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Série de séminaires d'Environnement Canada en recherche sur les politiques

Le Nord et ses responsabilités environnementales uniques : Nouvelle gouvernance dans la région circumpolaire

l'ambassadrice Mary Simon L’ambassadrice Mary Simon
7 février, 2003

Le vendredi 7 février 2003, la Série de séminaires d’Environnement Canada sur les recherches en politique accueillait l’ambassadrice Mary Simon qui a présenté un exposé donnant à réfléchir intitulé : « Le Nord et ses responsabilités environnementales uniques : Nouvelle gouvernance dans la région circumpolaire ». Son exposé a été suivi d’une active période de questions et réponses. Voici un résumé du séminaire donné par Mme Simon.


Voilà maintenant six ans que le Canada et ses voisins circumpolaires se sont réunis pour former le Conseil de l’Arctique, un forum unique dont les membres permanents sont les huit pays arctiques et des organisations autochtones.

Veiller à ce que la sécurité humaine, l’intégrité environnementale et la bonne gouvernance soient des objectifs qui se renforcent mutuellement est le défi commun des membres du Conseil. Dans l’Arctique, les polluants transfrontaliers, la perte de la biodiversité et les changements climatiques demeurent des grandes préoccupations.

La région de l’Arctique est reconnue, de façon informelle, comme un indicateur environnemental de la santé de la planète. En comparaison avec l’environnement de la plupart des autres régions du globe, celui de l’Arctique est encore sain, même si la présence de certains polluants soulève des inquiétudes au sujet de certains écosystèmes et de certaines populations humaines.

La restriction et l’interdiction de plusieurs polluants organiques persistants (POP) depuis les années 1970 illustrent bien comment des preuves scientifiques solides ont permis aux gouvernements et aux Autochtones d’unir leurs forces dans le but d’influencer l’orientation d’accords internationaux.

Mais, il reste beaucoup à faire. Malgré les progrès, des POP comme le DDT, les BPC et les dioxines persistent toujours dans l’environnement du Nord, et ce, dans des concentrations assez élevées pour affecter la santé de la faune locale. On croit aussi que les problèmes immunitaires et de développement neurologique observés dans les communautés arctiques sont attribuables au contact avec les BPC et le mercure. À l’heure actuelle, des concentrations croissantes de nouveaux POP sont détectées dans ces mêmes communautés.

À certains égards, c’est le Groupe de travail sur le développement durable qui présente les défis les plus importants afin de trouver de nouvelles avenues de collaboration entre les pays, entre les peuples du Nord et les pays et entre les peuples. Le développement durable comporte différentes facettes, mais l’une des plus importantes est sans doute le besoin d’obtenir des résultats équitables.

L’étude en cours sur la vulnérabilité de l’Arctique essaiera de mieux comprendre l’incidence passée de trois facteurs locaux : les changements climatiques, la pollution et la mondialisation. Le but est de ramener les modèles des changements climatiques mondiaux à l’échelle des communautés de l’Arctique puis de projeter l’incidence des changements climatiques sur toute une génération, soit 25 ans. Le résultat servira de test quant à l’utilité de cette nouvelle méthodologie pour comprendre la vulnérabilité de certaines communautés.

Une des réussites récentes du Canada est sa collaboration avec le Conseil de l’Arctique pour faire entendre la « voix de l’Arctique » au Sommet mondial sur le développement durable, tenu à Johannesburg en 2002. De tous les documents qui ont été présentés au Sommet de Rio, aucun ne faisait mention des préoccupations de l’Arctique. Dix ans plus tard, il est clair que l’Arctique est une région importante lorsqu’il est question d’environnement et de développement.

Pendant la période de questions qui a suivi l’exposé de Mme Simon, les participants lui ont posé plusieurs questions quant à son expérience personnelle au sein du forum en tant qu’unique ambassadrice autochtone du Nord.

On a demandé à Mme Simon de décrire l’un des plus importants défis que les peuples du Nord ont à relever lorsqu’il est question des écosystèmes nordiques : le manque de crédibilité scientifique du savoir accumulé et transmis d’une génération à une autre grâce à la tradition orale. Il y a un besoin urgent de tenir compte de la validité des connaissances traditionnelles autochtones dans les évaluations et dans les processus décisionnels ainsi que de les considérer au même titre que les connaissances scientifiques occidentales.

Un autre défi consiste à démontrer comment la situation du Nord a une incidence sur les autres régions du monde. À titre d’exemple, il est souhaitable que des populations continuent d’habiter le Nord. Toutefois, pour ce faire, il faut offrir des incitatifs comme des possibilités d’études et d’emploi, afin de retenir les habitants instruits dans les communautés du Nord ou de les encourager à y revenir.

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