Agence de santé publique du Canada / Public Health Agency of Canada
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Volume 19, No3- 2000

 

  Agence de santé publique du Canada

Information sur les ressources
Sommaire des lignes directrices applicables au dépistage du cancer

Tammy L. Lipskie


Introduction

Le dépistage, tel qu'il est défini dans l'ouvrage Dictionary of Epidemiology1, «permet de distinguer les personnes apparemment en bonne santé qui sont probablement atteintes d'une maladie de celles qui ne le sont probablement pas. Un test de dépistage n'est pas destiné à avoir une fin diagnostique. Les personnes présentant des résultats positifs ou suspects doivent être adressées à leur médecin qui posera un diagnostic et prescrira le traitement nécessaire.» [traduction]

Les lignes directrices et les programmes relatifs à la détection précoce ou au dépistage du cancer s'appuient sur l'hypothèse selon laquelle on accroît les chances de guérison si le cancer est diagnostiqué et traité dans les premiers stades de la maladie. Toutefois, la détection précoce du cancer présente également des inconvénients qui doivent être pris en considération lors de l'évaluation et de l'établissement des lignes directrices et des programmes. Prorok et coll.2 résument ainsi les avantages et les inconvénients du dépistage du cancer (voir le tableau sans titre).

Le Bureau du cancer du Laboratoire de lutte contre la maladie de Santé Canada a compilé un sommaire des lignes directrices existantes pour la détection précoce de différents cancers. Des recommandations ont été formulées par des organisations gouvernementales ou non gouvernementales, des organismes de santé et des associations professionnelles. Bon nombre d'organisations fondent leurs lignes directrices sur les données probantes les plus récentes et les mettent périodiquement à jour au fur et à mesure que de nouvelles preuves deviennent disponibles. Par conséquent, il est dans notre intention de réviser cette compilation dans l'avenir afin d'intégrer les mises à jour qui auront été faites.

Les lignes directrices applicables à la détection précoce du cancer sont répertoriées dans les tableaux qui suivent pour douze sièges de cancer différents : sein, col utérin, prostate, côlon et rectum, ovaire, peau, testicule, estomac, poumon, pancréas, vessie et cavité buccale.

 


Avantages

Inconvénients

Pronostic amélioré pour certains cas détectés par dépistage Morbidité plus longue pour les cas dont le pronostic n'est pas modifié
Traitement moins radical requis pour guérir certains cas Traitement excessif des anomalies limites
Effet rassurant pour ceux qui obtiennent des résultats négatifs au test Faux réconfort pour les personnes obtenant des résultats faussement négatifs
  Morbidité inutile pour les personnes présentant des résultats faussement positifs
  Danger du test de dépistage
Économies sur le plan des ressources Coûts en ressources
Source : Tableau 1 dans Prorok PC, Chamberlain J, Day NE, Hakama M, Miller AB. UICC workshop on the evaluation of screening programs for cancer. Int J Cancer 1984;34(1):1-4
Traduction avec la permission de John Wiley & Sons, Inc., tous droits réservés

TABLEAU 1

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer du sein

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
MAMMOGRAPHIE ET EXAMEN CLINIQUE DES SEINS (ECS)
La mammographie ne devrait pas être introduite avant que l'on dispose des ressources nécessaires pour procéder à un dépistage efficace et fiable chez 70 % des femmes dans le groupe des 50 à 69 ans; un dépistage effectué une fois tous les 2-3 ans donne les meilleurs résultats Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la Santé 1995 (3)
Entre 50 et 70 ans, une mammographie effectuée tous les 1-3 ans peut réduire la mortalité
Le rapport coût-efficacité du dépistage effectué tous les 2-3 ans se compare avantageusement à celui de bon nombre d'autres interventions médicales
L'examen clinique des seins (ECS) n'est pas nécessairement un complément rentable de la mammographie dans un programme de haute qualité
Évaluation des preuves scientifiques disponibles UICC (Union internationale contre le Cancer) 1990(4)
D'après les données disponibles, le dépistage mammographique chez les femmes âgées de plus de 50 ans aurait un effet bénéfique
Les preuves disponibles sont insuffisantes pour déterminer l'effet de l'ECS
Évaluation des preuves scientifiques disponibles Advances in Cancer Screening 1996(5)
L'ECS doit être inclus dans l'examen physique systématique
Après 40 ans, mammographie annuelle
Après 50 ans, on pourrait espacer les examens à des intervalles de 2 ans
Porter une attention particulière aux personnes présentant un risque plus élevé
Évaluation des preuves scientifiques disponibles Cancer Medicine 1997(6)
Entre 50 et 69 ans, proposer et encourager la participation au dépistage par mammographie, ECS et auto-examen des seins (AES) [avec démonstration et surveillance] tous les 2 ans dans des centres spécialisés Évaluation des preuves scientifiques disponibles Position canadienne

Association canadienne de santé publique
1989(7)

1989(8)
Après 20 ans, ECS annuel
Entre 50 et 74 ans, mammographie tous les 2 ans dans des centres spécialisés
Après 70 ans, poursuivre sur une base annuelle si en bonne santé
Entre 40 et 49 ans, accueil dans des centres spécialisés après considération des effets connus du dépistage des femmes dans ce groupe d'âge
Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus British Columbia Cancer Agency 1997(9)
Les mammographies effectuées dans des centres spécialisés doivent être complétées par l'ECS et l'AES
Avant l'âge de 50 ans, la mammographie n'est pas recommandée sur une base régulière
Entre 40 et 49 ans, mammographie annuelle en cas de risque additionnel
Entre 50 et 70 ans, mammographie annuelle
Après l'âge de 70 ans, répétée chaque année si la personne est en bonne santé
Les membres du Comité débattent des preuves scientifiques disponibles afin de parvenir à un consensus College of Physicians and Surgeons of British Columbia 1995(10)
Entre 50 et 69 ans, mammographie et ECS tous les 2 ans
Pour l'instant, les preuves sont insuffisantes pour inclure également les femmes âgées de moins de 50 ans
Évaluation des preuves scientifiques disponibles Conseil d'évaluation des technologies de la santé du Québec 1998(11)
Entre 50 et 69 ans, mammographie et ECS annuels dans des centres spécialisés Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique 1994(12)
Entre 50 et 69 ans, mammographie seulement ou avec ECS tous les 1-2 ans Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
US Preventive Services Task Force


American Academy of Family Physicians
1996(13)



1997(14)
Entre 40 et 49 ans, informer des risques et des avantages de la mammographie et de l'ECS Évaluation des preuves scientifiques disponibles American Academy of Family Physicians 1997(15)
Entre 50 et 69 ans, mammographie tous les 2 ans, combinée à un ECS annuel (les femmes à haut risque doivent adapter la fréquence des examens avec l'aide de leur médecin) Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Société canadienne du cancer

Société canadienne du cancer-division de l'Ontario et Collège des médecins de famille de l'Ontario
1996(16)

1995(17)
Entre 40 et 49 ans, le dépistage n'est pas recommandé
Entre 50 et 69 ans, mammographie tous les 2 ans dans des centres spécialisés à de telles fins
Après 70 ans, le médecin traitant doit décider de la pertinence du dépistage
Tout groupe d'âge, ECS annuel
Évaluation des preuves scientifiques disponibles Collège des médecins du Québec 1997(18)
Après 50 ans, ECS et mammographie de dépistage annuels Non disponible British Columbia Medical Association 1994(19)
Après 50 ans, mammographie au moins tous les 2 ans
Mammographie annuelle à commencer avant l'âge de 50 ans pour celles qui présentent de forts antécédents familiaux
Décision du Conseil après discussion du Comité et des experts sur les preuves scientifiques disponibles Medical Society of Prince Edward Island 1990(20)
Entre 40 et 50 ans, mammographie tous les 1-2 ans
Après 50 ans, mammographie annuelle
Inclure l'ECS dans le bilan de santé général annuel
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels American College of Obstetricians and Gynecologists 1993(21)
Après 40 ans, mammographie régulière tous les 1-2 ans
Entre 50 et 69 ans, des données probantes montrent que la mammographie régulière réduit la mortalité par cancer du sein
Après 70 ans, on dispose d'informations insuffisantes sur l'efficacité de la mammographie
Les médecins doivent être conscients du fait que certains cancers du sein palpables ne sont pas visibles sur les mammogrammes
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute (É.-U.) 1997(22)
1998(23)
Adapter la fréquence des examens si la patiente est âgée de plus de 40 ans et a des antécédents de cancer chez des parents au premier degré, a des antécédents familiaux de cancer débutant avant l'âge de 40 ans, a plus de 70 ans, ou encore si elle a été exposée aux rayonnements dans sa jeunesse Décision de la haute direction basée sur l'évaluation combinée des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels College of Physicians and Surgeons of Manitoba 1998(24)
Entre 20 et 40 ans, ECS tous les 3 ans, puis chaque année après 40 ans
Dès 40 ans, mammographie annuelle*
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
Adhésion aux critères de l'American Cancer Society
American Cancer Society


American College of Radiology
1992(25)
1997(26)*

1998(27)
Objectif : mammographie annuelle pour 70 % des femmes âgées de 50 à 69 ans, et proposer d'accroître le nombre de personnes soumises à une mammographie de dépistage grâce à l'accès universel à des centres spécialisés Non disponible British Columbia Ministry of Health and Ministry Responsible for Seniors 1997(28)
Tout programme national de lutte contre le cancer devrait évaluer (dans la mesure du possible) la possibilité d'effectuer un ECS chez les femmes âgées de 40 à 60 ans Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la Santé 1995(3)
AUTO-EXAMEN DES SEINS (AES)
Tout programme national de lutte contre le cancer doit encourager l'AES Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la Santé 1995(3)
Après 19 ans, information au sujet de l'AES Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels American College of Obstetricians and Gynecologists 1998(29)
Il faut encourager les femmes à effectuer chaque mois un AES Évaluation des preuves scientifiques disponibles Cancer Medicine 1997(6)
Tous les ages, encourager à effectuer l'AES Évaluation des preuves scientifiques disponibles Collège des médecins du Québec 1997(18)
Après 20 ans, AES tous les mois, quelques jours après la fin des menstruations Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Société canadienne du cancer 1996(16)
1994(30)
Après 20 ans, AES mensuel Non disponible
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
British Columbia Medical Association
American Cancer Society
1994(19)

1992(25)
Encourager l'AES mensuel pendant les menstruations ou une semaine après Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus British Columbia Cancer Agency 1997(9)
Les preuves de l'utilité de l'AES sont limitées; on considère qu'il s'agit plutôt d'un complément qu'une méthode permettant de remplacer l'ECS et la mammographie Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute (É.-U.) 1998(23)
LES PROGRAMMES PROVINCIAUX CANADIENS DE DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN
Objectif : entre 50 et 70 ans, mammographie annuelle
Groupe d'âge admissible : 40-49 ans et 80 ans et plus
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Colombie-Britannique 1998(31)
Objectif : entre 50 et 69 ans, mammographie tous les 2 ans, avec informations sur l'AES; et/ou démonstration de la technique
Groupe d'âge admissible : 40-49 ans et 70 ans et plus, sur recommandation orale ou écrite du médecin
Décision du Comité basée sur l'évaluation des experts sur les preuves scientifiques disponibles

Non disponible
Alberta



Nouveau-Brunswick
1998(31)



1998(31)
Groupe d'âge cible : 50-69 ans pour la mammographie tous les 2 ans avec ECS et information sur l'AES et/ou démonstration de la technique Non disponible
Non disponible
Un comité provincial d'experts évalue les preuves scientifiques disponibles
Manitoba
Yukon
Terre-Neuve et Labrador
1998(31)
1998(31)
1998(31)
Groupe d'âge cible : 50-69 ans pour la mammographie tous les 2 ans avec ECS et information sur l'AES et/ou démonstration de la technique
Groupe d'âge admissible : 70 ans et plus
Non disponible Saskatchewan 1998(31)
Groupe d'âge cible : 50-69 ans pour la mammographie tous les 2 ans avec ECS et information sur l'AES et/ou démonstration de la technique
Groupe d'âge admissible : 70 ans et plus
Non disponible Ontario 1998(31)
Groupe d'âge cible : 50B69 ans pour la mammographie tous les 2 ans
Groupe d'âge admissible : 40B49 ans et 70 ans et plus, sur recommandation du médecin
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Québec 1998(31)
Groupe d'âge cible : 50B69 ans pour la mammographie tous les 2 ans avec ECS et information sur l'AES et/ou démonstration de la technique
Groupe d'âge admissible : 40B49 ans et 70B74 ans
Non disponible
Non disponible
Nouvelle-Écosse
Île-du-Prince-Édouard
1998(31)
1998(31)


TABLEAU 2

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer du col utérin

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
Si les ressources sont limitées, fixer comme objectif que chaque femme subisse un test de Pap entre 35 et 40 ans
Si l'on dispose de ressources plus importantes, hausser la fréquence à une fois tous les 10 ans, puis tous les 5 ans pour les femmes âgées de 35 à 55 ans
Idéalement, il faudrait subir un test de Pap tous les 3 ans entre 25 et 60 ans
Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la Santé 1995(3)
On obtient une efficacité presque maximale avec un programme à couverture très large prévoyant un test de Pap tous les 3-5 ans dès l'âge de 25 ans jusqu'à l'âge de 60 ans Évaluation des preuves scientifiques disponibles UICC (Union internationale contre le cancer) 1990(4)
En effectuant un test de Pap à partir de l'âge de 25 ou 30 ans tous les 5 ans jusqu'à 60 ans, on obtient une réduction quasi-maximale du risque de cancer du col utérin Évaluation des preuves scientifiques disponibles Advances in Cancer Screening 1996(5)
Effectuer un test de Pap dès que la personne est active sexuellement ou à l'âge de 18 ans; ensuite, après 2 frottis annuels normaux, effectuer le test tous les 3 ans jusqu'à l'âge de 69 ans; considérer une fréquence plus élevée pour celles qui présentent les facteurs de risque suivants : relations sexuelles avant l'âge de 18 ans, multiplicité des partenaires sexuels, tabagisme ou statut socio-économique (SSE) défavorisé Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude sur l'examen médical périodique 1994(12)
Effectuer un test de Pap dès que la personne est active sexuellement ou à l'âge de 18 ans puis, après 2 frottis annuels normaux, effectuer le test tous les 3 ans jusqu'à l'âge de 69 ans Non disponible Atelier national sur le dépistage du cancer du col utérin 1991(32)
Effectuer un test de Pap dès que la personne est active sexuellement ou à l'âge de 18 ans puis, après 2 frottis normaux, effectuer le test tous les 3 ans jusqu'à l'âge de 69 ans, sous réserve de l'existence d'un système de rappel et d'assurance de la qualité intégré au programme de dépistage organisé
Chez les femmes de plus de 67 ans n'ayant jamais subi de dépistage, effectuer 2 frottis vaginaux à des intervalles de 6 mois, et cesser si les résultats sont normaux
Évaluation des preuves scientifiques disponibles Cervical Cancer Prevention Network 1998(33)
Après l'âge de 18 ans ou si la personne est active sexuellement, il faut effectuer régulièrement des frottis vaginaux et des examens physiques, dont la fréquence doit être établie en consultation avec le médecin
D'après les preuves disponibles, il semble plus que plausible que le dépistage régulier par le test de Pap permette de réduire la mortalité; toutefois, on ignore à partir de quel âge (limite supérieure) ce dépistage cesse d'être efficace
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute (É.-U.) 1997(34)




1998(35)
Test de Pap chez les femmes sexuellement actives (ou commençant à l'âge de 18 ans) qui possèdent un col utérin, au moins tous les trois ans jusqu'à l'âge de 65 ans si les dépistages réguliers précédents ont toujours été normaux Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels US Preventive Services Task Force 1996(13)
On dispose de preuves insuffisantes en ce qui concerne le recours à la cervicographie ou à la colposcopie et le dépistage de l'infection par le virus du papillome humain Combinaison de l' évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels US Preventive Services Task Force 1996(13)
Après l'âge de 18 ans ou si la personne est active sexuellement, il faut effectuer un test de Pap à la fréquence recommandée par le médecin, mais la plupart préconisent d'effectuer cet examen tous les ans jusqu'à l'âge de 35 ans et, si les résultats sont normaux, tous les 3 ans jusqu'à l'âge de 69 ans Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Société canadienne du cancer 1994(30)
Test de Pap dès le début de l'activité sexuelle ou à l'âge de 18 ans puis, après 2 frottis annuels normaux, tous les 3 ans jusqu'à l'âge de 69 ans
Test annuel en l'absence de programme organisé s'il est peu probable que la patiente se présente à nouveau sans rappel formel
Évaluation des preuves scientifiques disponibles Gouvernement de la Saskatchewan 1997(36)
Tests de Pap réguliers dès le début de l'activité sexuelle et jusqu'à l'âge de 69 ans Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Société canadienne du cancer-division de l'Ontario et Collège des médecins de famille de l'Ontario 1995(17)
Test de Pap dès le début de l'activité sexuelle ou après l'âge de 18 ans puis, après au moins 3 tests annuels consécutifs normaux, tous les 3 ans jusqu'à l'âge de 69 ans; considérer une fréquence plus élevée pour les femmes présentant des facteurs de risque suivants : rapports sexuels avant l'âge de 18 ans, multiplicité des partenaires sexuels, tabagisme, SSE défavorisé ou maladies transmises sexuellement (MTS) Décision de la haute direction basée sur une combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels College of Physicians and Surgeons of Manitoba 1998(24)
Après 3 frottis vaginaux annuels et consécutifs négatifs, effectuer le test tous les 2 ans jusqu'à l'âge de 69 ans Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus British Columbia Cancer Agency 1997(9)
Test de Pap et examen pelvien dès le début de l'activité sexuelle ou à l'âge de 18 ans; après au moins 3 tests annuels consécutifs normaux, réduire la fréquence à la discrétion du médecin Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
American College of Obstetricians and Gynecologists


American Cancer Society

Cancer Medicine
1993(21)





1992(25)

1997(6)
Proposer un test de Pap au moins tous les 3 ans aux femmes sexuellement actives qui possèdent un col utérin Évaluation des preuves scientifiques disponibles American Academy of Family Physicians 1997(14)
Il n'est pas nécessaire de faire passer un test de dépistage aux femmes qui n'ont jamais eu de rapports sexuels ni à celles qui ont subi une hystérectomie pour une affection bénigne Évaluation des preuves scientifiques disponibles Gouvernement de la Saskatchewan

Atelier national sur le dépistage du cancer du col utérin
1997(36)


1991(32)
Si la patiente a subi une hystérectomie, elle doit voir avec son médecin s'il y a lieu de poursuivre les tests de Pap Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute (É.-U.) 1998(35)
Pour les tests de Pap, cibler les groupes présentant de faibles taux de participation Non disponible BC Ministry of Health and Ministry Responsible for Seniors 1997(28)



TABLEAU 3

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer de la prostate

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
On ne doit intégrer le dépistage à un programme national de lutte contre le cancer que dans le cadre d'un projet de démonstration ou de recherche visant l'évaluation de l'efficacité Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la santé 1995(3)
L'état actuel des connaissances ne permet pas de prendre de décision réellement éclairée quant au dépistage systématique du cancer de la prostate Évaluation des preuves scientifiques disponibles Advances in Cancer Screening 1996(5)
Le dépistage ne peut être recommandé parce qu'un traitement excessif risque d'être administré Évaluation des preuves scientifiques disponibles UICC (Union internationale contre le cancer) 1990(4)
La poursuite des études et le suivi sont nécessaires pour permettre d'évaluer l'intérêt de l'antigène prostatique spécifique (APS) Évaluation des preuves scientifiques disponibles Cancer Medicine 1997(6)
Entre 50 et 70 ans, s'il est vrai que les preuves pour préconiser le recours au toucher rectal (TR) sont insuffisantes, les données disponibles ne permettent pas non plus de recommander l'exclusion de cet examen s'il est effectué régulièrement
Le dosage de l'APS ne doit pas être utilisé en raison de sa faible valeur prédictive positive et du risque d'effets défavorables associé au traitement
Aucune donnée probante ne permet de préconiser le recours à l'échographie transrectale (ETR)
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique 1994(12)
Les données disponibles ne permettent pas d'établir si le dépistage par TR, par ETR, ou par dosage des marqueurs sériques incluant l'APS, permet d'obtenir une réduction de la mortalité imputable au cancer de la prostate Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute (É.-U.) 1998(37)
Après 50 ans, TR lors des examens médicaux périodiques
Se renseigner soi-même et parler avec le médecin des avantages et des risques de l'APS
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Société canadienne du cancer 1996(38)
Entre 50 et 70 ans, TR annuel chez les hommes en bonne santé
APS uniquement dans le cadre d'une étude randomisée
Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus British Columbia Cancer Agency 1997(9)
Déconseiller le recours à l'APS comme test de dépistage, sauf dans le contexte d'un essai clinique officiel Non disponible


Conférence de consensus a tenu compte des rapports d'experts reconnus
BC Ministry of Health and Ministry Responsible for Seniors

Canadian Workshop on Screening for Prostate Cancer
1994(39)


1994(40)
L'APS ne doit pas être utilisé pour le dépistage chez les hommes asymptomatiques, quel que soit leur âge Évaluation des preuves scientifiques disponibles
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
Les membre du Comité débattent des preuves scientifiques disponibles afin de  parvenir à un consensus
Gouvernement de la Saskatchewan
BC Office of Health Technology Assessment
College of Physicians and Surgeons of British Columbia
1995(41)

1993(42)

1995(10)
Les bienfaits potentiels pour la santé sont trop minimes par rapport aux effets défavorables et au coût du dosage périodique de l'APS Évaluation des preuves scientifiques disponibles Conseil d'évaluation des technologies de la santé du Québec 1995(43)
L'APS ne doit pas devenir partie intégrante de l'examen médical courant sans que la question de ces avantages et de ses inconvénients ait été abordée Évaluation des preuves scientifiques disponibles Collège des médecins du Québec et Association des urologues du Québec 1998(44)
Comme le recours au TR et à l'APS a pour effet d'accroître les chances de détection précoce des cancers de la prostate présentant un intérêt clinique, les hommes doivent être informés des risques et des bienfaits potentiels avant de prendre une décision éclairée Non disponible Canadian Urological Association 1996(45)
Après 40 ans, les hommes à risque âgés de plus de 50 ans doivent être informés et avoir la possibilité du subir annuellement un TR et un dosage de l'APS
Le dosage de l'APS doit être poursuivi jusqu'à ce que l'espérance de vie soit inférieure à 10 ans
Non disponible American Urological Association 1995(46)
Après 50 ans, aborder la question du dosage de l'APS et du TR périodiques avec le dispensateur de soins de santé
Les hommes à haut risque pourraient juger bon de commencer ces tests avant l'âge de 50 ans
Évaluation des preuves scientifiques disponibles

Appuie celles de la American Cancer Society
American Cancer Society


American College of Radiology
1997(47)


1998(27)
Les hommes doivent être informés des avantages et des risques de la détection précoce par APS et par TR afin de pouvoir prendre une décision éclairée Conférence de consensus a tenu compte des rapports d'experts reconnus Forum national sur le cancer de la prostate 1997(48)
L'efficacité de l'APS à titre d'outil de dépistage reste très controversée Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Société canadienne du cancer-division de l'Ontario et Collège des médecins de famille de l'Ontario 1995(17)
Le dosage de l'APS chez les hommes asymptomatiques n'est pas conseillé, avant que l'on dispose de données sur son utilité; toutefois, on recommande ce test chez les hommes âgés de plus de 40 ans qui présentent des facteurs de risque, p. ex., antécédents familiaux, nodule détecté par TR, glande sclérosée, ainsi que dans le cadre du suivi après traitement Décision de la haute direction basée sur l'évaluation combinée des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels College of Physicians and Surgeons of Manitoba 1998(24)
Le dosage de l'APS à titre de test de dépistage systématique n'a pas fait ses preuves, mais il doit être proposé aux hommes à haut risque, ou à ceux qui expriment un intérêt pour cette méthode, et le TR doit être inclus si la décision est de procéder au dépistage Des comités provinciaux de travail interdisciplinaires évaluent des preuves scientifiques disponibles Alberta Medical Association 1997(49)
Le dépistage systématique par TR, APS ou ETR n'est pas recommandé Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels US Preventive Services Task Force 1996 (13)
Après 40 ans, informer les patients des risques et des effets positifs inconnus du dépistage Évaluation des preuves scientifiques disponibles American Academy of Family Physicians 1997(15)
Les recherches effectuées jusqu'ici sont encore insuffisantes pour permettre de déterminer si le dépistage prolonge la vie Évaluation des preuves scientifiques disponibles US Office of Technology Assessment 1995(50)


TABLEAU 4

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer colorectal

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
La recherche du sang occulte dans les selles (RSOS) et la sigmoïdoscopie ne doivent être inclus dans un programme national de lutte contre le cancer que dans le cadre d'un projet de démonstration ou de recherche visant l'évaluation de l'efficacité Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la santé 1995(3)
Le dépistage du cancer colorectal ou de ses précurseurs n'est pas justifié Évaluation des preuves scientifiques disponibles UICC (Union internationale contre le cancer) 1990(4)
Après 40 ans, les preuves de l'intérêt de la RSOS sont insuffisantes, en raison du manque de sensibilité, du taux élevé de faux positifs et de la faisabilité limitée de ce test Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Décision de la haute direction basée sur l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique



College of Physicians and Surgeons of Manitoba
1994(12)





1998(24)
L'HémoccultMD RSOS est le seul test ayant fait la preuve de son effet sur la réduction de la mortalité; toutefois il est peu sensible Évaluation des preuves scientifiques disponibles Advances in Cancer Screening 1996(5)
La RSOS est laissée à la discrétion du médecin; toutefois le recours à ce test est fortement justifié, en particulier chez les personnes à haut risque (c.-à-d. parents au premier degré atteints d'un cancer colorectal, antécédents de cancer du sein de l'ovaire ou de l'endomètre) Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus British Columbia Cancer Agency 1979(9)
Aucune donnée probante ne permet de recommander le dépistage sauf chez les personnes à haut risque, lesquelles doivent ensuite consulter leur médecin Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Société canadienne du cancer-division de l'Ontario et Collège des médecins de famille de l'Ontario 1995(17)
Après 50 ans, RSOS et/ou sigmoïdoscopie annuelles (preuves insuffisantes pour déterminer quel test effectuer, seul ou en association) Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels US Preventive Services Task Force 1996(13)
Après 50 ans, RSOS annuelle
50-80 ans : la RSOS à base de gaïac tous les ans ou tous les 2 ans réduit la mortalité imputable au cancer colorectal
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute (É.-U.) 1994(51)
1998(52)
Pour les personnes moyennement à risque (c.-à-d. âgées de plus de 50 ans, non atteintes d'une maladie mortelle et sans antécédents familiaux), la RSOS doit être intégrée à l'examen médical  périodique Décision de la haute direction basée sur l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels College of Physicians and Surgeons of Manitoba 1998(24)
Après 40 ans, les preuves concernant la sigmoïdoscopie et la coloscopie sont insuffisantes
On dispose de preuves acceptables en faveur du dépistage par coloscopie chez les individus présentant le syndrome du cancer familial
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique 1994(12)
Il est prématuré de recommander le dépistage à l'aide du sigmoïdoscope flexible Évaluation des preuves scientifiques disponibles Advances in Cancer Screening 1996(5)
Après 50 ans, un dépistage régulier par sigmoïdoscopie pourrait réduire la mortalité imputable au cancer colorectal
On dispose de preuves insuffisantes pour déterminer l'intervalle optimal
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute (É.-U.) 1998(52)
Après 40 ans, les données disponibles ne permettent pas de préconiser le recours (ou le non-recours) à la coloscopie/sigmoïdoscopie
On dispose de preuves acceptables en faveur du recours à la coloscopie chez les individus à haut risque
La sigmoïdoscopie flexible associée à un lavement à contraste aérique pourrait être équivalente à une coloscopie
Décision de la haute direction basée sur l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels College of Physicians and Surgeons of Manitoba 1998(24)
On peut également envisager la sigmoïdoscopie à sonde flexible chez les personnes présentant un risque accru (c.-à-d. parents au premier degré souffrant d'un cancer colorectal, antécédents de cancer du sein, de l'ovaire ou de l'endomètre)
Opter pour la coloscopie pour les personnes à haut risque (c.-à-d. antécédents de cancer colorectal, antécédents de polype, rectocolite hémorragique d'une durée de plus de 10 ans et atteinte générale du côlon, parents atteints de polypose familiale)
Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus British Columbia Cancer Agency 1997(9)
On peut inclure la coloscopie dans le programme de dépistage individuel des personnes à haut risque Décision de la haute direction basée sur l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels College of Physicians and Surgeons of Manitoba 1998(24)
On dispose de preuves insuffisantes en ce qui concerne le recours au toucher rectal (TR), au lavement baryté ou à la coloscopie Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels US Preventive Services Task Force 1996(13)
Après 50 ans, TR annuel
Les personnes à haut risque doivent consulter leur médecin
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Société canadienne du cancer 1994(30)
1996(38)
Après 50 ans, inclure le TR dans l'examen pelvien annuel, effectuer une RSOS annuelle et une sigmoïdoscopie tous les 3-5 ans Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
American College of Obstetricians and Gynecologists



Cancer Medicine
1993 (21)




1997 (6)
Après 50 ans, RSOS annuelle, sigmoïdoscopie à sonde flexible tous les 5 ans et coloscopie tous les 10 ans, ou lavement baryté à double contraste tous les 5 à 10 ans
Si l'on diagnostique des polypes adénomateux, examen de tout le côlon par coloscopie ou lavement baryté à double contraste 3 ans après l'excision des polypes, puis tous les 5 ans si les polypes étaient gros ou multiples, mais comme précédemment si l'état est normal et s'il n'y avait qu'un polype à l'origine
Dépistage plus intensif pour les personnes exposées à un risque plus élevé
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
Appuie celles de la American Cancer Society
American Cancer Society

American College of Radiology
1997 (53)

1998 (27)
Après 40 ans, RSOS (annuelle), sigmoïdoscopie, coloscopie ou lavement baryté Évaluation des preuves scientifiques disponibles American Academy of Family Physicians 1997 (15)


TABLEAU 5

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer de l'ovaire

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
On ne doit intégrer le dépistage à un programme national de lutte contre le cancer que dans le cadre d'un projet de démonstration ou de recherche visant l'évaluation de l'efficacité Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la Santé 1995(3)
Il est impossible de recommander le dépistage, car les données dont on dispose sur ses effets sont insuffisantes Évaluation des preuves scientifiques disponibles UICC (Union internationale contre le cancer) 1990 (4)
On dispose de données acceptables pour déconseiller le dépistage par examen abdominal (sauf si cet examen est effectué pour une autre raison), par examen pelvien ou par échographie transvaginale, ou encore par dosage de CA 125 Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique 1994(12)
Les femmes ayant des parentes au premier degré atteintes d'un cancer de l'ovaire doivent être aiguillées vers un centre de recherche universitaire pour y faire l'objet d'un suivi Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique 1994 (12)
Le dépistage par échographie, par dosage des marqueurs tumoraux sériques ou par examen pelvien n'est pas recommandé Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels US Preventive Services Task Force 1996 (13)
Il n'existe aucun test de dépistage efficace Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
British Columbia Cancer Agency

American College of Obstetricians and Gynecologists
1997(9)


1993(21)
Les preuves disponibles sont insuffisantes pour qu'on recommande ou décourage le dépistage chez les femmes sans antécédents familiaux de cancer de l'ovaire Évaluation des preuves scientifiques disponibles American Academy of Family Physicians 1997(54)
Les données disponibles sont insuffisantes pour permettre d'établir que le dépistage par dosage des marqueurs tumoraux sériques, tels que CA 125, par échographie transvaginale ou par examen pelvien se traduit par une réduction de la mortalité par cancer de l'ovaire Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute 1998 (55)
Inclure l'examen dans l'évaluation périodique du cancer tous les 3 ans chez les femmes âgées de plus de 20 ans et tous les ans après 40 ans Évaluation des preuves scientifiques disponibles American Cancer Society 1992(25)


TABLEAU 6

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer de la peau

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
L'auto-examen systématique pourrait être utile pour la détection précoce Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la Santé 1995(3)
Jusqu'à ce qu'on dispose de données probantes, le dépistage n'est pas recommandé Évaluation des preuves scientifiques disponibles UICC (Union internationale contre le cancer) 1990(4)
L'examen cutané systématique dans la population en général n'est pas recommandé; toutefois, on le conseille pour les personnes présentant un risque beaucoup plus élevé, car il semblerait que, grâce à cet examen, l'issue de la maladie soit plus favorable Évaluation des preuves scientifiques disponibles Advances in Cancer Screening 1996(5)
Un examen de toute la peau du corps n'est pas recommandé à moins que le patient ait des antécédents de mélanome malin familial (alors il faut l'envisager)
On ne dispose pas de données suffisantes à l'appui de l'auto-examen périodique
Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique 1994(12)
Les preuves disponibles sont insuffisantes pour permettre de se prononcer sur l'utilité de l'examen cutané périodique effectué soit par l'individu, soit par un médecin Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels US Preventive Services Task Force
National Cancer Institute (É.-U.)
1996(13)

1998(56)
Les individus doivent réagir promptement à l'apparition de toute anomalie cutanée et la montrer à un médecin Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Société canadienne du cancer 1997(57)
L'examen peut être intégré à un bilan de santé Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Division de l'Ontario de la Société canadienne du cancer et Collège des médecins de famille de l'Ontario 1995(17)
Inclure l'examen cutané dans le bilan général annuel de santé Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
American College of Obstetricians and Gynecologists


Cancer Medicine
1993(21)



1997(6)
Inclure l'examen dans l'évaluation périodique du cancer à effectuer tous les 3 ans après 20 ans et tous les ans après 40 ans Évaluation des preuves scientifiques disponibles American Cancer Society 1992(25)


TABLEAU 7

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer testiculaire

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
On dispose de preuves insuffisantes à l'appui de l'examen effectué par l'individu ou par le médecin Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique
US Preventive Services Task Force
1994(12)

1996(13)
La question du dépistage doit être abordée avec les personnes présentant des antécédents de cryptorchidie, d'orchidopexie ou d'atrophie testiculaire Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique
US Preventive Services Task Force
1994 (12)

1996 (13)
On doit encourager l'enseignement de l'auto-examen des testicules (AET), et l'examen clinique des testicules doit faire partie intégrante de l'examen physique périodique  Évaluation des preuves scientifiques disponibles Cancer Medicine 1997(6)
L'auto-examen et l'examen réguliers peuvent faire partie du bilan périodique Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Société canadienne du cancer 1996(38)
1994(58)
Auto-examen mensuel chez les hommes à haut risque (c.-à-d. ayant des parents au premier degré atteints, retard ou absence de la descente testiculaire, antécédents)
Ajouter l'examen clinique à intervalles réguliers si antécédents
Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus British Columbia Cancer Agency 1997(9)
L'examen peut être intégré à un bilan de santé Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Division de l'Ontario de la Société canadienne du cancer et Collège des médecins de famille de l'Ontario 1995(17)
Inclure l'examen dans l'évaluation périodique du cancer à effectuer tous les 3 ans après 20 ans et tous les ans après 40 ans  Évaluation des preuves scientifiques disponibles American Cancer Society 1992(25)
Les données sont insuffisantes pour qu'on puisse établir si le dépistage pourrait engendrer une réduction de la mortalité par cancer testiculaire Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute (É.-U.) 1998(59)


TABLEAU 8

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer de l'estomac

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
On ne doit intégrer le dépistage à un programme national de lutte contre le cancer que dans le cadre d'un projet de démonstration ou de recherche visant l'évaluation de l'efficacité
Toutefois, si l'incidence de la maladie est élevée, la radiographie peut être utile
Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la Santé 1995 (3)
Les programmes de dépistage doivent être maintenus dans les régions où l'incidence du cancer de l'estomac est élevée
Le dépistage ne peut être recommandé dans d'autres pays
Évaluation des preuves scientifiques disponibles UICC (Union internationale contre le cancer) 1990(4)
Il y a eu très peu de programmes de dépistage systématique du cancer de l'estomac à l'extérieur du Japon Évaluation des preuves scientifiques disponibles Advances in Cancer Screening 1996(5)
On ne dispose pas de suffisamment de preuves pour déterminer si le dépistage pourrait engendrer une réduction de la mortalité par cancer de l'estomac dans la population des États-Unis Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute (É.-U.) 1998(60)
Le dépistage n'est pas pertinent, mais l'indice de suspicion devrait être élevé pour les personnes à haut risque (c.-à-d. antécédents familiaux de cancer de l'estomac, anémie pernicieuse, polypes gastriques, naissance dans un pays où l'incidence est élevée, gastrectomie partielle antérieure) Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus British Columbia Cancer Agency 1997(9)
On notera que les méthodes utilisées pour le dépistage précoce du cancer de l'estomac incluent la radiographie au baryum à contraste aérique (communément utilisée au Japon), la cytologie par lavage exfoliant, la cytologie urinaire et l'endoscopie.


TABLEAU 9

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer du poumon

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
On ne doit intégrer le dépistage à un programme national de lutte contre le cancer que dans le cadre d'un projet de démonstration ou de recherche visant l'évaluation de l'efficacité, puisque les rayons X et les examens cytologiques n'ont pas fait la preuve de leur efficacité Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la Santé 1995(3)
On ne peut pas recommander le dépistage avant d'avoir établi qu'il permet de réduire la mortalité Évaluation des preuves scientifiques disponibles UICC (Union internationale contre le cancer) 1984(2)
Rien ne prouve que le dépistage du cancer du poumon soit efficace Évaluation des preuves scientifiques disponibles Advances in Cancer Screening 1996(5)
Il a été démontré que l'examen cytologique des expectorations était une méthode de dépistage inefficace Combinaison de l'évaluation  des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique

Division de l'Ontario de la Société canadienne du cancer et Collège des médecins de famille de l'Ontario
1994(12)


1995(17)
Élimination de la radiographie pulmonaire annuelle Combinaison de l'évaluation  des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels



Décision de la haute direction basée sur l'évaluation combinée des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique
Société canadienne du cancer-division de l'Ontario et Collège des médecins de famille de l'Ontario

College of Physicians and Surgeons of Manitoba
1994(12)

1995(17)



1998(24)
Il semble amplement démontré que la radiographie pulmonaire effectuée chez les personnes symptomatiques à haut risque ne réduit pas la mortalité Évaluation des preuves scientifiques disponibles Gouvernement de la Saskatchewan 1997(61)
Le dépistage par radiographie pulmonaire ou par cytologie des expectorations n'est pas recommandé Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
US Preventive Services Task Force


American Academy of Family Physicians
1996(13)


1997(54)
Aucune conclusion définitive n'a été tirée quant à l'intérêt de procéder à des radiographies pulmonaires périodiques Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus British Columbia Cancer Agency 1997(9)
Il n'existe aucun test de dépistage efficace Combinaison de l'évaluation  des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels American College of Obstetricians and Gynecologists 1993(21)


TABLEAU 10

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer pancréatique

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
Il n'existe aucun test de dépistage approprié Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique 1994(12)
Le dépistage par palpation abdominale, par échographie ou par dosage de marqueurs sérologiques n'est pas recommandé Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
US Preventive Services Task Force



American Academy of Family Physicians
1996(13)



1997(54)

TABLEAU 11

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer de la vessie

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
On ne doit intégrer le dépistage à un programme national de lutte contre le cancer que dans le cadre d'un projet de démonstration ou de recherche visant l'évaluation de l'efficacité
Toutefois, si l'incidence de la maladie est élevée, on a recommandé l'analyse cytologique de l'urine, mais l'intérêt de cette technique est probablement limité
Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la Santé 1995 (3)
On ne peut pas recommander le dépistage avant d'avoir établi qu'il permet de réduire la mortalité Évaluation des preuves scientifiques disponibles UICC (Union internationale contre le cancer) 1984(2)
On déconseille le recours systématique à l'analyse cytologique de l'urine pour le dépistage de l'hématurie Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique 1994(12)
On déconseille l'utilisation systématique de bandelettes réactives pour l'analyse d'urine, de l'examen microscopique de l'urine ou de la cytologie urinaire Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
US Preventive Services Task Force

American Academy of Family Physicians
1996(13)



1997(54)
L'évaluation cytologique de l'urine effectuée de manière systématique n'est pas recommandée, sauf dans les groupes à haut risque (c.-à-d. exposition à des toxines industrielles, antécédents de cette maladie) Les groupes de travail sur chaque type de tumeurs prennent en considération les preuves scientifiques disponibles et les rapports produits par des experts reconnus British Columbia Cancer Agency 1997(9)

TABLEAU 12

Lignes directrices applicables au dépistage du cancer de la cavité buccale

Ligne directrice Établie par Organisation Année/(source)
La détection plus précoce dans un programme national de lutte contre le cancer devrait nous encourager à regarder un ami «droit dans la bouche» ou à l'auto-examen et à l'examen des adultes qui fument ou mâchent le tabac par un membre du personnel paramédical (si les ressources le permet) Évaluation des preuves scientifiques disponibles Organisation mondiale de la Santé 1995(3)
On ne peut pas recommander le dépistage avant d'avoir établi qu'il permet de réduire la mortalité Évaluation des preuves scientifiques disponibles UICC (Union internationale contre le cancer) 1984(2)
On ne dispose pas de suffisamment de preuves pour déterminer si le dépistage pourrait engendrer une réduction de la mortalité par cancer oral Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels National Cancer Institute (É.-U.) 1998(62)
Les médecins et(ou) les dentistes devraient considérer l'examen des personnes de plus de 60 ans qui ont des facteurs de risque Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique 1994(12)
On ne dispose pas de suffisamment de preuves en ce qui concerne le dépistage pour le cancer de la cavité buccale par les cliniciens aux soins primaires Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels US Preventive Services Task Force 1996(13)
Inclure l'examen de la cavité buccale dans le bilan général annuel de santé Combinaison de l'évaluation des preuves scientifiques disponibles, des rapports d'experts reconnus et des opinions des professionnels
Évaluation des preuves scientifiques disponibles
American College of Obstetricians and Gynecologists

Cancer Medicine
1993(21)





1997(6)
Inclure l'examen dans l'évaluation périodique du cancer à effectuer tous les 3 ans après 20 ans et tous les ans après 40 ans Évaluation des preuves scientifiques disponibles American Cancer Society 1992(25)


   

Remerciements

J'aimerais remercier toutes les organisations et associations qui ont généreusement fourni leurs documents et fait part de leurs points de vue. Le présent document de référence est issu de deux ouvrages produits précédemment par Santé Canada : un document de base destiné à un atelier et compilé par Barbara Foster et un rapport technique interne .

Sources

    1. Last JM, rédacteur. A Dictionary of Epidemiology. 3e éd. New York: Oxford University Press, 1995.

    2. Prorok PC, Chamberlain J, Day NE, Hakama M, Miller AB. UICC workshop on the evaluation of screening programmes for cancer. Int J Cancer 1984;34(1):1-4.

    3. Organisation mondiale de la Santé. National cancer control programmes: policies and managerial guidelines. Genève: World Health Organization, 1995.

    4. Miller AB, Chamberlain J, Day NE, Hakama M, Prorok PC. Report on a workshop of the UICC project on evaluation of screening for cancer. Int J Cancer 1990;46:761-9.

    5. Miller AB, rédacteur. Advances in cancer screening. Boston: Kluwer Academic Publishers, 1996.

    6. Holland JF, Bast RC Jr, Morton DL, Frei E III, Kufe DW, Weichselbaum RR, rédacteurs. Cancer medicine. 4e éd. Baltimore (MD): Williams & Wilkins, 1997.

    7. The Workshop Group. Reducing deaths from breast cancer in Canada. Can Med Assoc J 1989;141:199-201.

    8. Association canadienne de santé publique. Early detection of breast cancer in women. 1989 Resolution #6.

    9. British Columbia Cancer Agency. Cancer management manual. <www.bccancer.bc.ca/ccm>. 1997 déc. 7 révision. [Également commentaires explicatifs du responsable de la Stratégie de lutte contre le cancer, juin 1998].

    10. College of Physicians and Surgeons of British Columbia. Policy manual-mammography screening guidelines and PSA guidelines. 1995 juin.

    11. Communication personnelle, Directeur du Conseil d'évaluation des technologies de la santé du Québec, 1998 avr. 27.

    12. Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique. Guide canadien de médecine clinique préventive. Ottawa, 1994; Santé Canada Cat. H21-117/1994F.

    13. Report of the US Preventive Services Task Force. Guide to clinical preventive services. Baltimore: Williams & Wilkins, 1996.

    14. American Academy of Family Physicians. Summary of recommendations for periodic health examination: positive recommendations-standards-general population. Révisé 1997 juill.

    15. American Academy of Family Physicians. Summary of recommendations for periodic health examination: positive recommendations-guidelines-general population. Révisé 1997 juill.

    16. Société canadienne du cancer (Service d'information sur le cancer). Faits sur le cancer du sein [dépliant]. Société canadienne du cancer, 1996 juin [Le Service d'information sur le cancer est un programme de la Société canadienne du cancer.]

    17. Société canadienne du cancer (Division de l'Ontario). Examens de santé liés au cancer et vous. Société canadienne du cancer avec l'accord du Collège de médecins de famille de l'Ontario, 1995 juill.

    18. Direction de l'amélioration de l'exercice en collaboration avec le Collège des médecins du Québec. Dépistage du cancer du sein. Services des communications, 1997.

    19. British Columbia Medical Association. Staying ahead of breast cancer [dépliant]. British Columbia Medical Association, 1994 mars.

    20. Medical Society of Prince Edward Island. Guidelines for mammography. Approuvées par la Société, 1990 oct. 10.

    21. American College of Obstetricians and Gynecologists. Routine cancer screening, Number 128. Committee on Gynecologic Practice: ACOG Committee Opinion, 1993 oct.

    22. National Cancer Institute (Nall, Janice). PDQ database - detection - screening mammograms. [Les informations du PDQ sont mises à jour fréquemment; les utilisateurs doivent visiter le site Web CancerNet du NCI à l'adresse <http://cancernet.nci.nih.gov> pour accéder aux informations à jour.] National Cancer Institute, National Institutes of Health, Public Health Service, Dept of Health and Human Services, US Government; 1997 sept.

    23. National Cancer Institute (Nall, Janice). PDQ database - detection & prevention - health professionals - screening for breast cancer. [Les informations du PDQ sont mises à jour fréquemment; les utilisateurs doivent visiter le site Web CancerNet du NCI à l'adresse <http://cancernet.nci.nih.gov> pour accéder aux informations à jour.] National Cancer Institute, National Institutes of Health, Public Health Service, Dept of Health and Human Services, US Government; 1998 avr.

    24. College of Physicians and Surgeons of Manitoba. Guidelines and statements. <www.umanitoba.ca.cgi-bin/colleges/cps/college.cgi/index.html>. 1998 mars.

    25. American Cancer Society. Guidelines for the cancer-related checkup. Révisé 1992 nov. [résumé reçu de la Société].

    26. Leitch AM, Dodd GD, Costanza M, Linver M, Pressman P, McGinnis L, et al. American Cancer Society guidelines for the early detection of breast cancer: update 1997. CA- Cancer J Clinicians 1997;47(3):150-3.

    27. American College of Radiology. Communication personnelle, Associate Executive Director, 1998 mars. [L'ACR appuie les lignes directrices de l'American Cancer Society applicables aux cancers du sein, du colôn et de la prostate].

    28. British Columbia Provincial Health Officer. A report on the health of British Columbians: Provincial Health Officer's annual report 1996. Ministry of Health and Ministry Responsible for Seniors: Victoria, 1997.

    29. American College of Obstetricians and Gynecologists. Communication personnelle, Office of the Director, Practice Activities, 1998 avr. 28.

    30. Société canadienne du cancer (Service d'information sur le cancer). Données féminines sur le cancer [dépliant]. Société canadienne du cancer, 1994 juin [Le Service d'information sur le cancer est un programme de la Société canadienne du cancer.]

    31. Background book-Part I. Meeting of the National Committee for the Canadian Breast Cancer Screening Initiative; 1998 mars 25-26.

    32. Miller AB, Anderson G, Brisson J, Laidlaw J, Le Pitre N, Malcolmson P, et al. Report of a national workshop on screening for cancer of the cervix. Can Med Assoc J 1991;145(10):1301-25. [Interchange `95 et Interchange `98 sont des ateliers nationaux qui ont été organisés par Santé Canada dans le but d'évaluer la mise en oeuvre des recommandations formulées lors des ateliers précédents.]

    33. Quality Management Working Group-Cervical Cancer Prevention Network (Santé Canada, Society of Canadian Colposcopists, The College of Family Physicians of Canada, Canadian Society of Cytology, Society of Gynecologic Oncologists of Canada, La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, Canadian Association of Pathologists). Lignes directrices pour les programmes de dépistage du cancer au Canada. Ottawa: Society of Gynecologic Oncologists of Canada, 1998; Cat No H39-436/1998F.

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Références de l'auteure

Tammy L. Lipskie, (auparavant) Division de la prévention, Bureau du cancer, Laboratoire de lutte contre la maladie, Santé Canada, Pré Tunney, IA : 0601C1, Ottawa (Ontario)  K1A OL2; Télécopieur :(613) 941-2057; Courrier électronique : Cancer_Bureau@phac-aspc.gc.ca

 

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Dernière mise à jour : 2002-10-02 début