Aliments > Produits de viande et de volaille > Manuel des méthodes > Chapitre 11 Annexe U: NORMES DE RENDEMENT DU USDA RELATIVES À SALMONELLAU.1 INTRODUCTIONEn vertu des exigences du Règlement final sur la réduction du nombre de pathogènes et les systèmes HACCP (Pathogen Reduction and HACCP Systems Final Rule ) édictées par le USDA, les établissements américains qui produisent certaines catégories de produits de viande doivent satisfaire aux normes de rendement (Performance Standards)relatives à Salmonellapubliées dans les dispositions réglementaires américaines 9CFR310.25)(b) et 9CFR381.94(b) du US Federal Register. Les inspecteurs du USDA effectuent à l'improviste des prélèvements et des tests de dépistage sur les produits fabriqués dans les établissements américains en vue d'évaluer leur conformité aux normes. Si un établissement ne peut produire de la viande satisfaisant aux normes de rendement du USDA, on amorce un processus pouvant éventuellement conduire à la cessation des activités d'inspection du USDA dans létablissement. Le USDA utilise également les résultats des tests de dépistage pour mettre à jour ses données de référence (baseline reference standard) sur la prévalence de Salmonella dans les produits fabriqués aux États-Unis ainsi que ses normes de rendement relatives à Salmonella. Au Canada, les établissements admissibles à l'exportation aux États-Unis de viande ou de produits de viande visés par les normes de rendement du USDA relatives à Salmonella (voir la section 11.7.3 (2)(a) - E.-U.A.) doivent par conséquent fabriquer des produits conformes à la norme pertinente. Pour attester de leur conformité aux normes de rendement, les établissements canadiens doivent effectuer des tests de dépistage de Salmonella selon un programme écrit d'échantillonnage conforme aux exigences énoncées dans la présente annexe. L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) exerce une supervision et une surveillance gouvernementales des programmes de dépistage de Salmonella mis en oeuvre dans les établissements. Si les tests menés indiquent qu'un établissement ne fabrique pas un produit qui satisfait aux normes de rendement du USDA relatives à Salmonella, l'ACIA amorce un processus pouvant conduire à la radiation de l'établissement de la liste des établissements admissibles à l'exportation aux États-Unis. Si l'établissement ne respecte pas les exigences applicables au dépistage de Salmonella énoncées dans la présente annexe, l'ACIA amorce le processus décrit à la section Q.3, annexe Q. L'ACIA entend éventuellement utiliser une norme de rendement canadienne relative à Salmonella. En attendant la publication et l'acceptation de cette norme, les normes de rendement publiées par le USDA sont utilisées dans les établissements canadiens. Différences entre les normes de rendement du USDA relatives à Salmonella et les exigences relatives au dépistage d'E. coli (biotype I), type générique L'objectif des normes de rendement du USDA relatives à Salmonella diffère de celui des exigences relatives au dépistage d'E. coli (biotype I), type générique. Il s'ensuit que les conséquences liées à l'obtention de résultats insatisfaisants ne sont pas les mêmes pour Salmonella et pour E. coli. Les normes de rendement du USDA relatives à Salmonella ont été conçues afin de vérifier si les établissements atteignent les objectifs de réduction du nombre de pathogènes. Le FSIS a choisi dutiliser Salmonella à titre dorganisme indicateur de rendement pour les quatre raisons suivantes :
Les exigences relatives au dépistage d'E. coli (biotype I), type générique, sont conçues pour permettre la mise en oeuvre de techniques de contrôle statistique du processus dans les établissements qui préparent certains types de produits de viande. E. coli (biotype I), type générique, est l'organisme choisi parce qu'il est facile à tester et qu'il est assez courant pour donner une bonne indication de la maîtrise des processus. Étant donné que les exigences relatives au dépistage d'E. coli (biotype I), type générique, sont fondées sur des critères de vérification du processus (CVP) souvent propres à l'établissement, le même résultat peut conduire à une conclusion différente dans deux établissements n'utilisant pas des CVP identiques. Le dépistage d'E. coli (biotype I), type générique, s'effectue de façon continue à l'aide de l'approche de la fenêtre mobile. Pour que le non-respect des CVP devienne une lacune, il faut que l'établissement ne soit pas disposé à remettre le processus « sous contrôle » ou qu'il ne puisse pas le faire [voir l'annexe T (section T.2.9) pour plus de détails sur la marche à suivre en pareil cas]. Le dépistage de Salmonella vise un autre objectif. Il sert vérifier si l'établissement fabrique un produit conformément à une norme de rendement donnée. Il ne repose ni sur une technique de contrôle statistique du processus ni sur l'approche de la fenêtre mobile. Il nécessite plutôt le prélèvement d'une série d'échantillons distincts. Contrairement à la démarche employée pour les tests de dépistage d'E. coli, les résultats individuels sont évalués comme étant positifs ou négatifs en la présence de Salmonella, peu importe le nombre réel de Salmonella détecté. Lorsque le nombre de résultats positifs dépasse le nombre maximal permis pour trois séries de tests consécutifs, on considère cette observation comme étant une lacune grave, et ce, même si l'établissement fait tout en son pouvoir pour corriger le problème. Une telle situation doit être traitée avec plus de diligence qu'un non-respect des critères de vérification du processus applicables à E. coli. U.1.1 Établissements canadiens qui doivent mettre en oeuvre un programme de dépistage de Salmonella pour satisfaire aux exigences américainesTous les établissements canadiens agréés inscrits sur la liste des établissements admissibles à l'exportation aux États-Unis figurant à la section 11.7.3 (2) (a) É.-U. A qui fabriquent un produit visé par les normes de rendement du USDA doivent fabriquer un produit qui satisfait à la ou aux normes de rendement pertinentes. À lexception de certains types détablissement, TOUS les établissements doivent avoir mis en place un programme de dépistage. ÉTABLISSEMENTS QUI NE SONT PAS OBLIGÉS DE METTRE EN PLACE UN PROGRAMME DE DÉPISTAGE
Ainsi, un établissement qui fabrique du boeuf haché 20 fois par année, du poulet haché 20 fois par année et du dindon haché 30 fois par année ne doit tester que la catégorie de produits qui est fabriquée plus de 26 fois par année (du dindon haché).
La décision prise à cet égard doit reposer sur la fréquence à laquelle une catégorie danimal a été abattue durant lexercice précédent ainsi que sur la production anticipée pour le prochain exercice (p. ex., ajouts à létablissement). U.1.2 Produits visés par une norme de rendement relative à SalmonellaSi une norme de rendement relative à Salmonella a été publiée par le USDA pour une catégorie de produits donnée, tous les produits fabriqués dans l'établissement entrant dans cette catégorie doivent être conformes à cette norme. Le tableau U.1.2 énumère les normes de rendement relatives à Salmonella publiées jusqu'à maintenant. Les normes de rendement du USDA reposent sur des études microbiologiques de base menées par le USDA. On ajoutera à la liste ci-après les normes de rendement s'appliquant à de nouvelles catégories de produits à mesure que d'autres études de base de ce genre seront réalisées. Tableau U.1.2 Normes de rendement du USDA relatives à Salmonella par catégorie de produits
Remarque 1 Ne s'applique pas à la viande dont le hachage constitue une étape de transformation dans la fabrication d'un produit de viande (p. ex., boeuf haché pour fabriquer du salami) ou aux viandes séparées mécaniquement. U.1.3 Exigences relatives à la fabrication d'un produit conforme à une norme de rendement relative à Salmonella et à la conduite de tests annuelsLes établissements qui fabriquent un produit de viande visé par une norme de rendement du USDA relative à Salmonella doivent fabriquer ce produit conformément à cette norme en tout temps. Pour attester de leur conformité à cette norme, ces établissements doivent mener régulièrement des tests de dépistage de Salmonella, c'est-à-dire au moins une fois par année, conformément aux exigences énoncées dans la présente annexe. Si un établissement fabrique des produits correspondant à plus de une catégorie de produits, tous les produits de l'établissement doivent être conformes à la norme pertinente. Cependant, l'établissement ne doit pas mener une série de tests annuels sur chaque catégorie de produits. Une décision concernant la catégorie de produits à échantillonner durant l'année doit être prise par le vétérinaire/inspecteur en chef (v/i-c) de l'ACIA (voir U.1.6.1 pour plus de détails). U.1.4 [RÉSERVÉ]U.1.5 Responsabilités liées à la réalisation des testsU.1.5.1 Responsabilités de l'exploitant Les établissements doivent préparer un programme d'échantillonnage écrit pour Salmonella en respectant les procédures d'échantillonnage, de préparation et d'expédition ainsi que les critères techniques figurant dans la présente annexe (voir la section U.2 pour plus de détails). Une fois que leur programme a été examiné par le v/i-c de l'ACIA au moyen de la partie 4A de la Grille d'évaluation de la conformité de base (GECB), les établissements doivent exécuter leurs activités d'échantillonnage conformément à ce programme écrit. L'exploitant doit : (1) fabriquer des produits qui sont conformes à la norme de rendement relative à Salmonella pertinente qui est publiée par le USDA/FSIS; (2) soumettre à l'ACIA un programme annuel de dépistage de Salmonella qui satisfait aux exigences de la présente annexe; (3) exécuter un programme de dépistage de Salmonella sur la ou les catégories de produits identifiées par le v/i-c de l'ACIA, conformément au programme écrit approuvé et aux exigences de la présente annexe; (4) faire en sorte que les résultats de laboratoire soient transmis simultanément et directement au v/i-c de l'ACIA; (5) conserver les dossiers et les résultats des tests de dépistage, conformément aux exigences de la section U.4. Compiler les résultats des tests de dépistage pour attester du degré de conformité à la norme de rendement relative à Salmonella qui est pertinente; (6) exécuter l'action corrective requise si le nombre de résultats positifs dépasse le nombre maximal de tests positifs par série de tests (voir U.2.2); (7) mettre à la disposition du personnel d'inspection de l'ACIA toute information pertinente sur le programme d'échantillonnage relatif à Salmonella de l'établissement (y compris les procédures écrites, les rapports de laboratoire et les résultats d'analyse) aux fins de vérification de la conformité; (8) assumer les coûts de l'échantillonnage, des tests ou d'autres activités reliées au programme. Les établissements ne peuvent faire appel qu'à des laboratoires qui satisfont aux critères d'accréditation énoncés à la section U.3 et qui utilisent la méthodologie décrite dans la présente annexe pour la détection et l'identification de Salmonella. Ils doivent aussi s'entendre avec le laboratoire pour que des échantillons de toutes les cultures positives de Salmonella soient fournis à l'ACIA sur demande. U.1.5.2 Responsabilités du laboratoire accrédité (9) Respecter les conditions d'accréditation du Conseil canadien des normes en vertu du système de normes nationales [voir les « Prescriptions générales concernant la compétence des laboratoires d'étalonnage et d'essais » (réf. CAN-P-4C, octobre 1991; ISO/IEC Guide 25-1990) et les « Lignes directrices relatives à l'accréditation des laboratoires d'analyse des produits agricoles et alimentaires » (réf. CAN-P-1587, novembre 1998)].
U.1.5.3 Responsabilités de l'ACIA De l'ACIA
U.1.6 Vérification par l'ACIA des tests et tâches connexes de la GECBU.1.6.1 Examen par l'ACIA du programme écrit de l'établissement (partie 4A de la GECB) Une fois par année, avant le début de l'année civile, le v/i-c de l'ACIA remplit la partie 4A de la Grille d'évaluation de la conformité de base (GECB) (voir l'annexe Q, section Q.4) et la feuille de travail « Détermination de la ou des catégories de produits à échantillonner aux fins du dépistage de Salmonella » (voir la section U.6) afin de vérifier si le programme de dépistage de Salmonella de l'établissement est satisfaisant et de déterminer la ou les catégories de produits à échantillonner aux fins du dépistage de Salmonella. Des exemplaires de la GECB et de la feuille de travail remplies doivent être conservés par le v/i-c. Si lun ou lautre constate qu'une condition n'est pas respectée, il doit étayer la situation et en informer le directeur, Réseau de programmes. Aucun test ne peut commencer tant que les éléments énoncés à la partie 4A de la GECB n'ont pas été jugés satisfaisants par le v/i-c. La feuille de travail « Détermination de la ou des catégories de produits à échantillonner aux fins du dépistage de Salmonella » vise à permettre une détermination uniforme de la ou des catégories à échantillonner dans les établissements et tient compte des facteurs suivants :
La feuille de travail est utilisée de la manière suivante :
Les tests peuvent commencer à n'importe quel moment durant l'année; cependant, le choix de la date à laquelle commenceront les tests doit être justifié par des raisons valables; ces raisons doivent être indiquées dans le programme écrit. U.1.6.2 Examen par l'ACIA du programme mis en oeuvre dans l'établissement (partie 4B de la GECB) Une tâche d'inspection spéciale est conçue pour vérifier que l'établissement effectue ses tests de dépistage de Salmonella conformément à son programme écrit. La partie 4B de la Grille d'évaluation de la conformité de base (GECB) est utilisée à cette fin. Le v/i-c mène une vérification sur place aléatoire, et ce, au moins une fois durant chaque semaine où est effectué un dépistage de Salmonella dans l'établissement. Si le v/i-c constate qu'une condition n'est pas respectée, il doit étayer la situation et en informer le directeur, Réseau de programmes. U.2 EXIGENCES TECHNIQUESU.2.1 Programme écrit, procédures écrites et dossiersLes exigences techniques décrites dans la présente section ont été établies à l'aide de l'information publiée par le USDA dans le US Federal Register (volume 61, no 144/25 juillet 1996, page 38917) sous le titre « FSIS Sample Collection Guidelines and Procedure for Isolation and Identification of Salmonella from Raw Meat and Poultry Products » Products (Lignes directrices du FSIS sur les procédures d'échantillonnage à suivre pour l'isolement et l'identification des salmonelles dans la viande crue et les produits de volaille) et d'autres renseignements fournis directement à l'ACIA par le USDA. L'exploitant doit disposer d'un programme écrit sur les activités d'échantillonnage relatif à Salmonella mises en oeuvre à létablissement et faire en sorte qu'il soit fourni sur demande au v/i-c. Le programme écrit doit contenir des procédures portant sur tous les secteurs de responsabilité de l'établissement. Les procédures doivent être suffisamment détaillées pour permettre une vérification sur place des activités d'échantillonnage. Voici ce que doit contenir le programme écrit.
Lexploitant peut se référer aux procédures générales d'échantillonnage de l'établissement, à la condition que celles-ci contiennent les exigences techniques particulières et les détails nécessaires sur les procédures d'échantillonnage relatives à Salmonella. Ces procédures peuvent également être décrites dans les plans HACCP de l'établissement. U.2.2 Normes de rendement du USDA relatives à Salmonella par catégorie de produits Nombre d'échantillons à analyser par série de tests (valeur « n »); nombre maximal de tests positifs par série de tests (valeur « c ») Les normes de rendement du USDA ont été élaborées par le FSIS d'après l'analyse statistique de données recueillies par le USDA au cours d'études de base sur Salmonella réalisées aux États-Unis. Comme le pourcentage des résultats positifs pour Salmonella s'est révélé différent d'une catégorie de produits à l'autre durant l'étude de base, le USDA a élaboré une norme de rendement et des plans d'échantillonnage pour chaque catégorie de produits. Tableau U.2.2 Normes de rendement du USDA relatives à Salmonella par catégorie de produits (source : Federal Register, vol. 61, no 144, pages 38865 et 38867)
U.2.2.1 Taux d'échantillonnage et fréquence d'échantillonnage Le tableau U.2.2 indique le nombre d'échantillons à prélever et à analyser afin de compléter une série de tests. Les plans d'échantillonnage sont conçus de façon qu'on obtienne des résultats d'une exactitude comparable entre les catégories de produits visés malgré que ceux-ci aient des taux de prévalence différents pour Salmonella. Le nombre d'échantillons à prélever varie selon les catégories de produits pour des raisons statistiques. Les tests doivent se poursuivre sur plusieurs jours consécutifs jusqu'à ce que la série de tests soit complétée. Lorsqu'une série de tests est commencée par l'exploitant, ce dernier doit prélever des échantillons au hasard au rythme de un échantillon par jour de production jusqu'à ce que le nombre de résultats concluants (tant positifs que négatifs) pour Salmonella soit égal à la valeur (« n ») spécifiée au tableau U.2.2 (selon la catégorie de produits visée). Le jour du prélèvement du premier échantillon, l'exploitant doit informer le v/i-c de l'ACIA qu'une série de tests pour Salmonella est commencée. L'exploitant doit conclure une série de tests une fois qu'elle est commencée. Il ne peut interrompre une série de tests ou la reprendre. Procédure à suivre lorsque des laboratoires sont incapables de commencer l'analyse des échantillons dans les 24 heures suivant l'échantillonnage parce qu'ils sont fermés pour la fin de semaine ou pour une fête fériée. Si le laboratoire utilisé est fermé pendant une journée donnée et qu'il ne peut donc pas commencer l'analyse des échantillons dans les 24 heures suivant leur prélèvement, les procédures additionnelles suivantes sont de rigueur: Carcasses de volaille Il faut poursuivre la sélection des carcasses au hasard chaque jour de production. Il faut les garder réfrigérer sous une stricte surveillance dans l'établissement et retarder le prélèvement des échantillons jusqu'à ce que le laboratoire puisse les recevoir et en commencer l'analyse dans les 24 heures. Exemple Si le laboratoire est fermé le dimanche, mais que l'établissement est ouvert sept jours par semaine, on doit procéder à la sélection des carcasses au hasard le samedi et le dimanche. Les carcasses sont gardées réfrigérées et entreposés sous la garde de l'exploitant à l'établissement. Les échantillons sont prélevés expédiés par l'exploitant au laboratoire le jour ouvrable suivant où le laboratoire peut procéder à lanalyse des échantillons dans les 24 heures de lenvoi. Carcasses de viande rouge Une carcasse doit quand même être sélectionnée au hasard chaque jour de production; cependant, si le laboratoire ne peut pas commencer l'analyse de l'échantillon dans les 24 heures, l'exploitant doit:
Exemple L'établissement est ouvert le vendredi et le samedi (il est fermé le dimanche) et le laboratoire est fermé le samedi et le dimanche. Comme d'ordinaire, une carcasse est sélectionnée au hasard parmi les carcasses produites le vendredi et une autre carcasse est sélectionnée parmi celles produites le samedi; les deux carcasses sélectionnées sont placées et entreposées dans une zone désignée. Des échantillons sont prélevés sur les carcasses sélectionnées aussitôt que le laboratoire est en mesure de les recevoir et en commencer l'analyse dans les 24 heures. Viande hachée Il faut poursuivre les prélèvements au hasard chaque jour de production. Il faut les garder sous réfrigération, les préparer pour l'expédition et les gardés sous une stricte surveillance dans l'établissement jusquà ce que le laboratoire soit en mesure de les recevoir et en commencer l'analyse dans les 24 heures Exemple Si le laboratoire est fermé le dimanche, mais que l'établissement est ouvert sept jours par semaine, on peut procéder à un échantillonnage au hasard le samedi et le dimanche. Les échantillons sont emballés et entreposés sous la garde de l'exploitant de l'établissement. Les échantillons sont expédiés par l'exploitant au laboratoire aussitôt que celui-ci est en mesure de les recevoir et en commencer l'analyse dans les 24 heures. Tests non concluants et échantillons « d'appoint » Les résultats non concluants ne sont pas pris en considération. Pour chaque résultat non concluant (p. ex., un échantillon qui n'est pas reçu dans un délai de 24 h ou qui est reçu dans un état insatisfaisant), un échantillon « d'appoint » doit être ajouté à la série de tests. Ces échantillons doivent être prélevés de la même manière que des échantillons réguliers sur les jours de production consécutifs après le prélèvement du nombre initial d'échantillons. U.2.2.2 Évaluation d'une série de tests Une série de tests est terminée lorsque le nombre total de résultats concluants (tant positifs que négatifs) pour Salmonella est égal à la valeur (« n ») spécifié au tableau U.2.2 (selon la catégorie de produits visée). L'évaluation du rendement de l'établissement est fondée sur le nombre total de tests positifs pour Salmonella par série de tests. Pour terminer avec succès une série de tests, l'établissement doit :
Si le nombre de résultats positifs pour Salmonella dépasse la valeur « c », on dit alors que l'établissement a « échoué » à la série de tests et certaines mesures doivent être prises en conséquence. U.2.2.3 Conclusion des tests annuels Lorsqu'une série de tests est terminée, l'établissement doit avertir le v/i-c de l'ACIA, qui vérifie alors les données de l'établissement. Si celles-ci sont satisfaisantes et si le nombre de tests positifs pour Salmonella est égal ou inférieur à la valeur « c » (selon la catégorie de produits visée), aucun autre test ne sera requis durant l'année en cours sur la catégorie de produits visée. Si l'établissement s'est engagé dans son programme de dépistage de Salmonella à échantillonner d'autres catégories de produits, il doit compléter léchantillonnage sur chacune de ces autres catégories de produits. Un établissement qui na pas effectué le nombre de prélèvements requis pour terminer la série de tests avant la fin de lannée civile (p. ex., les établissements qui affichent de faibles volumes de production) doit continuer à prélever des échantillons durant les jours de production subséquents jusquà ce quil obtienne le nombre de résultats requis pour terminer la série. Si les résultats de la série sont négatifs, létablissement commence les tests requis pour la nouvelle année civile (comme il est indiqué à la section U.1.6). Si les résultats de la série sont positifs, les mesures indiquées ciaprès doivent être prises. U.2.2.4 Mesures à prendre si, pour la première série de tests, le nombre de résultats positifs dépasse le nombre maximal de tests positifs par série de tests (valeur « c ») Durant la première série de tests, un tel dépassement peut s'expliquer de deux manières :
Si le nombre de résultats positifs dépasse la valeur « c » spécifiée, l'établissement doit enquêter sur les causes possibles de tels résultats (p. ex., manque de conformité au plan HACCP, procédures ou CCP pas suffisamment efficaces), puis rédiger un plan d'action visant à corriger la situation. L'établissement doit transmettre par écrit ses conclusions et son plan daction au v/i-c dans les cinq (5) jours ouvrables suivant la date où la valeur C a été dépassée. Si la première série de tests n'est pas encore terminée, l'établissement doit continuer à prélever des échantillons au rythme habituel jusqu'à ce qu'il obtienne le nombre requis de résultats (nombre de tests égal à la valeur « n »). Ceci est essentiel à une analyse complète de la situation. Si d'autres tests se révèlent positifs, l'établissement doit examiner son plan d'action, le modifier au besoin et informer le v/i-c des modifications apportées. Au plus tard cinq (5) jours ouvrables suivant la réception des derniers résultats pour la série de tests, l'établissement doit préparer un rapport et le présenter au v/i-c. Tous les plans daction ainsi quun sommaire des résultats des tests doivent être annexés à ce rapport. Le v/i-c doit transmettre ce rapport au directeur, Réseau de programmes, et y annexer ses commentaires. Le directeur, Réseau de programmes, doit examiner l'information contenue dans le rapport qui lui a été transmis pour évaluer quand l'exploitant peut commencer la deuxième série de tests. Selon le nombre total de résultats positifs, les délais d'exécution prévus dans le plan daction proposé par létablissement et les actions correctives déjà exécutées par l'exploitant, le directeur, Réseau de programmes, peut accorder un délai supplémentaire à l'exploitant afin de lui permettre de terminer l'exécution des actions correctives requises avant le début de la deuxième série de tests. Si, toutefois, le plan d'action proposé par l'exploitant est insatisfaisant ou n'est pas respecté, le directeur, Réseau de programmes, doit demander à l'établissement de commencer immédiatement la deuxième série de tests. La deuxième série de tests doit être effectuée de la même manière que la première. Cela vaut aussi pour l'analyse des résultats. Si, durant la deuxième série de tests, le nombre total de résultats positifs pour Salmonella ne dépasse pas la valeur « c », on dit que l'établissement a « réussi » la série de tests et aucun autre test n'est requis durant l'année en cours sur la catégorie de produits visée. Dans le cas contraire, voir la section U.2.2.5. U.2.2.5 Mesures à prendre si, pour la deuxième série de tests, le nombre de résultats positifs dépasse le nombre maximal de tests positifs par série de tests (valeur « c ») Si, durant la deuxième série de tests, le nombre de résultats positifs pour Salmonella dépasse le nombre maximal de tests positifs par série de tests (valeur « c »), l'établissement doit avertir immédiatement le v/i-c. Cette situation est considérée comme étant un indice dune forte probabilité de lacunes graves dans le/les plan(s) HACCP de l'établissement pour la catégorie de produits visée/échantillonnée. En pareil cas, l'établissement doit immédiatement mener un examen systématique de tous ses plans HACCP pour la catégorie de produits visée/échantillonnée et exécuter immédiatement toute action corrective jugée nécessaire à la lumière de cet examen. L'établissement doit transmettre par écrit ses conclusions ainsi que son plan daction au v/i-c dans les cinq (5) jours ouvrables suivant la date à laquelle létablissement a informé le v/i-c que le nombre de résultats pour Salmonella dépassait le nombre maximal de tests positifs par série de tests (valeur « c »). Conformément aux exigences du Programme d'amélioration de la salubrité des aliments (PASA), tous les changements apportés au système HACCP d'un établissement doivent être inscrits au registre des modifications du système HACCP et examinés par le personnel de l'ACIA au cours de l'audit de système HACCP subséquent. Le v/i-c doit fournir une copie du rapport de létablissement au directeur, Réseau de programmes, et y annexer ses commentaires. La fréquence des activités d'inspection pour le ou les produits et processus visés devra être examinée. Le directeur, Réseau de programmes, doit aussi prendre d'autres mesures jugées appropriées, le cas échéant. Létablissement doit continuer à prélever des échantillons aux fins du dépistage de Salmonella jusquà ce quil ait terminé la série de tests (c'est-à-dire lorsque le nombre de résultats concluants pour Salmonella est égal à la valeur « n »). Tout autre test positif pour Salmonella doit être immédiatement communiqué au v/i-c. Si d'autres tests se révèlent positifs, l'établissement doit examiner son plan d'action, le modifier au besoin et informer le v/i-c des modifications apportées. Le v/i-c doit examiner les résultats et la réponse écrite de l'exploitant de l'établissement, puis faire rapport de ses conclusions au directeur, Réseau de programmes. Lorsque l'établissement obtient, durant deux séries de tests consécutives, des résultats où le nombre de tests positifs pour Salmonella dépasse, pour chaque série de tests, le nombre maximal de tests positifs par série de tests (nombre supérieur à la valeur « c »), une troisième et dernière série de tests est requise. La date à laquelle doit commencer la troisième série de tests est communiquée à l'établissement par le directeur, Réseau de programmes. Dans la mesure où l'établissement propose dans son plan d'action un délai raisonnable pour la mise en oeuvre des modifications à son système HACCP et que l'établissement respecte son plan d'action, le directeur, Réseau de programmes, peut faire commencer la troisième série de tests à une date suivant la mise en oeuvre et la validation des modifications au système HACCP ainsi que la vérification et la reconnaissance de ces modifications par l'ACIA. La troisième série de tests doit être effectuée de la même manière que les deux premières. Cela vaut aussi pour l'analyse des résultats. Si, durant la troisième série de tests, le nombre total de tests positifs pour Salmonella ne dépasse pas le nombre maximal de tests positifs par série de tests (valeur « c »), aucun autre test n'est requis durant l'année sur la catégorie de produits visée. Dans le cas contraire, voir U.2.2.6. U.2.2.6 Mesures à prendre si, pour la troisième série de tests, le nombre de résultats positifs dépasse le nombre maximal de tests positifs par série de tests (valeur « c ») Si le nombre de tests positifs pour Salmonella dépasse le nombre maximal de tests positifs par série de tests (valeur « c »), l'établissement doit avertir immédiatement le v/i-c. Cette situation est considérée comme étant un indice dune forte probabilité d'une défaillance probable des plans HACCP de l'établissement pour la catégorie de produits visée/échantillonnée ainsi que de graves lacunes dans le fonctionnement global de l'établissement. En pareil cas, le v/i-c doit immédiatement informer le directeur, Réseau de programmes, qui, à son tour, doit avertir le directeur, Division des aliments d'origine animale (DAOA) qui retirera létablissement de la liste des établissements éligibles à exporter aux É.-U.A. conformément à la section Q.3.3. Un audit complet du système HACCP/PASA de létablissement sera effectué à l'établissement et une enquête en profondeur sera menée en parallèle par une équipe constituée de représentants du Réseau de programmes travaillant pour le compte de l'administration centrale. Ces activités doivent se dérouler aussitôt que le nombre de résultats positifs pour Salmonella dépasse le nombre maximal de tests positifs par série de tests (valeur « c ») et ce, même si la série de tests n'est pas terminée. L'enquête en profondeur vise à déterminer les causes des résultats insatisfaisants répétés et à évaluer si l'établissement satisfait aux exigences à l'exportation du USDA ainsi qu'aux exigences canadiennes. L'équipe chargée de l'enquête doit faire rapport de ses conclusions au directeur, DAOA. U.2.3 Vérification du matériel d'échantillonnageLe prélèvement des échantillons doit être effectué par la personne désignée dans le protocole écrit de l'établissement. Avant de commencer l'échantillonnage, il faut réunir les fournitures d'échantillonnage nécessaires, telles que les gants stériles, les solutions stériles, le savon à main, les solutions désinfectantes, etc., ainsi que le matériel nécessaire à l'échantillonnage de différents types de carcasses (éponges à spécimens en sacs, gabarits pour l'échantillonnage des carcasses de boeuf ou de porc, p. ex.). Lorsquon emploie des éponges, une vérification des éponges quant à leur convenance doit avoir été faite. Les éponges ne doivent pas avoir de propriétés antimicrobiennes susceptibles de réduire les dénombrements bactériens. Chaque nouveau lot doit être certifié par le fournisseur (p. ex., lettre de garantie) ou doit faire l'objet d'une vérification maison. De telles vérifications consistent d'ordinaire à immerger une éponge pendant un certain nombre dheures dans une solution de transport ensemencée (p. ex., eau peptonée tamponnée) afin de simuler les conditions d'expédition. La solution qui contient un nombre connu de bactéries est ensuite mise en culture dans le but de vérifier si le nombre de bactéries a diminué de façon importante. Si cest le cas, cela signifie que l'éponge contient des substances bactéricides. Pour l'échantillonnage des carcasses de boeuf et de porc, un gabarit est nécessaire pour délimiter la région à échantillonner. Le gabarit peut être fait de métal ou de papier d'aluminium, de papier brun, de plastique souple, etc. Certains gabarits jetables sont stérilisés et préemballés individuellement. Pour fabriquer un gabarit réutilisable, découper un carré de 10 cm x 10 cm dans une feuille plus grande que la région à échantillonner. (Voir l'annexe T, section T.2.12, figure 1.) Si un gabarit réutilisable est employé, il est nécessaire de le stériliser avec une solution désinfectante approuvée [une solution d'hypochlorite (eau de javel) ou de l'alcool, p. ex.]. Cependant, le gabarit doit être entièrement sec avant d'être appliqué sur la carcasse. Les gabarits de papier d'aluminium ou de papier ne peuvent être utilisés qu'une seule fois; il faut donc les jeter après usage. Le papier d'aluminium utilisé pour la fabrication de gabarits doit être entreposé de manière à prévenir toute contamination. Étant donné que la région délimitée par le gabarit est échantillonnée, il faut prendre soin de ne pas toucher cette région avec autre chose que l'éponge à spécimens. L'utilisation de matériel sale ou contaminé peut mener à des résultats erronés. Si un autoclave est disponible, les gabarits de papier ou de papier d'aluminium peuvent être enroulés dans du papier autoclavable et stérilisés. Les solutions d'échantillonnage stériles deau peptonée tamponnée (EPT) peuvent être entreposées à la température ambiante. Toutefois, au moins une journée avant le prélèvement des échantillons, il faut vérifier si les solutions sont limpides. NE PAS utiliser de solutions brouillées, troubles ou renfermant des particules. Placer au réfrigérateur le nombre de contenants de solution d'échantillonnage (EPT) requis pour la prochaine journée d'échantillonnage. S'assurer que les contenants d'expédition, les blocs réfrigérants et les documents d'expédition sont préparés de la façon exigée. U.2.4 Sélection aléatoire des échantillonsLes procédures écrites de l'exploitant doivent clairement expliquer comment le personnel de l'établissement procède à la sélection aléatoire des échantillons à analyser. Le recours à des tables de nombres aléatoires ou à des systèmes semblables (ordinateur, calculatrice, pige de cartes, etc.) est obligatoire. Pour s'assurer que toutes les carcasses (ou les produits hachés) ont une chance égale d'être choisies, il faut :
Après avoir identifié la demi-carcasse ou la carcasse sélectionnée au hasard à partir du point pré-déterminé, compter à rebours cinq (5) demi-carcasses/carcasses et sélectionner la demi-carcasse/carcasse qui suit pour l'échantillonnage. Chaque demi-carcasse/carcasse doit avoir une chance égale d'être sélectionnée. En comptant à rebours cinq demi-carcasses, on évite tout biais possible au moment de la sélection. De plus, dans le cas des carcasses de volaille SEULEMENT : étant donné que seules des carcasses ENTIÈRES (non parées) doivent être échantillonnées, si la cinquième carcasse n'est pas une carcasse ENTIÈRE (non parée), compter à rebours cinq carcasses de plus pour la sélection de l'échantillon. Répéter au besoin. Si l'établissement fonctionne avec plusieurs quarts de travail, l'échantillon peut être prélevé durant n'importe quel quart, sous réserve que les exigences susmentionnées (MOMENT, SITE et CARCASSE) soient respectées. U.2.5 Techniques d'asepsie/échantillonnage aseptiqueLa présence d'organismes étrangers qui se trouvent dans l'environnement, sur les mains, les vêtements, les contenants d'échantillons, les instruments utilisés pour le prélèvement, etc. peut fausser les résultats. Il faut donc utiliser des techniques de travail rigoureuses pour effectuer les prélèvements microbiologiques, et il est capital d'utiliser des techniques d'échantillonnage aseptiques ainsi que de l'équipement et des fournitures propres et assainis. Il devrait y avoir un endroit prévu pour la préparation des fournitures et du matériel nécessaires à l'échantillonnage. Il serait utile d'avoir un chariot ou une table en acier inoxydable muni de roues pour procéder à l'échantillonnage. Un petit chariot ou un panier de manutention pourrait être déplacé jusqu'au site d'échantillonnage et utilisé pour transporter les fournitures, déposer les sacs d'échantillons lorsqu'on ajoute une solution stérile aux sacs d'échantillons, etc. Le port des gants stériles est requis pour le prélèvement des échantillons. Les seuls articles qui peuvent entrer en contact avec la surface extérieure du gant sont l'échantillon qui est en train d'être prélevé et l'instrument utilisé pour le prélèvement (éponge). Il ne faut pas oublier que les surfaces extérieures du contenant d'échantillon ne sont pas stériles. Il ne faut pas toucher la surface intérieure des contenants d'échantillons stériles. Il ne faut toucher à rien d'autre. On peut utiliser la méthode suivante pour mettre les gants stériles lorsqu'on prélève des échantillons. a) Ouvrir l'emballage des gants stériles à partir du haut sans contaminer lextérieur des gants, c'est-à-dire sans les toucher ou respirer sur ceux-ci. b) Retirer le premier gant de l'emballage en le prenant au niveau de l'ouverture du poignet, par lintérieur. Éviter tout contact avec l'extérieur du gant. Introduire la main lavée et assainie dans le gant, en prenant soin de ne pas le perforer. c) Retirer lautre gant en le prenant au niveau de la manchette, par lextérieur. Éviter de contaminer lextérieur du premier gant en tirant sur le second gant pour le mettre. Éviter tout contact des gants avec le visage, la peau, le linge et les autres surfaces contaminées. d) Si vous pensez que le gant aurait pu être contaminé, le jeter et recommencer à l'étape a) ci-dessus. U.2.5.1 Préparatifs d'échantillonnage Avant de commencer à prélever des échantillons, il importe de passer en revue les différentes étapes d'échantillonnage, les méthodes de sélection aléatoire et toute autre information qui vous aidera dans la collecte d'échantillons. La veille du prélèvement des échantillons, après vous être assuré que les solutions stériles ne sont pas troubles, placer le nombre de contenants d'EPT dont vous aurez besoin le lendemain dans le réfrigérateur ou la chambre froide. Si les échantillons doivent être expédiés à un laboratoire de l'extérieur, il faut réfrigérer le contenant d'expédition et les blocs réfrigérants. Le jour de l'échantillonnage, recueillir tous les sacs, les gants stériles, la solution d'assainissement, le savon à mains, les solutions stériles pour l'échantillonnage et le matériel indiqué dans la section (i) Matériel de la partie sur le prélèvement d'échantillons se rapportant au type de carcasse ou de produit haché à échantillonner. Il faut s'assurer qu'on a à portée de la main toutes les fournitures nécessaires avant de commencer le prélèvement d'échantillons. Il faut étiqueter les sacs d'échantillons avant de procéder à l'échantillonnage. Il importe d'utiliser à cette fin de l'encre permanente. Si l'on utilise des étiquettes en papier, il faut apposer celles-ci sur les sacs à la température ambiante, car elles ne colleront pas si elles sont appliquées dans la chambre froide. Il faut enlever les vêtements extérieurs (blouses, gants, casque protecteur, etc.) portés ailleurs dans l'établissement avant d'entrer dans le lieu où l'on effectuera l'échantillonnage ou de se préparer à prélever les échantillons. Il faut remplacer les vêtements enlevés précédemment par des vêtements propres (p. ex., un sarrau) qui n'ont pas été exposés directement aux parties de l'abattoir qui se trouvent à l'extérieur de l'endroit où l'on effectue l'échantillonnage. Il faut assainir les surfaces du lieu de travail où l'on effectue à l'échantillonnage en les essuyant avec une serviette en papier propre ou un chiffon jetable qui a été trempé dans une solution contenant 500 ppm (parties par million) d'eau de Javel (0,05 % d'hypochlorite de sodium) ou une autre solution d'assainissement approuvée qui fournit une concentration de chlore disponible équivalente. Il faut essuyer tout liquide qui se trouve sur les surfaces de l'aire de travail avant d'y déposer les fournitures utilisées pour l'échantillonnage et/ou les contenants de produits. Avant de procéder à l'échantillonnage, il faut se laver et se brosser à fond les mains jusqu'au milieu de l'avant-bras avec un savon bactéricide. Si possible, celui-ci devrait contenir un agent désinfectant offrant l'équivalent de 50 ppm de chlore disponible. Pour s'essuyer les mains, il faut utiliser des serviettes en papier jetables. U.2.5.2 Procédures d'échantillonnage détaillées Les procédures d'échantillonnage décrites aux paragraphes ci-après doivent être utilisées aux fins du dépistage de Salmonella. Elles sont tirées des procédures que le FSIS utilise pour ses activités de prélèvement aux États-Unis. Afin de prévenir la contamination des échantillons et assurer luniformité nationale des résultats, il importe de se conformer rigoureusement à ces procédures. U.2.5.2.1 Méthode de prélèvement déchantillons Produit cru haché Cette méthode sapplique au boeuf haché, au poulet haché, au dindon haché. Elle sapplique également aux saucisses de porc fraîches. (i) Matériel
(ii) Prélèvement Sassurer que tout le matériel est sur place et facilement accessible. Utiliser la méthode de sélection aléatoire prédéterminée pour choisir l'échantillon. Le prélèvement du produit haché cru se fait après le procédé de hachage et, autant que possible, avant laddition des épices et assaisonnements, mais avant lemballage
U.2.5.2.2 Méthode de prélèvement déchantillons Demi-carcasses de boeuf (i) Matériel
(ii) Prélèvement Lire les sections U.2.3 « Vérification du matériel d'échantillonnage » et U.2.5.1 « Préparatifs d'échantillonnage » avant de commencer l'échantillonnage. Utiliser la méthode de sélection aléatoire prédéterminée pour choisir la demi-carcasse à échantillonner (numéro séquentiel de carcasse ou site d'échantillonnage choisi au hasard). Utiliser une éponge à spécimens (ces éponges sont habituellement vendues déshydratées et pré-emballées dans un sac stérile) pour prélever les trois échantillons sur la carcasse (flanc, poitrine et croupe voir lannexe T, section T.2.12, figure 2). Il importe d'éponger les régions à échantillonner en commençant par les moins contaminées pour éviter de propager toute contamination. L'échantillonnage superficiel non destructif doit être exécuté de la façon suivante.
U.2.5.2.3 Méthode de prélèvement d'échantillons Carcasses de porc (i) Matériel
(ii) Prélèvement Lire les sections U.2.3 « Vérification du matériel d'échantillonnage » et U.2.5.1 « Préparatifs d'échantillonnage » avant de commencer l'échantillonnage. Utiliser la méthode de sélection aléatoire prédéterminée pour choisir la demi-carcasse à échantillonner (numéro séquentiel de carcasse ou site d'échantillonnage choisi au hasard). Utiliser une éponge à spécimens (ces éponges sont habituellement vendues déshydratées et pré-emballées dans un sac stérile) pour prélever les trois échantillons sur la carcasse (poitrine, fesse et bajoue voir lannexe T, section T.2.12, figure 3). Il importe d'éponger les régions à échantillonner en commençant par les moins contaminées de manière à éviter de propager toute contamination. L'échantillonnage superficiel non destructif doit être exécuté de la façon suivante.
U.2.5.2.4 Méthode de prélèvement d'échantillons Carcasses de poulet (i) Matériel
(ii) Prélèvement Lire les sections U.2.3 « Vérification du matériel d'échantillonnage » et U.2.5.1 « Préparatifs d'échantillonnage » avant de commencer l'échantillonnage. Utiliser la méthode de sélection aléatoire prédéterminée pour choisir la demi-carcasse à échantillonner. L'oiseau sélectionné au hasard doit être prélevé après le refroidisseur, à la fin de la chaîne d'égouttage. Voici comment il faut procéder.
U.2.5.2.5 Méthode de prélèvement déchantillons Carcasses de dindon Note: La norme de rendement relative aux carcasses de dindons na pas encore été publiée. La procédure qui suit est présentée à titre dinformation seulement. Elle sera probablement modifiée pour permettre lécouvillonnage des carcasses de dindons plutôt que le rinçage décrit ci-après. (i) Matériel
(ii) Prélèvement Lire les sections U.2.3 « Vérification du matériel d'échantillonnage » et U.2.5.1 « Préparatifs d'échantillonnage » avant de commencer l'échantillonnage. S'assurer que toutes les fournitures sont à la portée de la main et aisément accessibles. Un assistant devra tenir le sac pendant le prélèvement. Utiliser la méthode de sélection aléatoire prédéterminée pour choisir la demi-carcasse à échantillonner. L'oiseau sélectionné au hasard doit être prélevé après le refroidisseur, à la fin de la chaîne d'égouttage. Voici comment il faut procéder.
U.2.6. Expédition des échantillonsLes échantillons doivent être expédiés à un laboratoire autorisé à fournir des résultats. Voir la section U.3. Les échantillons doivent être recueillis et expédiés pour analyse tel quindiqué à la section U.2.2.1. L'exploitant de l'établissement doit avoir élaboré des procédures écrites décrivant comment sera assurée la protection de l'échantillon contre les écarts de température et la falsification. A- Protection contre les écarts de température Le programme écrit de l'établissement doit décrire les procédures employées pour assurer que la température de l'échantillon à son arrivée au laboratoire soit la plus basse possible (celle-ci ne doit cependant pas atteindre le point de congélation). Les laboratoires ne doivent pas analyser des échantillons dont la température, à leur arrivée au laboratoire, est supérieure à 10 °C. Pour assurer que les échantillons arrivent au laboratoire à une température appropriée, une procédure similaire à celle utilisée par le FSIS (voir les quatre points ci-après) doit être employée.
B- Protection contre la falsification Le programme écrit de l'établissement sur l'échantillonnage relatif à Salmonella doit décrire les procédures à suivre pour s'assurer que les échantillons soumis au laboratoire privé n'ont pas été falsifiés. Ces procédures devraient comprendre, entre autres, les éléments suivants : procédures de manutention et d'emballage/d'expédition des échantillons, personnel responsable, emplacement de l'échantillon avant son expédition, matériel spécial utilisé à prévenir la falsification (p. ex., scellés). Le v/i-c doit examiner ces procédures écrites avant le début de l'échantillonnage pour s'assurer que les échantillons ne pourront être falsifiés entre le leur prélèvement et leur analyse. Il appartient également au v/i-c de vérifier si ces activités sont mises en oeuvre d'une manière efficace et conforme aux procédures écrites du programme. U.3 EXIGENCES LIÉES À L'ACCRÉDITATION DES LABORATOIRES ET MÉTHODES ANALYTIQUESLaboratoires autorisés à fournir des résultats Pour être autorisés à fournir des résultats, les laboratoires doivent être accrédités par le Conseil canadien des normes (CCN) et avoir dans leur portée daccréditation la (les) méthode(s) danalyse prescrites par le USDA-FSIS. Les méthodes du USDA-FSIS incluent un test de détection rapide (MLG 4C.01 - les vrais négatifs sont obtenus en 24 heures) et un test de confirmation par culture qui doit être utilisée quand des échantillons potentiellement positifs sont identifiés. La méthode de confirmation par culture est décrite ci-dessous mais les laboratoires devraient se référer au site web du USDA-FSIS à ladresse suivante pour sassurer que la version la plus récente est utilisée : http://www.fsis.usda.gov/Science/Microbiological_Lab_Guidebook/index.asp La dénomination des méthodes dans les portées daccréditation des laboratoires devrait être la suivante: FSIS Procedure for the Use of the BAX System PCR Assay for screening Salmonella in Raw Meat, Carcass Sponge Samples, Whole Bird Rinses, Ready-to-Eat Meat and Poultry Products, and Pasteurized Egg Products (MGL 4C.01, selon le dernier amendement) et Isolation And Identification of Salmonella From Meat, Poultry And Egg Products (MLG4.03, dernier amendement en vigueur). Les rapports de laboratoire doivent indiquer la (les) méthode(s) USDA-FSIS spécifique(s) utilisée(s). Une liste des laboratoires accrédités par le CCN est disponible sur le site web du CCN à : http://palcan.scc.ca U.3.1 Équipement, réactifs et milieux de cultureU.3.1.1 Équipement
U.3.1.2 Réactifs
U.3.1.3 Milieux
U.3.2 Méthodes danalyseU.3.2.1 Préparation des échantillons pour lanalyse Selon la nature des échantillons à analyser (p. ex., produits hachés plutôt quéchantillons de liquides deau de rinçage de la volaille), il faut appliquer des méthodes de préparation distinctes pour chaque type d'échantillon. Afin dassurer luniformité des résultats issus de laboratoires différents, il faut suivre rigoureusement les procédures décrites dans la présente section. U.3.2.1.1. Préparation des échantillons de produits hachés crus a. Se servir dune cuillère ou dune spatule stérile pour prélever des portions du produit en plusieurs points de léchantillon et préparer un échantillon composite de 25 g dans un sac en plastique stérile pour Stomacher ou dans un pot pour mélangeur. Utiliser un sac filtre de type Stomacher pour faciliter le pipetage après le pré-enrichissement. b. Ajouter 225 mL dEPT. Homogénéiser pendant deux minutes dans le Stomacher ou le mélangeur. U.3.2.1.2 Préparation de léponge découvillonnage carcasses de boeuf ou de porc Verser 50 mL dEPT dans le sac contenant léponge de manière que le volume total de liquide soit porté à 60 mL et que l'éponge soit complètement immergée. Avant de commencer le processus d'analyse, il faut que toute l'éponge soit immergée. Bien mélanger. U.3.2.1.3 Préparation des échantillons de liquide de rinçage carcasses de poulets a. Prélever 30 mL du liquide de rinçage de la carcasse et les verser dans un sac de plastique stérile ou dans un autre contenant stérile. b. Ajouter 30 mL dEPT à léchantillon. Bien mélanger. U.3.2.1.4 Préparation des échantillons de liquide de rinçage carcasses de dindon a. Prélever 30 mL de liquide de rinçage de la carcasse et les verser dans un sac de plastique stérile ou dans un autre contenant stérile. b. Ajouter 30 mL dEPT à léchantillon. Bien mélanger. U.3.2.3 Méthodes de dépistage Les suspensions déchantillon et dEPT préparées selon la section Préparation des échantillons pour lanalyse (ci-dessus) sont le point de départ de cette étape de protocole. À partir dici, les suspensions déchantillons de divers types (p. ex., échantillon de liquide de rinçage, de carcasse entière et de produit haché cru) peuvent être traitées de la même manière. Nota : Si lon utilise un trousse de dépistage, suivre le mode demploi du fabricant pour lenrichissement. Si lon adopte une autre méthode denrichissement, il faut demander au fabricant de la trousse de dépistage d'en vérifier lefficacité ou en faire vérifier l'efficacité en laboratoire; les résultats de telles vérifications doivent être versés dans un dossier.
U.3.2.4 Méthodes disolement
U.3.2.5 Méthodes de culture sélective initiale des isolats
U.3.2.5 Tests sérologiques Tous les isolats donnant sur les géloses TSI et LIA des réactions qui laissent supposer la présence de Salmonella doivent subir des tests sérologiques. Si les réactions sur TSI et LIA ainsi que les résultats des tests sérologiques confirment la présence de Salmonella, lanalyse peut cesser. Toutefois, si on obtient des résultats atypiques sur gélose TSI ou LIA ou des résultats négatifs aux tests sérologiques, il est obligatoire de procéder à des analyses biochimiques (voir les tests biochimiques ci-après). U.3.2.5.1 Tests dagglutination O Les isolats doivent au moins être analysés au moyen dun antisérum O polyvalent réagissant avec des sérogroupes A à I de Salmonella. Si lon obtient des résultats positifs avec un antisérum O polyvalent, il faut déterminer le type de lisolat en utilisant des antisérums individuels pour les groupes O de A - I. Les analyses pour les groupes O de A à I doivent viser la majorité des sérotypes de Salmonella que lon trouve le plus couramment dans la viande et les produits avicoles. À loccasion cependant, un isolat caractéristique de Salmonella [biochimiquement et sérologiquement (H polyvalent)] mais qui ne réagit pas avec les antisérums de groupes A - I sera récupéré. Cet isolat peut être identifié comme étant « Salmonella nappartenant pas aux groupes A à I » ou « groupage O de Salmonella au-delà de I ». Suivre les instructions du fabricant jointes aux antisérums. Utiliser les colonies sur les pentes des géloses TSI ou LIA. Tester dabord lisolat en utilisant un antisérum O polyvalent. Ne pas lire les résultats des tests dagglutination avec une lentille manuelle. Sil y a agglutination avec la saline témoin seule (autoagglutination), identifier lisolat au moyen de tests biochimiques. Sil ny a pas dagglutination dans la saline témoin, mais quil y a agglutination dans le sérum polyvalent, identifier le groupe O individuel en utilisant des antisérums de groupage O individuels visant les Salmonella des groupes A - I. Consigner les résultats positifs et procéder aux tests dagglutination H. U.3.2.5.2 Tests dagglutination H Inoculer le bouillon au soja et à la trypticase ou le bouillon tryptosé. Incuber à 36 ± 1 °C toute la nuit ou jusquà ce que les colonies reviennent à une densité approximative de trois sur léchelle McFarland. Ajouter une quantité égale de saline contenant 0,6 % de formaline et laisser reposer pendant une heure. Prélever une partie du bouillon et en mettre 1 mL dans chacun des deux tubes dessai de 13 x 100 mm. Dans lun des tubes, ajouter le sérum H polyvalent anti-Salmonella selon la quantité indiquée par le titre du sérum ou le mode demploi du fabricant. Lautre tube sert comme témoin pour lautoagglutination. Incuber les deux tubes à 48-50 °C dans un bain-marie pendant une heure. Vérifier sil y a agglutination. On peut exécuter nimporte quel autre test dagglutination H en autant quil donne des résultats équivalents à ceux obtenus par la méthode dagglutination en tube courante susmentionnée. U.3.2.6 Méthodes danalyse biochimique Lanalyse biochimique de confirmation nest requise que lorsque les isolats donnent des résultats atypiques sur les géloses TSI ou LIA ou lorsquils donnent des résultats négatifs aux tests sérologiques. Exécuter le nombre minimal dessais nécessaires pour déterminer si un isolat peut être rejeté ou sil fait partie du genre Salmonella. Il est inutile de pousser plus loin les tests danalyse dun isolat provenant dun échantillon qui a déjà donné des résultats caractéristiques du genre. Sil faut poursuivre les analyses, inoculer les milieux suivants en premier : bouillon tryptoné, milieu MR-VP, gélose au citrate de Simmons, gélose à lurée de Christensen, milieu détude de la mobilité, gélose au rouge de phénol et au tartrate, bouillons de fermentation du glucose, du lactose, du sucrose, de la salicine et du dulcitol. Incuber à 36 ± 1 °C et consigner les résultats le jour suivant. Vérifier après 24 heures la production dindole dans le bouillon tryptoné avec le réactif de Kovac et, si les résultats sont négatifs, de nouveau après 48 heures. Ne pas réaliser le test sur MR-VP avant 48 heures. Si les résultats sont ambigus, répéter ce test après cinq jours dincubation. Conserver les bouillons de fermentation des glucides qui sont négatifs pendant 14 jours. Consulter le manuel Edward and Ewings Identification of Enterobacteriaceae, quatrième édition (3), pour en savoir plus sur les réactions biochimiques des Enterobacteriaceae, les milieux de fermentation et les méthodes danalyse. Jeter tous les isolats qui ont donné des résultats positifs sur gélose à lurée ou sur milieu VP. Jeter également tous les isolats alliant les caractéristiques suivantes : production de gaz avec le glucose, production dindole mais pas de H2S, résultats positifs sur milieu MR, résultats négatifs sur milieu VP et résultats négatifs sur gélose au citrate; il sagit ici dE. coli, peu importe la capacité de fermentation du lactose en 48 heures. Inoculer en vue dautres tests biochimiques au besoin afin déliminer dautres Enterobacteriaceae. Consulter le manuel dEdwards et Ewing pour plus de précisions à ce sujet. Éliminer les Providencia daprès lobtention de résultats positifs à la phénylalanine. Éliminer également Hafnia alvei daprès les résultats biochimiques suivants : résultats négatifs pour lindole; résultats négatifs sur milieu MR, résultats positifs sur milieu VP et sur gélose au citrate après quatre jours dincubation à 25 °C; fermentation de larabinose et du rhamnose; aucune fermentation de ladonitol, de linositol, du sorbitol et du raffinose. On peut également opter pour dautres tests biochimiques en autant que ceux-ci donnent des résultats équivalents à ceux obtenus avec les tests courants. U.3.3 Méthodes de contrôle de la qualitéOn recommande dappliquer au moins trois méthodes de contrôle dès que lon recherche la présence de Salmonella dans la viande ou les produits avicoles. Les contrôles devraient inclure les tests de dépistage de S. typhimurium (résultats positifs pour H2S) et de S. senflenberg (résultats négatifs pour H2S), et un milieu de contrôle non inoculé. La concentration dinoculum pour les contrôles positifs devrait avoisiner 30 - 300 CFU par contenant de milieu enrichi. Inoculer les contrôles positifs à la fin de chaque jour. Incuber les trois contrôles avec les échantillons et les analyser de la même manière que ces derniers. Confirmer au moins un isolat récupéré de chaque échantillon de contrôle positif. U.3.3.1 Stockage des isolats Ne pas stocker des isolats sur de la gélose TSI parce que cela tend à accentuer lirrégularité des antigènes O. À court terme (2-3 mois), inoculer une pente de gélose nutritive, incuber à 36 ± 1 °C toute la nuit et conserver à 4-8 °C. Pour le stockage à long terme des isolats, préparer une sous-culture disolats de Salmonella en piquant de la gélose nutritive (0,75 %). Incuber à 36 ± 1 °C toute la nuit, puis sceller les tubes avec des bouchons de liège trempés dans de la paraffine chaude. La cire domestique est préférable à la paraffine, parce quelle reste relativement molle à la température ambiante, de sorte que les bouchons sont plus faciles à enlever. Stocker les isolats dans lobscurité à la température ambiante. Ces isolats demeureront viables pendant plusieurs années. Stocker les cultures souches de travail de Salmonella sur pentes de gélose nutritive. Transférer les souches tous les mois, incuber toute la nuit à 36 ± 1 °C puis les conserver à 4-8 °C. U.3.4 Références
U.4 TRAITEMENT DES RÉSULTATS DE LABORATOIRE ET TENUE DE DOSSIERSA - Laboratoires accrédités Les laboratoires accrédités pour le dépistage de Salmonella doivent remettre directement les résultats des tests de dépistage d'une manière à la fois rapide et simultanée tant à létablissement d'origine quau v/i-c de l'ACIA. En outre, le laboratoire doit conserver copie des résultats selon les procédures usuelles. B - Établissements agréés Létablissement agréé doit avoir élaboré des procédures écrites relatives à la réception, à la compilation et à la conservation des résultats de laboratoire. Un système conçu pour faciliter lanalyse dune série de tests doit être en place dans l'établissement : un registre des modifications convenable peut suffire à cette fin. Des dossiers sur les résultats des tests de dépistage (c'est-à-dire les rapports danalyse) doivent être conservés dans létablissement pour une période dau moins 24 mois. Une procédure de notification doit être mise en place pour assurer le signalement de tous les résultats positifs au v/i-c de l'ACIA. C - Le v/i-c de l'ACIA affecté à l'établissement agréé Le v/i-c de l'ACIA doit conserver pendang au moins deux ans les rapports danalyses qui lui sont directement transmis du laboratoire. Il doit non seulement faire le suivi des tests positifs, mais aussi comparer ses résultats à ceux de l'établissement pour s'assurer que ce dernier compile les données appropriées d'une manière adéquate. Les résultats de laboratoire sont compilés sur le formulaire prévu à cet effet (voir partie IV de la GECB). À la fin de chaque série de tests, le rapport doit être acheminé à lAdministration centrale. U.5 Arbre de décision pour lanalyse des résultats des tests de dépistageFLOWCHART DIAGRAM U.6 FEUILLE DE TRAVAIL Détermination de la ou des catégories de produits à échantillonner aux fins du dépistage de Salmonella;Instructions au v/i-c : Utiliser la présente feuille de travail pour remplir la partie 4A de la GECB. Demander à létablissement de vous remettre une liste de produits fabriqués dans létablissement qui sont visés par une norme de rendement relative à Salmonella. Les produits doivent être regroupés par norme de rendement et dans lordre descendant du volume de production (c'est-à-dire de la catégorie de produits fabriqués en plus grande quantité à la catégorie de produits fabriqués en moins grande quantité). Remplir un exemplaire de la présente feuille de travail pour chaque catégorie de produit fabriqué dans létablissement qui est visé par une norme de rendement relaltive à Salmonella. Agrafer un exemplaire de la ou des feuilles de travail remplies à la partie 4A de la GECB et conserver le tout dans votre bureau.
ÉUA - Annexe U Section U.6 FEUILLE DE TRAVAIL Détermination de la ou des catégories de produits à échantillonner aux fins du dépistage de Salmonella;Détermination de la ou des catégories de produits à échantillonner aux fins du dépistage de Salmonella Établ. no.:
Date : Inspecteur responsable/vétérinaire en chef (signature) :
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Annexe D |
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Annexe E |
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