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![]() Tendances récentes de l'issue foeto-infantile des grossesses prolongées Shi Wu Wen, K S Joseph, Michael S
Kramer, Kitaw Demissie, Lawrence Oppenheimer,
Résumé Nous avons analysé toutes les naissances et les décès
chez les nourrissons en 1985-1987 et en 1992-1994 dans tout le Canada,
sauf l'Ontario et Terre-Neuve, afin d'évaluer l'impact potentiel
de l'augmentation récente de la fréquence du déclenchement
électif du travail pour les grossesses prolongées. Nous
avons fait un couplage probabiliste des dossiers de décès
de nourrissons (Base canadienne de données sur la mortalité)
et des enregistrements de naissance correspondants (Base canadienne de
données sur la natalité) pour les périodes 1985-1987
et 1992-1994. La mortalité foeto-infantile a chuté de 20
à 30 % entre 1985-1987 et 1992-1994 pour chaque semaine
de gestation à partir de la 37e semaine, mais aucune
réduction supplémentaire n'a été observée
dans le cas des grossesses prolongées. La mortalité foetale
et infantile liée à l'asphyxie, la cause la plus probable
de décès qui peut être prévenue par déclenchement
du travail lorsque le terme est dépassé, n'a pas diminué
pour les grossesses prolongées. Au contraire, une réduction
importante de la mortalité liée à l'asphyxie a été
observée à la 37e et à la 38e semaine
au cours des mêmes périodes. Comme les décès
intra-utérins et chez les nourrissons sont rares et que le nombre
de grossesses dépassant 42 semaines de gestation a considérablement
diminué en 1992-1994, il peut être inévitable que
les résultats soient instables sur le plan statistique lorsque
la mortalité dans ce groupe gestationnel est comparée. Introduction Une grossesse est dite prolongée lorsque la période de gestation est d'au moins 42 semaines1. La mortalité périnatale et la survenue de diverses complications obstétricales sont plus élevées dans les dépassements de terme que dans les grossesses à terme2,3. Deux stratégies générales de prise en charge ont été élaborées pour réduire le risque d'issues défavorables : déclenchement électif du travail à la 41e ou 42e semaine de gestation, ou traitement essentiellement abstentionniste accompagné d'un monitorage foetal fréquent et d'un déclenchement sélectif du travail. Les deux approches demeurent controversées4-9. Les partisans du déclenchement électif du travail citent des données d'essais comparatifs randomisés montrant que le déclenchement du travail est associé à une réduction de la mortalité périnatale4-6. On se demande cependant si les résultats provenant d'essais comparatifs rigoureux sont applicables à la pratique courante et si le recours généralisé au déclenchement systématique du travail dans les grossesses prolongées ne contribuera pas à augmenter les taux de césarienne et la fréquence d'autres interventions obstétricales7-9. Malgré ces controverses, l'utilisation du déclenchement électif du travail dans les grossesses prolongées a beaucoup augmenté au Canada depuis le début des années 1990, surtout à la 41e semaine de gestation6. Durant cette période, la seule différence apparente, à notre connaissance, dans les soins obstétricaux entre les grossesses prolongées et à terme au Canada était la tendance à déclencher le travail dans le premier cas mais non dans le second. Une étude récente d'observation semble indiquer que la
plus grande popularité du déclenchement électif du
travail dans les grossesses prolongées a contribué au déclin
de la mortalité foetale dans ce type de grossesses au Canada6.
Cette étude n'a pas évalué cependant la mortalité
infantile ni les causes de décès intra-utérins. Notre
hypothèse est la suivante : si le déclenchement systématique
et électif du travail au cours des dernières années
avait eu des répercussions importantes sur l'issue des grossesses
prolongées sous la forme d'une réduction de la mortalité
foeto-infantile, de la mortalité liée à l'asphyxie
comparativement à d'autres causes de décès et de
la mortalité périnatale par rapport à la mortalité
post-néonatale, cet effet serait plus manifeste dans le cas des
grossesses prolongées que dans les grossesses à terme. Nous
avons effectué une étude épidémiologique comportant
un couplage des fichiers sur les naissances et les décès
de nourrissons pour vérifier cette hypothèse. Méthodologie Nous nous sommes servis des données sur les naissances vivantes et les mortinaissances de la Base canadienne de données sur la natalité10 de Statistique Canada pour les années 1985-1994 et des données sur la mortalité foeto-infantile de la Base canadienne de données sur la mortalité pour les années 1985-1995. La mortalité foetale concerne les enfants mort-nés dont le poids à la naissance est >= 500 g ou dont l'âge gestationnel était de >= 20 semaines; la mortalité néonatale englobe les décès d'enfants nés vivants avant la 28e journée complète de vie, la mortalité post-néonatale désigne la mortalité pendant la période qui s'étend de la 29e à la 364e journée complète de vie, et la mortalité infantile comprend les décès d'enfants nés vivants avant la 364e journée complète de vie. Un couplage probabiliste a été effectué à l'aide des méthodes déjà validées pour établir un lien entre les enregistrements de décès de nourrissons et les enregistrements de naissance correspondants11,12. Lorsque des couplages posaient des problèmes, nous avons effectué un examen manuel des documents pertinents d'enregistrement des naissances et des décès. Les naissances en Ontario ont été exclues de l'analyse à cause de problèmes connus de qualité des données13. Les naissances à Terre-Neuve n'ont pas non plus été incluses dans l'analyse des tendances temporelles, parce que nous ne disposions pas de données pour cette province avant 1991. Les renseignements dans les fichiers couplés de naissances vivantes et de décès de nourrissons ont fait l'objet de vérifications internes de la qualité des données, notamment de mesures visant à exclure les enregistrements en double. Les données couplées sur les naissances et les décès ont permis la création de cohortes de naissances assorties de données de contrôle sur la mortalité au cours de la première année de vie. Nous avons ainsi suivi les enfants nés en 1985 tout au long de 1986 pour pouvoir calculer les taux de mortalité infantile. Aussi, même si la deuxième cohorte de naissances établie englobait les naissances vivantes en 1994, le suivi de la mortalité infantile chez les nouveau-nés de cette cohorte s'est prolongé jusqu'en 1995. Pour les besoins de l'étude actuelle, seuls les enfants nés à terme ou ayant dépassé leur terme (c.-à-d. 37 semaines ou plus de gestation) ont été inclus dans l'analyse. Comme la mortalité foeto-infantile n'a cessé de diminuer au cours de la période d'étude de 10 ans et comme les différences entre les années successives étaient faibles, nous avons combiné les données sur les naissances entre 1985-1987 et les naissances entre 1992-1994 pour accroître la stabilité statistique des estimations. Nous avons calculé les taux de mortalité foetale, néonatale, post-néonatale et les taux de mortalité foeto-infantile globaux pour chaque semaine de gestation dans les deux périodes étudiées. Les risques relatifs et les intervalles de confiance à 95 % ont servi à comparer les taux de mortalité d'une période d'étude à l'autre, la période 1985-1987 servant de référence. Nous avons analysé de plus la mortalité foeto-infantile associée à l'asphyxie, sur laquelle le déclenchement du travail aurait probablement le plus d'impact. Une seule cause sous-jacente de décès est consignée dans la Base canadienne de données sur la mortalité de Statistique Canada, qui est codée suivant le système de classification de la CIM-9 (Classification internationale des maladies). Nous avons utilisé le système de classification adopté par l'International Collaborative Effort on Perinatal and Infant Mortality14 pour regrouper les codes avec les entités cliniques qui peuvent mener directement ou indirectement à des décès par asphyxie. Au nombre de ces entités cliniques figurent la mort de la mère (CIM-9 761.6), la présentation anormale avant le travail CIM-9 761.7), le placenta praevia ou d'autres anomalies du placenta (CIM-9 762.0-762.2), la procidence du cordon ou des affections du cordon ombilical, autres et sans précision (CIM-9 762.4, 762.5, 762.6), l'accouchement et l'extraction par le siège (CIM-9 763.0), les troubles en rapport avec une longue gestation et un poids élevé à la naissance (CIM-9 766), un traumatisme obstétrical (CIM-9 767), l'hypoxie intra-utérine et l'asphyxie à la naissance (CIM-9 768), le syndrome d'aspiration massive (CIM-9 770.1), l'hémorragie sous-arachnoïdienne (CIM-9 772.2), les convulsions du nouveau-né (CIM-9 779.0), et le coma ou d'autres signes cérébraux anormaux (CIM-9 779.2). Nous avons examiné l'impact sur la mortalité selon l'âge gestationnel que pouvait avoir la reclassification de l'âge gestationnel des enfants nés après terme, à cause du recours plus fréquent au déclenchement du travail à la 41e semaine de gestation ou après6, puis nous avons effectué une analyse parallèle combinant toutes les naissances après 41 semaines ou plus et avons comparé les résultats avec ceux de l'analyse principale où les regroupements par âge gestationnel étaient plus détaillés (37, 38, 39, 40, 41, 42 et >= 43 semaines de gestation). Résultats Le nombre de naissances et de décès est présenté aux tableaux 1 et 2. Le nombre de naissances après 37, 38, 39 et 41 semaines de gestation était proportionnellement plus élevé par rapport à l'ensemble des naissances en 1992-1994 qu'en 1985-1987, mais la proportion diminuait après 40 semaines et, en particulier, après 42 et >= 43 semaines (tableau 1). Le tableau 3 présente les résultats de la comparaison des taux de mortalité foeto-infantile entre 1985-1987 et 1992-1994. Le taux de mortalité foetale après 37 semaines a diminué de 28 % entre 1985-1987 et 1992-1994. La réduction des taux de mortalité foetale était de plus en plus importante à partir de la 40e semaine, les taux étant réduits de 12 %, 15 %, 20 % et 35 % après la 40e, 41e, 42e et passé la 43e semaine de gestation, respectivement. Par ailleurs, la baisse de la mortalité néonatale était plus prononcée après 40 semaines (diminution de 39 % en 1992-1994 par rapport à 1985-1987, voir le tableau 3). Comparativement au nombre de naissances après 40 semaines, les baisses étaient plus faibles après 37, 38, 39 et 41 semaines, et il n'y avait pas de réduction statistiquement significative après 42 semaines (RR 0,94, IC à 95 % 0,64-1,37). À >= 43 semaines, une augmentation non significative a même été relevée. La mortalité post-néonatale déclinait après chaque semaine de gestation en 1992-1994 par rapport à 1985-1987; cette baisse était la plus notable après 41 semaines ou plus de gestation. Le taux de mortalité foeto-infantile avait diminué de 20 à 30 % après chaque semaine de gestation en 1992-1994 par rapport à 1985-1987. La réduction après 41 semaines ou plus de gestation était légèrement supérieure à celle observée après 37 à 40 semaines, surtout à cause de la plus forte baisse des taux de mortalité post-néonatale pour ces durées de gestation. De façon générale, la mortalité foeto-infantile associée à l'asphyxie était plus faible en 1992-1994 qu'en 1985-1987. La différence n'était cependant statistiquement significative que pour les 37e et 38e semaines de gestation. Les résultats de l'analyse combinant toutes les naissances après 41 semaines ou plus de gestation (deuxième rangée du bas, tableau 3) concordaient en général avec ceux obtenus à l'aide de catégories plus détaillées pour les grossesses prolongées. |
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Analyse Notre étude a mis en évidence une augmentation modérée de la proportion d'accouchements après 41 semaines de gestation et une diminution importante de cette proportion après 42 semaines et après >= 43 semaines en 1992-1994 par rapport à 1985-1987. Ces changements sont probablement attribuables en partie à une meilleure évaluation de l'âge gestationnel grâce au recours plus fréquent à l'échographie en début de grossesse15,16, bien que la plus grande fréquence du déclenchement du travail après >= 41 semaines ait nul doute joué également un rôle. Bien que nous n'ayons pas de données sur le déclenchement du travail, une étude récente a fait ressortir une augmentation notable des taux de déclenchement du travail après 41 semaines à partir du début des années 1990 dans la majorité des hôpitaux canadiens étudiés6. La popularité croissante du déclenchement du travail dans le cas des grossesses prolongées après 1991 est probablement motivée en partie du moins par la publication de données d'essais comparatifs randomisés en faveur de cette pratique4,5 et par l'accès accru à des gels intracervicaux et vaginaux à base de prostaglandine pour faciliter la maturation du col6. Durant la même période, nous avons observé une réduction relativement plus importante (mais statistiquement non significative) de la mortalité foetale après >= 41 semaines de gestation comparativement au taux après la 40e ou la 39e semaine. Cette observation concorde avec les résultats d'une étude canadienne récente6. Il convient de noter que la baisse de la mortalité néonatale
n'était pas plus marquée après 41 semaines qu'après
40 semaines, et qu'aucune diminution n'a été relevée
après 42 ni après >= 43 semaines; en fait, après La réduction de la mortalité post-néonatale en 1992-1994 par rapport à 1985-1987 était plus marquée après >= 41 semaines qu'après 37 à 40 semaines (tableau 3). Cette observation diffère des résultats d'essais comparatifs randomisés de l'efficacité du déclenchement du travail dans les grossesses prolongées qui ont porté sur la mortalité périnatale4. Il est possible que le déclenchement du travail contribue de façon plus importante à réduire la mortalité post-néonatale que la mortalité périnatale. Si c'est le cas, l'évaluation de l'efficacité du déclenchement du travail dans les grossesses prolongées devrait être élargie pour inclure la période post-néonatale. Nous avons avancé l'hypothèse que le déclenchement du travail dans les grossesses prolongées aurait le plus d'impact sur la mortalité et la morbidité foeto-infantiles associées à l'asphyxie. Les réductions observées de la mortalité foeto-infantile attribuables à des troubles liés à l'asphyxie n'étaient cependant pas plus importantes après >= 41 semaines qu'à 40 semaines (tableau 3). Durant la période d'étude, la définition clinique de certaines affections liées à l'asphyxie telles que la détresse respiratoire peut avoir changé. Toutefois, notre étude antérieure basée sur les données consignées lors du départ de l'hôpital a montré que l'incidence de certains diagnostics codés comme la détresse respiratoire et le syndrome d'aspiration massive était assez stable durant la période visée par notre étude17. De plus, comme nous utilisons une définition assez large et englobante des décès associés à l'asphyxie, un tel changement dans la définition clinique a probablement eu un retentissement limité sur les résultats de notre étude. Les résultats basés sur la population que nous vous avons obtenus devraient mieux refléter la pratique courante que les essais comparatifs. Nous reconnaissons les limites inhérentes à toute étude d'observation reposant sur des bases de données administratives. Des erreurs risquent de se glisser dans le codage de ces données18, erreurs qui peuvent être aléatoires ou résulter de biais systématiques. La méthodologie propre à une étude d'observation et l'absence d'information sur le déclenchement du travail dans les données fait en sorte que toute inférence concernant la relation entre le déclenchement du travail et la mortalité foeto-infantile est nécessairement indirecte. Qui plus est, comme les décès intra-utérins et les décès de nourrissons sont rares et que le nombre de grossesses dont le terme dépasse 42 semaines a diminué considérablement entre 1992 et 1994, il est inévitable d'obtenir des résultats statistiquement instables lorsqu'on compare la mortalité dans ce groupe de grossesses. Nos résultats sont néanmoins plausibles sur le plan biologique. L'âge gestationnel approprié pour le déclenchement
varie selon les essais et les lignes directrices. Dans le survol systématique
effectué par Cochrane, il ressort des essais que le déclenchement
du travail contribue à réduire la mortalité périnatale
seulement s'il est pratiqué après 42 semaines de gestation4.
La Société des obstétriciens et gynécologues
du Canada avait recommandé au départ que l'on offre aux
femmes entre la 41e et la 42e semaine de grossesse
un déclenchement électif du travail19; en pratique,
la tendance a été de provoquer l'accouchement plus près
de la 41e semaine que de la 42e semaine6.
La principale difficulté dans la prise en charge des grossesses
prolongées tient peut-être à la détermination
du moment exact où le terme devient «dépassé»9.
Il est ainsi difficile d'établir un point limite rigide et arbitraire
pour le déclenchement du travail. Remerciements Nous tenons à remercier les directeurs des registres de l'état
civil des provinces et des territoires qui nous ont donné accès
à leurs fichiers de données. Cette étude a été
menée sous les auspices du Système canadien de surveillance
périnatale. Références 1. Bakketeig L, Bergjo P. Post-term pregnancy: magnitude of the problem. Dans : Chalmers I, Enkin M, Keirse MJNC, éds. Effective care in pregnancy and childbirth. Oxford (UK): Oxford University Press, 1989, pp. 765-75. 2. McClure Browne JC. Postmaturity. Am J Obstet Gynecol 1963;85:573-82. 3. Shime J, Gare DJ, Andrews J, Bertrand M, Salgado J, Whillans G. Prolonged pregnancy: surveillance of the fetus and the neonate and the course of labour and delivery. Am J Obstet Gynecol 1984;148:547-52. 4. Cowley P. Interventions for preventing or improving the outcome of delivery at or beyond term [survol de Cochrane]. Dans : The Cochrane Library; Issue 1, 1999. Oxford: Update Software. 5. Hannah ME, Hannah WJ, Hellman J, Hewson S, Milner R, Willan A and the Canadian Multicenter Post-term Pregnancy Trial Group: Induction of labour as compared with serial antenatal monitoring in post-term pregnancy. N Engl J Med. 1992; 326: 1587-92. 6. Sue-A-Quan AK, Hannah ME, Cohen MM, Foster GA, Liston RM. Effect of labour induction on rates of stillbirth and cesarean section in post-term pregnancies. Can Med Assoc J 1999;160:1145-9. 7. Luther ER. Post-dates and induction: Where are we now? Reproductive Care Program of Nova Scotia Newsletter, June 1996. 8. Keirse MJNC. Post-term pregnancy: New lessons from an unresolved debate. Birth 1993;20:102-5. 9. Sanders N, Paterson C. Effect of gestational age on obstetric performance: when is "term" over? Lancet 1991;338:1190-2. 10. Fair ME et Cyr M. La base de données canadienne sur les naissances : un nouvel outil de recherche pour étudier l'issue de la grossesse. Rapports sur la santé 1993; 5: 281-90. 11. Howe GR, Lindsay J. A generalized iterative record linkage computer system for use in medical follow-up studies. Computer and Biomed Res 1981;14:327-40. 12. Smith ME, Silins J. Generalized iterative record linkage system. Dans : Proceedings of the American Statistical Association, Social Statistics Section, 1981:128-37. 13. Joseph KS, Kramer MS. Recent trends in infant mortality rates and proportions of low-birth-weight live births in Canada. Can Med Assoc J 1997;157:535-41. 14. Cole S, Hartford RB, Bergsjo P, McCarthy B. International Collaborative Effort (ICE) on birth weight, plurality, perinatal and infant Mortality. Acta Obstet Gynecol Scand 1989;68:113-7. 15. Kramer MS, McLean FH, Boyd ME, Usher RH. The validity of gestational age estimation by menstrual dating in term, preterm and post-term gestations. JAMA 1988;260:3306-8. 16. Goldenberg RL, Davis RO, Cutter GR, Hoffman HJ, Brumfield CG, Foster JM. Prematurity, postdates, and growth retardation: the influence of use of ultrasonography on reported gestational age. Am J Obstet Gynecol 1989;160:462-70. 17. Wen SW, Liu S, Fowler D. Trends and variations in neonatal length of in-hospital stay in Canada. Can J Public Health 1998;89:115-9. 18. Huston P, Naylor CD. Health services research: Reporting on studies using secondary data sources. Can Med Assoc J 1996;155:1697-702. 19. SOGC. Opinion d'un comité. La grossesse prolongée. Avril 1994:29.
Références des auteurs Shi Wu Wen, Bureau de la santé génésique et de la
santé de l'enfant, Centre de développement de la santé
humaine, Santé Canada, Ottawa, Ontario; et Département d'obstétrique
et de gynécologie et Programme d'épidémiologie clinique,
Université d'Ottawa, Ottawa, Ontario |
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Dernière mise à jour : 2002-10-02 | ![]() |