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Le 27 septembre 2002

L'honorable Lyle Vanclief, C.P., député
Ministre de l’Agriculture et de l'Agroalimentaire
Édifice de la Confédération, pièce 207
Chambre des communes
Ottawa (Ontario) K1A 0A6

Monsieur le Ministre,

J’ai le plaisir de vous présenter, ainsi qu’au Parlement, le rapport annuel de l’ACIA pour l’exercice 2001-2002, conformément aux dispositions de l’article 23 de la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Le rapport rend compte des activités du personnel de l’Agence et des résultats qu’il a obtenus dans ses efforts visant à assurer la salubrité du système d’approvisionnement alimentaire canadien et de ses ressources animales et végétales. Le rapport fournit également des renseignements sur le rendement de l’ACIA classés par secteurs d’activités, dans le contexte du cadre de gestion du rendement de l’Agence. On y trouve les états financiers vérifiés au 31 mars 2002, ainsi que l’évaluation de la vérificatrice générale visant l’information sur le rendement.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes sentiments distingués.

Le président,

Richard B. Fadden

Message du président

Le présent rapport annuel, le cinquième depuis la création de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), couvre la période du 1^er avril 2001 au 31 mars 2002. L'année a été fructueuse pour l'Agence. En effet, dans le cadre de son mandat, les 5 467 membres dévoués que compte son personnel ont été appelés à relever bon nombre de défis uniques et permanents.

En tant qu'organisme à vocation scientifique chargé de réglementer les aliments, les animaux et les plantes, l'ACIA s'est engagée à assurer la salubrité des produits alimentaires vendus ou importés au Canada, contribuant ainsi à la santé et à la protection des ressources animales et végétales du pays. Des principes scientifiques assurent l'efficacité des prises de décision en matière de réglementation, et la crédibilité de l'Agence, au pays comme à l'étranger, repose sur sa capacité à dispenser des services scientifiques de premier ordre. Ses activités de recherche, les méthodes qu'elle élabore, les conseils scientifiques qu'elle dispense et les tests qu'elle réalise en laboratoire font que l'Agence a acquis une expertise scientifique d'avant-garde qu'elle met à profit lorsqu'elle est appelée à se prononcer sur des questions d'envergure.

L'un des principaux défis que l'Agence se doit de relever consiste à demeurer vigilante dans la prestation de tous les aspects de son vaste mandat, tout en se tenant prête à répondre à plus de demandes de services et à intervenir dans un nombre croissant de situations d'urgence internationales exigeantes sur le plan des ressources. L'ACIA a prouvé qu'elle était prête à agir dans les situations d'urgence découlant des attentats terroristes du 11 septembre 2001; des membres de son personnel ont alors fait diligence pour protéger les Canadiens des risques éventuels et pour faire face à l'augmentation de l'achalandage dans les aéroports canadiens et aux retards causés aux frontières.

Dans le milieu complexe et en constante évolution où nous exerçons nos activités, l'Agence continue de protéger les ressources animales et végétales du pays : les récoltes, le bétail et les forêts. De fait, nous avons tout particulièrement été amenés à protéger les ressources végétales en luttant contre les flambées de la sharka du prunier et de la gale verruqueuse de la pomme de terre, ainsi que les foyers d'infestation du longicorne brun de l'épinette. À la lumière des menaces croissantes que représentent les maladies animales exotiques, notamment la fièvre aphteuse, la responsabilité de protéger les ressources animales prend plus d'importance que jamais.

Par ailleurs, nous avons continué d'approfondir notre cadre de gestion du rendement afin de fournir des renseignements précis et clairs sur les résultats obtenus par l'Agence et, en bout de ligne, de l'aider à atteindre ses objectifs.

Les réalisations décrites dans le présent rapport ont été rendues possibles grâce au travail d'un personnel compétent et dévoué. De notre côté, nous nous sommes employés à créer un milieu de travail exemplaire, à offrir des possibilités de perfectionnement professionnel à notre personnel et à attirer les meilleurs éléments possibles au sein de nos effectifs. Le professionnalisme et la motivation de nos employés permettent à l'ACIA d'établir avec confiance un plan d'avenir.

Dans le discours du budget 2001, le gouvernement fédéral s'est engagé à « élaborer une nouvelle architecture intégrée et financièrement viable pour la politique agricole du XXI^e siècle. » L'Agence participera à l'élaboration des éléments clés de cette architecture dans le cadre d'une initiative appelée le Cadre stratégique pour l'agriculture. En outre, le gouvernement fédéral s'engageait, dans le discours du budget, à dresser un plan à long terme pour « assurer la sécurité de la société »; il promettait notamment d'investir des fonds importants « pour accroître la sûreté, l'ouverture et l'efficience de la frontière ». L'ACIA aura un rôle crucial à jouer pour aider le gouvernement à s'acquitter de cet engagement.

L'ACIA demeure résolue à assurer aux Canadiens une surveillance efficace par voie de réglementation. Ainsi, tout au long de l'année, l'Agence a continué de concourir à la salubrité des aliments, à la santé des animaux et à la protection des végétaux, domaines dans lesquels le Canada a su faire sa marque à l'échelle internationale.

Le président,

Richard B. Fadden