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Les mesures du gouvernement du Canada en faveur des espèces en péril


Le gouvernement du Canada prend un éventail de mesures et fait appel à de nombreux intervenants pour protéger les espèces en péril. Il élabore et applique une variété de lois et de règlements visant à protéger les espèces sauvages et leurs habitats, conclut des partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour protéger et conserver les espèces en péril, et participe à des travaux de rétablissement d’espèces déclarées disparues, en voie de disparition ou menacées; ces travaux sont particulièrement axés sur les populations d’espèces sauvages qui habitent les terres fédérales, les espèces aquatiques et les oiseaux migrateurs. Depuis 2000, le gouvernement du Canada a investi plus de 135 millions de dollars afin de contribuer à la protection des espèces.

La Loi sur les espèces en péril (LEP) constitue le fondement de tous ces efforts. Les articles de cette loi sont entrés en pleine vigueur en juin 2004. Elle joue un rôle prépondérant de conservation et de protection de la diversité biologique au Canada, et empêche que les espèces en péril ne disparaissent de la nature tout en visant l’objectif ultime de leur rétablissement. La LEP s’appuie sur des lois et accords en vigueur, dont la Loi sur les pêches, la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs, la Loi sur les parcs nationaux, la Loi sur les espèces sauvages au Canada, la Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial, et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.

La LEP représente l’un des trois volets de la Stratégie nationale des espèces en péril, qui comprend également le Programme d’intendance de l’habitat et l’Accord pancanadien pour la protection des espèces en péril, une entente de coopération fédérale, provinciale et territoriale visant l’ensemble du territoire canadien.

Des mesures législatives aux mesures concrètes

Les divers moyens d’action énumérés ci-dessous illustrent de quelle façon la LEP suscite la réalisation d’activités tangibles de conservation et de rétablissement des espèces en péril sur le terrain :

Évaluations et processus d’établissement de listes
En vertu du statut juridique que lui confère la LEP, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada fonctionne indépendamment du gouvernement. Il évalue et classifie la situation biologique des espèces sauvages en recourant aux meilleures données disponibles, à savoir les conclusions scientifiques ou les connaissances locales ou autochtones traditionnelles. Ces évaluations sont ensuite publiées et servent de base aux recommandations que le ministre de l’Environnement formule au gouverneur en conseil en vue de procéder à des ajouts à la liste officielle des espèces en péril.

Interdictions
La LEP interdit d’abattre, de maltraiter, de harceler, de capturer ou de prendre toute espèce considérée menacée, en voie de disparition ou disparue, et de détruire les endroits où elle vit. La LEP a pour but de favoriser la protection des espèces grâce à des gestes bénévoles et à des activités d’intendance bénéficiant d’un appui. Cependant, elle prévoit des infractions ainsi que des sanctions pour ceux qui les commettent.

Planification du rétablissement et de la gestion
La LEP prescrit l’élaboration de programmes de rétablissement et de plans d’action pour les espèces disparues, en voie de disparition ou menacées, ainsi que des plans de gestion pour les espèces préoccupantes. Ces travaux s’effectuent en concertation avec les provinces, les territoires, les conseils de gestion des ressources fauniques, les organismes autochtones, les propriétaires fonciers, les universités, les collèges, le secteur privé, les groupes environnementalistes et d’autres entités. En 2002-2003, des équipes ont participé au rétablissement de 190 espèces ainsi qu’à l’élaboration de plans et de programmes de rétablissement de 158 espèces disparues, en voie de disparition ou menacées. Au cours de la même période, on a également assisté à la mise sur pied d’un nombre croissant de programmes de rétablissement visant plusieurs espèces et écosystèmes.

Protection des habitats essentiels
Les programmes de rétablissement et les plans d’action identifient quels sont les habitats essentiels d’une espèce menacée ou en voie d’extinction qui réclament une protection. Une fois l’identification réalisée, ces habitats essentiels sont protégés en vertu d’accords de conservation, de lois provinciales ou territoriales, ou d’interdictions fédérales.

Intendance
Le gouvernement du Canada encourage et autorise la réalisation d’activités bénévoles ainsi que la conclusion d’ententes de conservation des espèces en péril qui font intervenir des particuliers, des organismes, des collectivités, des entreprises ou des gouvernements en vue de protéger ces espèces et leur habitat, et ce, dans le cadre de la LEP et de programmes tels que le Programme d’intendance de l’habitat et le Programme des dons écologiques. Une bonne intendance fait partie intégrante des principes énoncés par la LEP ainsi que des engagements à plus grande échelle qu’a pris le gouvernement du Canada pour protéger la biodiversité.

Depuis son instauration, en 1995, jusqu’au 31 mars 2003, le Programme des dons écologiques a permis de faire 325 dons de terres d’une superficie totale de 24 058 hectares et d’une valeur supérieure à 67,3 millions de dollars.

Depuis le printemps de 2000, le gouvernement du Canada a investi plus de 30 millions de dollars afin de soutenir le Programme d’intendance de l’habitat. Au cours de ses deux premières années d’activité, ce programme:

  • a financé 217 projets dont ont tiré parti les habitats de quelque 200 espèces en péril visées par la liste nationale et d’une centaine d’autres visées par les listes provinciales;
  • a permis de protéger plus de 59 000 hectares d’habitats;
  • a contribué à l’amélioration et au rétablissement de 196 000 hectares de terres et de 125 kilomètres de littoral marin et de rivages de plans d’eau douce afin d’offrir des habitats adéquats aux espèces en péril.

Partenariats
La LEP complète les législations provinciales et territoriales concernant les espèces en péril, et donne également suite aux engagements qu’a pris le gouvernement du Canada dans le cadre de l’Accord pancanadien pour la protection des espèces en péril qu’ont signé, en 1996, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables des espèces sauvages. La LEP tient également compte du rôle crucial qui incombe, en cette matière, tant aux peuples autochtones du Canada qu’aux conseils de gestion des ressources fauniques constitués en vertu des accords de revendication territoriale.

Indemnisation
La LEP prévoit aussi l’indemnisation de toute personne qui subirait des pertes en raison des répercussions extraordinaires que pourrait avoir l’application d’une interdiction de détruire un habitat essentiel.


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