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Les émissions de ce gaz résultent, entre autres, d'activités humaines telles que la combustion de carburants fossiles, la déforestation et les procédés industriels.
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Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement (ICDE)
La santé des Canadiens ainsi que le progrès social et économique du pays, aujourd'hui ou demain, sont essentiellement liés à la qualité de l'environnement. Devant ce constat, le gouvernement du Canada annonçait, dans son discours du Trône de 2004, qu'il s'engageait à travailler en collaboration avec ses partenaires provinciaux et territoriaux pour intégrer systématiquement le développement durable à son processus décisionnel. Pour y arriver, il est nécessaire de disposer de données plus fiables et davantage accessibles afin de guider les interventions des Canadiens et de leurs gouvernement.
Indicateur de la qualité de l'air
L'indicateur de la qualité de l'air tente de saisir quelles sont les tendances nationales et régionales en ce qui concerne les concentrations d'ozone à long terme et de tenir compte du moment et des lieux où les personnes sont exposées à ce polluant.
Les données sur la qualité de l'air sont recueillies au moyen d'instruments dans les stations de surveillance d'un bout à l'autre du pays, la plupart étant situées dans les zones urbaines du Sud du Canada.
L'indicateur utilise la moyenne saisonnière des concentrations moyennes maximales par période de huit heures, qui est pondérée selon la population afin de calculer les tendances et lesmoyennes des stations.
Pour avoir des renseignements additionnels sur celui-ci, veuillez vous référer à Détails de l'indicateur.
Indicateur des émissions de gaz à effet de serre
L'indicateur national des émissions de gaz à effet de serre provient directement de l'Inventaire canadien des gaz à effet de serre1, un rapport préparé par Environnement Canada, qui contient les estimations des émissions pour les sources classées selon le secteur économique2. L'indicateur national comprend les estimations pour six GES : le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde nitreux, l'hexafluorure de soufre, leshydrocarbures hydrocarbures perfluorés et les hydrofluorocarbures.
Les estimations des émissions et les définitions des secteurs utilisées pour la présentation de l'information s'appuient sur l'orientation méthodologique fournie par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et sur les lignes directrices découlant de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Les estimations pour chaque secteur sont en général obtenues en multipliant une certaine mesure de la quantité d'activité productrice de GES par la quantité de GES émis par unité d'activité (p. ex. le dioxyde de carbone qui est émit par chaque litre d'essence brûlée). Les estimations des émissions de divers gaz sont converties en leur équivalent en dioxyde de carbone basées sur l'impact qu'auraient de tels gaz sur le réchauffement de la planète comparativement au dioxyde de carbone.
Pour obtenir une description plus détaillée de l'indicateur et connaître la façon de le calculer, veuillez consulter Détails de l'indicateur.
Indicateur de la qualité de l'eau
Pour faire rapport sur la qualité de l'eau, les experts ont mesuré certaines substances présentes dans l'eau et en ont comparé les concentrations avec les seuils établis de façon scientifique, en fonction de leurs effets nocifs possibles. Il s'agit là du fondement de l'indice de la qualité des eaux (IQE) entériné par le Conseil canadien des ministres de l'environnement (CCME)3 et utilisé pour produire l'IQE.
L'indice combine trois différents aspects de la qualité des eaux: l'« étendue », soit le pourcentage de variables de la qualité des eaux excédant les recommandations; la « fréquence », soit le pourcentage d'observations totales excédant les recommandations4; l'« amplitude », soit l'écart par lequel les observations excédent les recommandations. Les résultats, calculés d'être entre 0 et 100, sont ainsi convertis en une échelle qualitative divisée comme suitpour coter les sites :
| Cote | Interprétation |
|---|---|
| Excellente (95,0-100,0) | Les mesures de la qualité de l'eau ne dépassent jamais ou très rarement les recommandations. |
| Bonne (80,0-94,9) | Les mesures de la qualité de l'eau dépassent rarement et habituellement de très peu les recommandations. |
| Moyenne (65,0-79,9) | Les mesures de la qualité de l'eau dépassent parfois et peut-être même de beaucoup les recommandations. |
| Médiocre (45,0-64,9) | Les mesures de la qualité de l'eau dépassent souvent et/ou de façon considérable les recommandations. |
| Mauvaise (0-44,9) | Les mesures de la qualité de l'eau dépassent habituellement et/ou de façon considérable les recommandations. |
Pour obtenir une description plus détaillée de l'indicateur et connaître la façon de le calculer, veuillez vous référer Détails de l'indicateur.
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Les particules en suspension dans l'air sont l'un des principaux composants du smog. Celles-ci comprennent les particules microscopiques dans l'air, lesquelles sont divisées en deux spectres de dimensions : MP2,5 et MP10. Le terme MP2,5 désigne les « fines » particules de moins de 2,5 micromètres de diamètre - l'équivalent d'environ le vingtième de l'épaisseur d'un cheveu humain
[1] Environnement Canada. Inventaire canadien des gaz à effet de serre, 1990 à 2003. Ottawa, Ontario, Division des gaz à effet de serre, 2005a.
[2] Pour les besoins de l'estimation et de la déclaration des émissions de GES, le GIEC a définit des secteurs d'activité économique.
[3] Le Conseil canadien des ministres de l'environnement est une tribune formée des ministres de l'environnement du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux et territoriaux.
[4] La formule de calcul de l'étendue et, par conséquent, de l'IQE, est modifiée au Québec. D'autres travaux permettront de résoudre les différences entre les deux versions de l'indice.
