Au sujet de l'ACIA > Présentation des rapports au Parlement > Rapport annuel > Rapport annuel 1997 - 1998
Message du président
Je suis fier de
déposer le premier rapport annuel de l'Agence canadienne d'inspection des aliments
(ACIA). Le document décrit les activités de l'Agence entre le 1er avril 1997 et le 31
mars 1998. Le rapport est une importante facette de l'obligation de l'ACIA de rendre des
comptes au Parlement et à la population canadienne. Il est obligatoire en vertu de
l'article 23 de la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments.
Le rapport annuel donne à l'Agence l'occasion de présenter ses réalisations, de
cerner les défis de l'avenir et de montrer son cheminement vers l'atteinte des objectifs
décrits dans son Plan d'entreprise de 1997-2000. On y décrit de quelle manière
l'Agence, sous le dynamique leadership de son président Art Olson, a réussi à boucler
avec succès cette année de transition ralliant 4500 employés et intégrant 19
programmes de quatre ministères fédéraux différents tout en améliorant le service
offert à la population et à ses entreprises clientes.
Le bilan de la première année de l'Agence révèle qu'elle a effectivement fait ce
qu'elle s'était proposée de faire, c'est-à-dire clarifier les rôles et les
responsabilités, réduire les chevauchements et les doubles emplois, améliorer la
prestation des services, accroître l'harmonisation entre le fédéral et les provinces
et améliorer sa reddition de compte et ses rapports au Parlement.
Tournons-nous maintenant vers l'avenir : les changements organisationnels et les
changements de programme introduits l'an dernier ont fourni une assise solide qui nous
permettra de passer à la prochaine étape d'innovation, plus spécifiquement dans les
domaines de la gestion des ressources humaines, du maintien de l'harmonisation
fédérale-provinciale, d'une refonte additionnelle des programmes et d'un renouveau
législatif, le tout de concert avec les consommateurs, le secteur privé et les
provinces.
Bien sûr, la gestion de ces changements ne s'est pas faite et ne doit pas se faire au
détriment de l'intérêt du public ni affaiblir notre engagement à assurer la salubrité
des aliments, l'accès aux marchés et la protection du consommateur. Nous ne pouvons pas
nous permettre de laisser les mesures pour améliorer l'efficience compromettre
l'efficacité. Chaque jour, nous gérons les risques liés à la santé et à la
sécurité des Canadiens dans un domaine qui se caractérise par des compétences
partagées et des progrès dans le domaine scientifique. Il n'est jamais facile de gérer
l'interdépendance et la réforme du secteur publique, et la complexité est plus grande
encore dans le contexte d'un organisme d'État qui joue un rôle de réglementation fondé
sur des principes scientifiques et qui offre des services.
Ce premier rapport annuel vient confirmer ce que beaucoup d'études indépendantes et
internationales ont démontré de façon continue. Les Canadiens continuent à
bénéficier d'un des meilleurs systèmes d'inspection des aliments et de quarantaine du
monde. Cela tient, avant tout, à la compétence, à la détermination et au
professionnalisme de notre personnel qui, je suis fier de pouvoir l'affirmer, continue
d'être notre plus grande force.
Le président intérimaire,
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Ronald L. Doering
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