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    Agence de santé publique du Canada
Relevé des maladies transmissibles au Canada

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Volume: 23S5 - octobre 1997

Recommandations canadiennes pour la prévention et le traitement du paludisme (malaria) chez les voyageurs internationaux
1997


4. AUTO-TRAITEMENT DE PRÉSOMPTION DU PALUDISME

LA PLUPART DES VOYAGEURS pourront obtenir rapidement des soins médicaux en cas de présomption de paludisme ET N'AURONT DONC PAS BESOIN D'AUTO-MÉDICATION. Dans certains cas, les voyageurs à risque de paludisme pourraient être incapables d'obtenir des soins médicaux dans les 24 heures et donc avoir besoin d'auto-médication en cas de présomption de paludisme. Toutefois, vu le caractère non spécifique des symptômes du paludisme, du risque potentiellement sérieux de traiter incorrectement une autre maladie et de la toxicité possible du traitement antipaludique, l'auto-médication ne devrait jamais être entreprise à la légère, et il est recommandé de consulter au préalable un spécialiste des maladies tropicales. Il importe de faire comprendre aux voyageurs que le tableau clinique du paludisme peut varier considérablement et emprunter les manifestations d'autres maladies. Les symptômes les plus fréquents sont la fièvre, les maux de tête et les douleurs généralisées. La FIÈVRE, qui peut être cyclique ou non, EST PRESQUE TOUJOURS PRÉSENTE. Le paludisme peut facilement être confondu avec la « grippe » ou d'autres maladies fébriles; c'est pourquoi il faut poser un diagnostic exact sans tarder. Les voyageurs à qui l'on a recommandé une auto-médication devraient être informés de la nécessité de s'administrer un traitement antipaludéen s'ils développent une FIÈVRE et s'ils n'ont pas accès à des services médicaux professionnels dans les 24 heures. Il faut cependant leur faire bien comprendre que l'auto-traitement d'une infection paludéenne éventuelle n'est qu'une mesure temporaire et QU'IL FAUT SE FAIRE EXAMINER LE PLUS TÔT POSSIBLE.

  1. Dans les régions où le paludisme est sensible à la chloroquine, l'auto-traitement à la chloroquine devrait être mis en route (voir le tableau 2).

  2. Dans les régions où l'on trouve des souches de P. falciparum résistant à la chloroquine ou à la chloroquine et la méfloquine, les recommandations pour le traitement du paludisme à P. falciparum non compliqué englobent les schémas suivants (voir le tableau 2) :


Mettre en route le traitement à la quinine par voie orale et OBTENIR DES SOINS MÉDICAUX LE PLUS TÔT POSSIBLE

OU

Trois comprimés de 500 mg de Fansidar® en une prise (dose pour adulte) (pour l'Afrique subsaharienne et l'Asie uniquement; à l'exclusion de l'Asie du Sud-Est) et OBTENIR DES SOINS MÉDICAUX LE PLUS TÔT POSSIBLE

Notes :

L'halofantrine n'est pas recommandée pour l'auto-traitement du paludisme (voir ci-dessous). Dans certains pays, on peut trouver une formulation de méfloquine et de Fansidar® qui est vendue sous le nom de Fansimef®, et ne doit pas être confondue avec la méfloquine. Le Fansimef® n'est pas recommandé pour la prophylaxie ou le traitement du paludisme.

 

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Dernière mise à jour : 1997-11-04 début