La transformation du visage des banques centrales durant les années 1990 par Graydon Paulin
Enquête sur la restructuration des entreprises au Canada
Analyse des niveaux actuels des cours en bourse
Voir aussi : Tableaux A1, A2 et les Notes relatives aux tableaux |
Les balances ont été adoptées dans le but de mettre bon ordre au chapitre des ventes et des achats et de protéger les particuliers contre la fraude. Ces instruments permettaient aux commerçants et aux prêteurs de déterminer si les pièces qu'ils manipulaient avaient conservé leur poids initial. En déposant une pièce d'or dans un plateau et une de laiton, dont le poids corres-pondait à celui d'une pièce neuve de même type et de même valeur, dans l'autre, il était possible de déceler tout écart et d'en tenir compte dans les transactions.
Différents instruments servant à peser étaient utilisés, les balances étant les plus courantes. (Le mot « balance » vient du latin bilanx qui signifie « deux plateaux ».) Elles étaient en effet formées de deux plateaux, habituellement faits de laiton, accrochés à une barre horizontale centrale appelée fléau, laquelle était suspendue par une corde ou un morceau de métal que l'on tenait dans une main. La balance qui illustre la page couverture a vraisemblablement été fabriquée en France vers la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle. Cet instrument, de même que divers poids en laiton, était rangé dans une boîte en bois quand il ne servait pas. Les gouvernements réglementaient souvent la production des poids en laiton pour veiller à assurer une certaine uniformité.
Les pièces reproduites en couverture font partie de la Collection nationale de monnaies de la Banque du Canada.
Photographie : James Zagon