sur les infections transmises sexuellement. Elle appuie une approche holistique de la santé sexuelle et génésique et travaille à maintenir l'accès aux services et aux programmes, y compris l'éducation en matière de santé sexuelle, qui aident les Canadiens à améliorer et à conserver leur santé sexuelle et personnelle. La Division collabore avec les provinces, des organisations non gouvernementales et des fournisseurs de soins de santé pour améliorer et conserver la santé sexuelle de la population canadienne en prévenant et en luttant contre les infections transmises sexuellement et les complications qu'elles entraînent, comme la stérilité et le cancer.

La Division conçoit, élabore et met en oeuvre des programmes de prévention de l'hépatite C, aide les personnes infectées/atteintes et sensibilise la population à cette maladie. De plus, elle gère les arrangements financiers de l'entente de règlement visant les personnes ayant contracté la maladie, administre le Programme de prévention, de soutien et de recherche sur l'hépatite C et supervise le transfert, aux provinces et aux territoires, des fonds destinés aux services de soins de santé liés à l'hépatite C et aux initiatives de vérification rétrospective et de retraçage. La Division sert de point central pour une approche de l'hépatite C axée sur la santé de la population; elle assure ainsi une réaction coordonnée et intégrée de la part du gouvernement fédéral.

Enfin, la Division oriente et coordonne la lutte antituberculeuse en collaboration avec des partenaires régionaux, provinciaux/territoriaux, nationaux et internationaux. Parmi les activités principales, citons l'élaboration d'une stratégie canadienne de lutte antituberculeuse, le financement et la coordination du Comité canadien de lutte antituberculeuse, de même que la préparation de rapports de surveillance sur les cas de tuberculose, sur les résultats des tests de détermination de la sensibilité aux médicaments antituberculeux et sur les cas de tuberculose et d'infection latente chez les détenus du Service correctionnel du Canada. De plus, elle subventionne la recherche ciblée, offre des conseils stratégiques sur les programmes, forme les autres ministères du gouvernement et appuie l'initiative Halte à la tuberculose, appelant à la lutte antituberculeuse dans les pays en développement.

Division des infections d'origine alimentaire, hydrique et zoonotique

La Division des infections d'origine alimentaire, hydrique et zoonotique utilise une capacité améliorée d'effectuer, à l'échelle nationale, une surveillance (collecte, analyse, interprétation et diffusion des données) et des enquêtes sur a) les maladies d'origine alimentaire et hydrique et b) sur les maladies d'origine zoonotique (maladies chez les animaux domestiques et sauvages qui ont des répercussions sur la santé humaine, comme celle causée par le virus du Nil occidental). Le travail effectué par la Division comprend le maintien et le développement d'un système national de surveillance de la salubrité des aliments et de l'eau, la prise d'initiatives à l'échelle nationale visant à améliorer la surveillance des maladies entériques et la participation à des activités de surveillance à l'échelle internationale. La Division mène et coordonne également des enquêtes sur les éclosions de maladies d'origine alimentaire et hydrique à l'échelle du Canada et fournit orientation et conseils à la demande des autorités sanitaires provinciales; elle facilite et coordonne l'analyse des risques et les activités de gestion des risques entreprises avec des partenaires internationaux, fédéraux, provinciaux et locaux; elle mène, soutient et coordonne des recherches ciblées dans des domaines critiques et décèle les risques émergents pour la santé et la sécurité des Canadiens. La Division coordonne actuellement la stratégie nationale sur le virus du Nil occidental; pour ce faire, la Division travaille, entre autres, avec des intervenants des provinces et des territoires, élabore des documents d'orientation et maintient une surveillance nationale sur la maladie.

Division de l'immunisation et des maladies respiratoires

La Division a pour objectif de réduire ou d'éliminer les maladies respiratoires pouvant être prévenues par un vaccin et les maladies respiratoires infectieuses au Canada. Avec les provinces et les territoires, elle est chargée de la surveillance à l'échelle nationale de ces maladies, y compris la grippe et le SRAS, de la surveillance des effets indésirables associés à la vaccination et de la surveillance de l'état vaccinal (y compris la mise sur pied d'un réseau de registres d'immunisation). Elle offre un appui scientifique et administratif au Comité consultatif national de l'immunisation et au Comité de la grippe pandémique. En outre, la Division mène et coordonne des enquêtes sur les épidémies de maladies respiratoires pouvant être prévenues par un vaccin et de maladies respiratoires infectieuses au Canada. Elle joue un rôle d'orientation à la demande des autorités provinciales ou territoriales en santé publique en cas d'épidémie sur leur territoire. La Division mène, soutient et coordonne la recherche appliquée en santé publique dans les domaines de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses; elle décèle les menaces nouvelles relativement à ces maladies et en informe les Canadiens. La Division collabore également avec d'autres gouvernements nationaux et organisations internationales afin de prévenir ces maladies et de lutter contre elles.

Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida

La Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida coordonne, met en oeuvre et surveille la Stratégie canadienne sur le VIH/sida. Elle oriente la Stratégie vers une vision nationale grâce à une meilleure collaboration entre tous les paliers de gouvernement, les communautés, les organisations non gouvernementales, les associations professionnelles, les institutions et le secteur privé. La Division offre également son savoir-faire national relativement aux activités clés de la Stratégie, comme la gestion stratégique, l'élaboration de politiques et le regroupement d'information, les programmes de prévention, de soins et de traitement, le marketing et les communications, de même que la surveillance et l'évaluation stratégiques.

Laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie

Le Laboratoire national du VIH et de rétrovirologie met son savoir-faire général à l'égard de l'étude et des tests de détection des rétrovirus humains et nouveaux à la disposition de ses partenaires nationaux et internationaux, dont les programmes de Santé Canada (tels ceux à vocation réglementaire), les laboratoires associés aux ministères provinciaux de la Santé et aux hôpitaux, et les laboratoires de dépistage sanguin. Il met à contribution leur expertise en matière de services d'analyse de référence pour le VIH/HTLV et de programmes nationaux et internationaux d'assurance de la qualité pour la sérologie du VIH, les analyses de charges virales et la numération des lymphocytes. En outre, le Laboratoire élabore, évalue et transfère des technologies connexes à ses partenaires nationaux et internationaux, et il offre une assistance de laboratoire aux programmes de surveillance du VIH et des MTS, en effectuant les tests spécialisés nécessaires pour l'estimation nationale de l'incidence des infections à VIH, ainsi qu'au Programme canadien de surveillance des souches et de la résistance aux médicaments ayant trait au VIH (PCSSRMV).

Division de la surveillance et de l'évaluation des risques

La Division de la surveillance et de l'évaluation des risques effectue la surveillance, à l'échelle nationale, des maladies à déclaration obligatoire et élabore des modèles d'évaluation des risques liés aux maladies infectieuses, particulièrement les risques émergents. Elle gère également des réseaux régionaux d'agents de surveillance sur le terrain afin de s'assurer des données plus à jour et plus complètes sur les maladies infectieuses. La Division recueille et analyse les données nationales de surveillance du VIH et du sida et détermine les tendances temporelles, géographiques et démographiques de l'épidémie de VIH. Elle offre également des renseignements de santé publique sur l'ampleur et la tendance de l'épidémie de VIH/sida au Canada et apporte une aide technique et financière à la recherche et à l'analyse extra-muros (y compris les enquêtes sur les épidémies), effectue de la recherche et des analyses intra-muros et organise des réunions nationales sur des questions d'importance pour l'épidémiologie et la surveillance du VIH.

[Centres - Agence de santé publique du Canada]