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2002

Index des documents de travail | Index des rapports techniques
Titre Corporate Bond Spreads and the Business Cycle
Auteur(s) Zhiwei Zhang
Type de
document
Document de travail 2002-15
Date de
publication
Juin 2002
Langue Anglais
Résumé

L'auteur se penche sur le pouvoir prédictif des écarts de taux observés sur le marché des obligations de sociétés. Les écarts relatifs aux obligations à rendement élevé et aux obligations de bonne qualité peuvent expliquer respectivement 68 et 42 % des variations de la production à l'horizon de un an, tandis que le différentiel d'intérêt entre les titres d'État à long terme et à court terme n'en explique que 12 %. Lorsque l'horizon de prévision est de un an ou moins, les écarts de taux sur les obligations de sociétés surclassent également les indicateurs couramment utilisés, comme l'écart entre le taux du papier commercial et celui des bons du Trésor, le taux des fonds fédéraux, l'indice des attitudes des consommateurs, l'indicateur avancé du Conference Board et l'indice Standard & Poor's, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'échantillon. Les prévisions s'avèrent plus justes lorsqu'elles reposent sur les écarts de taux relatifs aux obligations à rendement élevé plutôt qu'aux obligations de bonne qualité. Cependant, dans le cas des horizons d'au-delà de un an, le différentiel d'intérêt sur titres d'État et le taux des fonds fédéraux sont plus utiles que les écarts de taux relatifs aux obligations de sociétés. L'auteur constate que les modèles linéaires fondés sur les variations du marché boursier, le taux sûr à court terme et le différentiel d'intérêt sur titres d'État ne peuvent expliquer que 7 % des variations de l'écart relatif aux titres à rendement élevé. La théorie du canal du crédit, en économie monétaire, donne à penser que la forme fonctionnelle devrait être non linéaire. Les tests statistiques réfutent l'hypothèse de linéarité pour les deux écarts relatifs aux obligations de sociétés, au profit d'une spécification non linéaire à seuil conforme à la théorie du canal de crédit. Les modèles à seuil expliquent 63 % des variations des écarts dans le cas des obligations à rendement élevé et 75 % de ces variations dans le cas des obligations de bonne qualité.

Classification
de la Banque
Marchés financiers; Indicateurs monétaires et financiers; Transmission de la politique monétaire
JEL E3, E5, G1

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