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Série de séminaires d'Environnement Canada sur les recherches en politiquesLes écosystèmes en tant que systèmes complexes : utilisation de cette approche dans les politiques
Dans le contexte de la science et de la société modernes, beaucoup de personnes adhèrent spontanément à l'hypothèse ou à la croyance de base selon laquelle la causalité linéaire newtonienne peut expliquer la mécanique et la structure de toutes sortes de systèmes multidimensionnels et de problèmes connexes. Toutefois, l'augmentation de la complexité de ces systèmes et de leurs problèmes connexes exige l'adoption de différents points de vue et de différentes approches pour assurer une bonne analyse systémique de la situation. La théorie des systèmes complexes est un outil analytique qui sert à expliquer la complexité. On y a eu recours pour établir une approche écosystémique dans le but de comprendre et de gérer notre rôle dans la biosphère. La thèse des systèmes complexes utilise de nombreux outils conceptuels, notamment le comportement non linéaire (boucles de rétroaction), les attracteurs, les revirements, le chaos, l'imbrication et l'auto-organisation, pour expliquer la dynamique des écosystèmes. Tous ces concepts mettent en cause une déviation de la pensée linéaire et permettent une analyse en profondeur des systèmes naturels. La théorie des systèmes complexes, notamment son application aux approches écosystémiques, peut constituer un cadre précieux pour les politiques et la gestion parce qu'elle provoque un changement paradigmatique dans le sens d'une vision plus holistique et multidisciplinaire des systèmes environnementaux et des effets interdépendants qu'ils exercent sur d'autres systèmes naturels ou sociétaux. Elle soulèvera également de nouveaux défis, alors que les scientifiques et les décideurs devront se rencontrer au même niveau pour appliquer les principes décrits précédemment, afin de créer des politiques de gestion adaptative des écosystèmes qui s'appliqueront à des préoccupations actuelles et futures. BiographieJames Kay est professeur agrégé au Département des études sur l'environnement et les ressources (nomination conjointe en technique de la conception de systèmes, à la School of Planning, en géographie et en science de la gestion) à l'Université de Waterloo. Il a étudié la physique à l'Université McGill et la technique de la conception de systèmes à l'Université de Waterloo. Sa thèse de doctorat était intitulée Self-Organization in Living Systems (auto-organisation dans les systèmes vivants). Au cours des vingt-cinq dernières années, les recherches de M. Kay ont porté principalement sur la théorie de la complexité et des systèmes et sur son application à l'établissement d'une approche écosystémique visant à comprendre et à gérer notre rôle dans la biosphère. Ses activités de recherche couvrent l'ensemble des domaines suivants : la base théorique et épistémologique d'une approche écosystémique, la formulation d'une politique environnementale fondée sur l'écosystème, l'établissement de programmes de surveillance des écosystèmes, la planification écosystémique sur le terrain, dans les contextes urbain, industriel et naturel, ainsi que l'écologisation des institutions. Liste d'articles et de rapports de M. James J. KayCompilation à l'appui d'un Séminaire d'Environnement Canada en recherche sur les politiques, tenu à Hull, le 28 septembre 2001.
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