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Numéro 24
19 septembre 2002


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Protecteur de la faune canadienne depuis 25 ans

Le rorqual bleu a été désigné comme une espèce en voie de disparition en mai 2002. Photo: R. Michaud. http://www.baleinesendirect.net/index.html. Cliquez pour agrandir.
Le rorqual bleu a été désigné comme une espèce en voie de disparition en mai 2002. Photo: R. Michaud. Baleines en direct. Cliquez pour agrandir.

Saviez-vous qu'il y a actuellement 402 espèces en péril au Canada? Depuis 25 ans, les scientifiques et les experts de la faune dévoués du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation des espèces sauvages indigènes, afin que les mesures qui s'imposent soient prises pour protéger celles qui sont en danger.

Célébration de 25 années de science et connaissances

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada a été établi en 1977 pour répondre à la nécessité de disposer d'une seule liste officielle et rigoureusement scientifique des espèces sauvages en péril. Au fil des ans, le Comité est devenu la voix la plus digne de foi et la plus crédible sur la situation des espèces sauvages au Canada. Son succès est surtout attribuable aux scientifiques et aux experts qui ont consacré des heures innombrables à l'évaluation de la situation des espèces en péril.


Fonctionnement du Comité

La situation au pays des espèces, des sous-espèces et des populations distinctes sauvages qu'on soupçonne d'être en péril est déterminée par COSEPAC. Le Comité fait rapport de ses conclusions au gouvernement et au public. Le processus d'évaluation est indépendant, ouvert et transparent. Les décisions reposent sur les meilleurs renseignements qui sont disponibles des scientifiques, de la population locale et des spécialistes des traditions autochtones.

Le Comité est composé de représentants de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (Environnement Canada, Parcs Canada, Pêches et Océans Canada et le Partenariat fédéral sur la biosystématique, actuellement présidé par le Musée canadien de la nature), trois spécialistes non gouvernementaux, des représentants de la collectivité scientifique et spécialistes des connaissances traditionnelles autochtones.

L'Effraie des clochers est une espèce symbole pour les habitats de terre herbeuse sains. Au Canada, la population de l'Est est en voie de disparition, alors que celle de l'Ouest est désigné comme étant une espèce préoccupante. Cliquez pour agrandir.

L'Effraie des clochers est une espèce symbole pour les habitats de terre herbeuse sains. Au Canada, la population de l'Est est en voie de disparition, alors que celle de l'Ouest est désigné comme étant une espèce préoccupante. Cliquez pour agrandir.

Afin de prendre les mesures appropriées de protection des espèces en péril, il faut d'abord déterminer celles qui en ont le plus besoin, afin de diriger les activités dans la bonne direction.

Il y a huit sous-comités de spécialistes des espèces, dont chacun s'occupe d'un des groupes taxonomiques suivants :

  • les oiseaux
  • les mammifères terrestres
  • les mammifères marins
  • les amphibiens et les reptiles
  • les poissons d'eau douce
  • les poissons de mer
  • les plantes et les lichens
  • les lépidoptères et les mollusques

Il existe aussi maintenant un sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones.

Un rapport de situation est rédigé sur chacune des espèces soupçonnées d'être exposées à un risque. Il sert de base à des évaluations de situation. Parmi les renseignements clés qui aident à déterminer le statut d'une espèce, mentionnons la population courante et historique ainsi que sa répartition, l'importance du changement de ces paramètres au fil du temps ainsi que les menaces courantes et éventuelles touchant l'espèce et son habitat.

Dans la plupart des cas, une espèce est considérée en péril si sa population est faible ou en déclin et qu'il est probable qu'elle continue de décliner, et éventuellement de disparaître, si rien n'est fait pour limiter ou renverser les facteurs qui causent sa diminution. Même si elles ne sont pas en déclin, les petites populations qui occupent des zones restreintes peuvent être en péril, car un seul événement d'origine naturelle ou humaine peut suffire à les dévaster.

Par exemple, le parc national Banff est le seul endroit au monde où forces chimiques, biologiques et géologiques se sont combinées pour donner lieu à une espèce exceptionnelle, la physe des fontaines de Banff. Cette espèce est considérée comme une espèce en voie de disparition et pourrait disparaître à jamais à moins que l'on ne perpétue les efforts déployés pour protéger son habitat.

Le damier de Taylor, une espèce en voie de disparition, est l'une des 21 espèces en péril dans les écosystèmes des chênes de Garry. Photo: Cris Guppy. Cliquez pour agrandir
Le damier de Taylor, une espèce en voie de disparition, est l'une des 21 espèces en péril dans les écosystèmes des chênes de Garry. Photo: Cris Guppy. Cliquez pour agrandir.

Dans le sud de la Colombie-Britannique, l'écosystème du chêne de Garry est une mosaïque de terrains boisés, de prés, de prairies et de zones rocheuses découvertes. Il résiste exceptionnellement bien à la sécheresse et abrite 93 espèces de mammifères, de reptiles, d'oiseaux, d'insectes, de papillons, de mousses et de végétaux considérées comme en danger de disparition ou menacées dans la province. Le COSEPAC considère que 21 d'entre elles comptent parmi les espèces en péril à l'échelle nationale. Il s'agit là d'un nombre exceptionnel d'espèces en péril pour un seul écosystème. Des travaux sont en cours en vue de protéger cet habitat unique et d'aider à assurer la survie des espèces visées.

Faits éclairs

Établie en 1978, la première liste des espèces canadiennes en péril comportait 19 espèces, dont le faucon pèlerin, la grue blanche et le bison des bois.

Jusqu'en mai 2002, le COSEPAC a évalué 573 espèces et conclu que 402 d'entre elles étaient en péril au Canada. Si on les répartit selon la catégorie de risque, il y a 147 espèces préoccupantes, 100 menacées et 125 en voie de disparition. En outre, 19 espèces sont disparues du Canada (c'est-à-dire qu'elles n'y existent plus à l'état sauvage) et 11 sont disparues.

Le rorqual bleu, le plus grand animal à avoir vécu sur la planète, a été désigné comme une espèce en voie de disparition par le COSEPAC en mai 2002.

La grue blanche est une espèce qui était presque disparue et qu'on a aidé à se rétablir.

La Stratégie canadienne pour la protection des espèces en péril empêchera la disparition d'autres espèces et assurera leur rétablissement.

Sites connexes

COSEPAC

Questions courantes sur le COSEPAC

Recherche sur la liste complète des espèces du COSEPAC

Espèces en péril

Service canadien de la faune

Bulletin Sauvegarde

Statut général des espèces sauvages au Canada

La faune de l'arrière pays : Espèces en péril au Canada

Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2002 (partiellement disponible en français)

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De plus, le COSEPAC a l'autorité d'inscrire une espèce de toute urgence lorsqu'il existe un danger manifeste et imminent d'un déclin sérieux de la population de l'espèce et/ou de son aire de répartition. Cette inscription d'urgence peut également être effectuée quand un tel déclin est déjà en cours et qu'il se poursuivra à moins que de la prise de mesures correctrices immédiates. Le COSEPAC peut aussi se prévaloir de ce pouvoir quand le délai normal de traitement risque de contribuer à mettre l'espèce en péril. La grenouille maculée de l'Oregon a bénéficié de la première inscription d'urgence en novembre 1999. En raison de la saison de reproduction de cette espèce rare de grenouilles (le début du printemps), la Colombie-Britannique a demandé une inscription d'urgence, compte tenu des constatations incluses dans un rapport de situation préliminaire. Ainsi, une équipe de rétablissement a pu être mise sur pied à temps pour la saison de reproduction, qui est cruciale pour l'espèce.

Que réserve l'avenir ?

La Tortue des bois est désignée comme étant une espèce préoccupante en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Photo: Raymond A. Saumure. Cliquez pour agrandir.
La Tortue des bois est désignée comme étant une espèce préoccupante en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Photo: Raymond A. Saumure. Cliquez pour agrandir.

Chaque année, de dix à vingt espèces sont ajoutées à cette liste. Ce rythme ne reflète cependant pas celui auquel les espèces deviennent en péril. Il tient plutôt compte de la vitesse à laquelle le Comité peut examiner les espèces. Actuellement, plus de 600 autres espèces nécessitent une étude des sous-comités de spécialistes des espèces établis. En outre, il faudra un jour se pencher sur de nombreuses autres espèces d'autres groupes taxonomiques.

En continuant de recueillir et d'analyser des renseignements sur les espèces sauvages, le COSEPAC demeure le fondement de la Stratégie canadienne de protection des espèces en péril, qui vise à voir à ce qu'aucune espèce ne disparaisse en raison des activités humaines.

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