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Notes pour fins d'allocution de l'honorable Rona Ambrose, Ministre de l'Environnement du Canada

à l'Atelier CCNUCC sur le Fonds d'adaptation

Le 5 mai 2006

Edmonton, Alberta

 

L'honorable Rona Ambrose
Allocution de
L'Honorable Rona Ambrose, c.p., député, Ministre de l'Environnement


La version prononcée fait foi

Bonjour. Je tiens à remercier chacun d'entre vous d'être ici présent avec moi aujourd'hui. Le gouvernement du Canada et tout particulièrement Environnement Canada ont le plaisir d'animer cet atelier, et je suis ravie qu'il ait lieu chez moi, dans ma province d'origine, à Edmonton, en Alberta. Je dois vous avouer la raison secrète pour laquelle je voulais vraiment que vous soyez tous ici cette semaine : c'était pour encourager notre équipe de hockey, les Oilers d'Edmonton. Merci de vous être déplacés. Ce fut un succès. Nous sommes donc en route, je l'espère, pour la Coupe Stanley.

Je voulais prendre un bref instant pour remercier Dan Onpacter de tout le travail accompli, notre secrétariat des Nations Unies sur le changement climatique, pour l'organisation impeccable de cette réunion. Et j'ajouterai que l'une de mes raisons d'être fière qu'elle ait lieu ici c'est que, à mon avis, l'Alberta est vraiment un chef de file sur les questions d'adaptation et d'innovation en matière de changement climatique. Les Albertains savent — et nous partageons cet avis — que la collaboration des gouvernements, des entreprises et d'autres intervenants s'avère bénéfique pour l'environnement et posent des gestes en ce sens. Et à propos d'initiatives ici même en Alberta, nous avons avec nous aujourd'hui Simon Knight de Climate Change Central, un partenariat public-privé sans pareil qui encourage le développement de solutions novatrices pour tout ce qui touche les impacts environnementaux.

Les Albertains sont des leaders en matière d'environnement; j'en reconnais d'ailleurs bon nombre dans cette salle. Des gens comme Simon Knight, de même que Bob Page, l'un chef de file industriel doté d'une grande conscience environnementale, aussi parmi nous ce matin. Au nom des Albertains et de l'ensemble des Canadiens, je vous remercie tous de votre excellent travail.

Les Albertains sont des leaders en matière d'environnement; j'en reconnais d'ailleurs bon nombre dans cette salle. Des gens comme Simon Knight, de même que Bob Page, l'un chef de file industriel doté d'une grande conscience environnementale, aussi parmi nous ce matin. Au nom des Albertains et de l'ensemble des Canadiens, je vous remercie tous de votre excellent travail.

De nombreux pays ont commencé à planifier et à agir chez eux dans le but d'atténuer les conséquences environnementales. Le Canada fait de même. Jim, vous nous en avez sans doute entendu parler. Ainsi, nous dévoilerons bientôt un nouveau plan « fait au Canada », qui sera axé sur les moyens à prendre pour s'assurer que les Canadiens peuvent profiter d'air pur, d'eau saine, de sols non contaminés, d'énergie propre et d'écosystèmes sains, aujourd'hui comme dans l'avenir.

Je voudrais vous faire part des résultats escomptés de ce plan. Nous voulons de l'air et de l'eau plus propres dans le but de protéger la santé des familles et des collectivités; des écosystèmes sains; des occasions de constituer une économie canadienne concurrentielle et durable; une sécurité énergétique — un enjeu continental majeur pour nous; le développement et l'exploitation de nouvelles technologies — un secteur dans lequel le Canada a une occasion en or de faire sa marque; une obligation accrue de rendre des comptes auprès des Canadiens; le développement régional; des avantages concrets pour les collectivités locales.

Notre plan « fait au Canada » est exhaustif et axé sur les résultats. Il établira des mesures efficaces visant à obtenir des résultats concrets, dont une démarche réaliste et efficace pour réduire la pollution et les émissions de gaz à effet de serre. Il comprendra également des politiques, des stratégies et des mesures adéquates pour constituer la capacité d'adaptation du Canada.

Alors que nous développons notre plan « fait au Canada » pour la réduction de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre, nous sommes impatients de travailler avec nos homologues et partenaires internationaux à trouver une approche qui soit davantage efficace et englobante pour régler ces questions.

Depuis quelques mois, nous cherchons à savoir que devra faire la coopération internationale pour être véritablement efficace.

Premièrement, à notre avis, elle devra permettre à chaque pays de choisir la combinaison optimale de mesures axées sur les résultats qui mèneront à de réelles réductions des émissions de gaz à effet de serre. Elle devra aussi reposer sur les principes de la souplesse, de la rentabilité et des circonstances nationales, ainsi que reconnaître un vaste éventail d'approches à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Deuxièmement, il faudra que les pays développés et en développement participent en grand nombre, en ne perdant pas de vue le long terme.

Troisièmement, la demande mondiale en énergie ne cesse de croître et exigera la transformation de la façon dont le monde produit et consomme l'énergie. Étant donné que les combustibles fossiles devraient dominer pendant encore une bonne partie du siècle, les technologies de pointe relativement aux combustibles fossiles et les mesures d'efficacité énergétique joueront un rôle important à cet égard. En outre, un ensemble de technologies révolutionnaires et le déploiement et la diffusion plus efficaces des technologies actuelles seront requis, dans les pays développés aussi bien que ceux en développement.

Enfin, j'estime que l'action internationale doit incorporer les avantages conjoints supplémentaires obtenus au niveau local, comme l'amélioration de la qualité de l'air.

Le potentiel pour que la coopération internationale future atteigne ces objectifs est énorme. Cependant, si les pays du monde ont effectivement l'intention de coordonner leur action, ils se doivent de travailler ensemble.

Comme vous le savez, il existe maintenant deux processus officiels pour discuter de l'avenir : la création d'un groupe de travail spécial, dont le rôle consiste à examiner les démarches futures, et le dialogue sur l'action coopérative à long terme. Ensemble, ces processus offrent l'occasion de faire évoluer la question au sein du processus des Nations Unies. Le Canada participera activement aux deux processus.

À notre avis, le groupe de travail spécial doit saisir l'occasion pour évaluer ce qui a réussi et ce qui a échoué jusqu'à présent. Ce groupe est également bien placé pour explorer le potentiel des différents types de structures et d'options d'engagement en vue d'élargir la participation. Avancer signifie qu'il faut être davantage englobant.

Le dialogue pour sa part constitue une occasion complémentaire d'explorer un certain nombre d'enjeux clés, une étape nécessaire pour renseigner de manière efficace et inclusive la coopération internationale.

À mon avis, le dialogue doit permettre de passer à l'action en matière d'adaptation; d'exploiter le plein potentiel de la technologie et de réaliser le plein potentiel des occasions axées sur le marché.

Nous devons examiner une panoplie d'approches aux engagements, ainsi que le recoupement de certains enjeux comme l'investissement, la compétitivité et la sécurité énergétique.

Nous devons examiner de quelle façon les gouvernements et le secteur privé peuvent travailler ensemble afin de stimuler l'innovation technologique et d'amener de façon constante tous les pays concernés vers une économie « à faible teneur en carbone ». Les parties doivent échanger sur leurs expériences et discuter de ce qui peut être fait dans les limites du processus de la Convention et de ce qui est susceptible de connaître plus de succès à l'extérieur de ce cadre.

Les approches économiques fondées sur le marché continueront à être importantes. Il serait bon d'étudier les approches novatrices et d'améliorer continuellement les approches existantes. Les parties doivent continuer à s'impliquer avec les entreprises, les banques multilatérales de développement, les financiers du secteur privé et les réassureurs afin d'étudier l'interaction des occasions axées sur le marché avec les approches futures.

Des progrès importants ont été réalisés à l'égard de l'adaptation selon le processus de la Convention, mais il reste encore beaucoup à faire. Nous devrions prendre appui sur les activités et les mécanismes d'adaptation prévus à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). En outre, les parties doivent demeurer réceptives aux nouvelles options, tant au sein qu'à l'extérieur du processus des Nations Unies. Elles auraient intérêt à examiner le rôle que doivent jouer les organismes multilatéraux et régionaux, le secteur privé et les organisations de la société civile pour faciliter l'adaptation, au niveau de la collectivité, notamment.

Les pays développés et en développement ont certains défis en commun lorsqu'il s'agit de combler leurs besoins économiques, sociaux et environnementaux, toutefois, leurs ressources peuvent différer considérablement. Pour qu'elle réussisse, la réduction des gaz à effet de serre, jumelée aux mesures d'adaptation, doit s'inscrire dans des objectifs plus larges de développement durable, comme le développement économique, la sécurité énergétique, la santé publique, la qualité de l'air et la protection de l'environnement à l'échelle locale.

Enfin, je crois qu'il doit y avoir transparence dans le partage d'information entre les processus, tant au sein qu'à l'extérieur des Nations Unies. Nous devons mettre à profit les renseignements tirés des processus complémentaires des Nations Unies ainsi que nous pencher sur les processus pertinents qui ne relèvent pas des Nations Unies, ainsi que sur les initiatives technologiques importantes.

En terminant, je vous souhaite bonne chance à tous. Je suis consciente des défis que vous devez relever. Nous nous ferons un plaisir de travailler avec vous. Nul doute que vous saurez mener à bien vos discussions finales aujourd'hui. J'attendrai avec impatience d'entendre les résultats à l'occasion de nos réunions prochaines à Bonn.

Avant de vous quitter, toutefois, j'aimerais souligner l'excellent travail du président de l'atelier, Thomas Becker. Au nom d'Environnement Canada et du gouvernement canadien, je vous prie d'accepter, M. Becker, ce modeste présent en guise d'appréciation pour votre engagement, pour votre travail des derniers jours et pour vos encouragements à l'endroit des Oilers d'Edmonton.


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