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Numéro 44
03 juin 2004


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Ce que vous devriez savoir au sujet du virus du Nil occidental

Un moustique infecté par le virus du Nil occidental peut transmettre celui-ci aux humains et aux animaux.
Un moustique infecté par le virus du Nil occidental peut transmettre celui-ci aux humains et aux animaux. Cliquez pour agrandir.

Le bourdonnement énervant d'un moustique est un son familier pour de nombreux Canadiens et Canadiennes. Ce qui n'était qu'une source d'irritation et un efficace perturbateur du sommeil se révèle être de plus en plus une menace sérieuse à notre santé et à notre environnement.

L'an dernier, plus de 1 300 Canadiens et Canadiennes sont tombés malades après avoir été infectés par le virus du Nil occidental. Il s'agit d'une augmentation de 200 p. 100 par rapport à 2002. Rien n'indique que les taux d'infection baisseront cette année.



Comme les corneilles noires sont très vulnérables au virus du Nil occidental, elles constituent un bon indicateur des risques que courent les habitants d'une région donnée.
Comme les corneilles noires sont très vulnérables au virus du Nil occidental, elles constituent un bon indicateur des risques que courent les habitants d'une région donnée.

Les preuves indiquent que la plupart des gens sont infectés par le virus à la suite d'une piqûre de moustique. Ce dernier devient porteur du virus quand il se nourrit du sang d'un oiseau infecté. Il peut aussi transmettre le micro-organisme à d'autres animaux en les piquant.

À l'instar des autres virus véhiculés par le sang, celui du Nil occidental peut, selon les preuves, être transmis aux êtres humains par des transfusions et des transplantations d'organes ou de tissus, mais le risque d'infection de cette manière est jugé assez faible. Il existe aussi des preuves que le virus du Nil occidental peut être transmis par le lait maternel et d'une mère à son enfant à naître.

Symptômes de l'infection par le virus du Nil occidental

Selon des études de Santé Canada, la plupart des personnes infectées par le virus du Nil occidental présentent des symptômes bénins ou n'en présentent aucun. Quand l'infection provoque la maladie, les symptômes apparaissent habituellement dans un délai de deux à quinze jours. Dans les cas légers, les symptômes peuvent s'apparenter à ceux de la grippe : fièvre, maux de tête et douleurs physiques. Un rash bénin ou une enflure des glandes lymphatiques peut aussi se manifester.

Certaines personnes réagissent violemment au virus et risquent de contracter des maladies potentiellement mortelles, comme la méningite, l'encéphalite et la paralysie flasque aiguë.

Les personnes âgées peuvent être plus vulnérables aux effets graves du virus du Nil occidental sur la santé.
Les personnes âgées peuvent être plus vulnérables aux effets graves du virus du Nil occidental sur la santé. Cliquez pour agrandir. *

Les nourrissons, les personnes âgées et les personnes ayant une déficience immunitaire ou une maladie chronique risquent davantage de subir des effets graves sur leur santé. Cependant, peu importe l'âge ou l'état de santé, personne n'est à l'abri des conséquences fâcheuses d'une infection par le virus du Nil occidental. Tout le monde devrait prendre des précautions contre les piqûres de moustique.

Mieux vaut prévenir que guérir

Le meilleur moyen de protéger votre famille et vous consiste à réduire au minimum votre exposition aux moustiques et à éliminer les gîtes larvaires autour de la maison et du chalet.

Voici quelques précautions simples que vous pouvez prendre pour réduire considérablement le risque de contracter le virus du Nil occidental.

  • Tentez de ne pas sortir dehors quand l'activité des moustiques est la plus intense.
  • Utilisez des insectifuges contenant du DEET.
  • Portez des vêtements protecteurs : chemise à manches longues, pantalon, chapeau. Les couleurs pâles sont préférables, car elles attirent moins les moustiques.
  • Assurez-vous que les moustiquaires des portes et des fenêtres sont bien fixées et qu'elles ne sont pas trouées.

Lutte contre la menace

La lutte efficace contre le virus du Nil occidental exigera la collaboration et la participation d'organismes locaux, municipaux, provinciaux, territoriaux et fédéraux, d'organismes communautaires et de la population canadienne.

En février 2000, un comité directeur national a été créé pour élaborer une stratégie concertée de lutte contre le virus du Nil occidental au Canada. Il est présidé par des représentants de Santé Canada et compte parmi ses membres des délégués du ministère de la Défense nationale, d'Environnement Canada, de Parcs Canada, de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, du Centre canadien coopératif de la santé de la faune et des ministères provinciaux de la Santé, de la Conservation, de l'Environnement et des Ressources naturelles. Santé Canada collabore également avec les centres de transfusion sanguine et d'autres organismes intéressés à travers le pays.

L'approche de la gestion des risques du virus du Nil occidental se concentre sur la surveillance, l'éducation, la prévention et l'intervention. Le Comité a publié en 2002 des lignes directrices d'intervention pour contrer le virus. En cours de révision pour 2004, ce document présente les directives grâce auxquelles les gouvernements provinciaux et les administrations municipales peuvent élaborer des stratégies visant à réduire au minimum le risque d'infection des humains et des animaux domestiques par le virus du Nil occidental ainsi que les incidences environnementales.


Le virus du Nil occidental et l'environnement

Geai bleu.Beaucoup d'intérêt a été accordé aux conséquences du virus du Nil occidental sur la santé humaine, mais il importe aussi de réfléchir à l'incidence environnementale de la maladie qu'il engendre. Texte complet...

Faits éclairs

De tous les grands mammifères terrestres, les chevaux sont particulièrement vulnérables au virus du Nil occidental. En 2003, au Canada, 445 cas confirmés d'infection de chevaux par celui-ci ont été signalés à l'Agence canadienne d'inspection des aliments.

En 2003, on a signalé l'activité du virus du Nil occidental dans sept provinces canadiennes : la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, le Québec, l'Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta. On prévoit que des cas verront le jour en Colombie-Britannique cet été.

En 2002, une ferme d'alligators de la Floride a perdu plus de 200 reptiles à cause du virus du Nil occidental.

L'idée que les moustiques ne sont actif qu'à l'aube et au crépuscule est un mythe. Ces bestioles peuvent piquer à toute heure du jour ou de la nuit, selon l'endroit où l'on se trouve au Canada. Communiquez avec votre autorité locale de santé publique pour découvrir quand le risque est le plus grand.

Sites connexes

Site Web de Santé Canada sur le virus du Nil occidental

Symptômes du virus du Nil occidental

Conseils de sécurité concernant l'utilisation d'insectifuges

Information sur le programme de surveillance des oiseaux morts : Centre Canadien Coopératif de la Santé de la Faune

Centre national de la recherche faunique

Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire

Nouvelles

Virus du Nil: la bataille commence (Radio-Canada - Nouvelles, 2004-05-31)


Il importe d'effectuer une surveillance exacte afin de détecter la présence du virus le plus tôt possible dans une région donnée et de permettre aux collectivités de se protéger. Au Canada, les activités dans ce domaine se concentrent actuellement sur la détermination de la présence du virus du Nil occidental dans les oiseaux, les moustiques, les chevaux et les humains.

Technicien de Santé Canada effectuant, au Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg, un test initial (ELISA) de dépistage du virus du Nil occidental.
Technicien de Santé Canada effectuant, au Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg, un test initial (ELISA) de dépistage du virus du Nil occidental. Cliquez pour agrandir. *

De la fin avril à la première gelée, le Centre canadien coopératif de la santé de la faune, les laboratoires provinciaux et le Laboratoire national de microbiologie de Santé Canada, situé à Winnipeg, réalisent des tests de dépistage du virus du Nil occidental sur des oiseaux morts.

Les autorités sanitaires locales effectuent la surveillance des moustiques et des humains en collaboration avec Santé Canada et les gouvernements provinciaux. L'Agence canadienne d'inspection des aliments coordonne la surveillance des chevaux et d'autres animaux domestiques avec des réseaux provinciaux de vétérinaires.

Pour la plupart des Canadiens et des Canadiennes, le risque d'infection par le virus du Nil occidental est faible et celui d'effets graves sur la santé l'est encore plus. Néanmoins, quiconque s'expose à des moustiques dans une région où le micro-organisme est actif risque d'être infecté.

Pour vous renseigner davantage sur l'activité du virus du Nil occidental dans votre région, y compris sur les activités de surveillance et les plans de prévention et d'intervention proposés, communiquez avec votre autorité sanitaire provinciale ou locale. Si la présence du virus est détectée, les autorités sanitaires alerteront les médias locaux et fourniront à la population de l'information sur des mesures de prévention et d'intervention précises.

* Source : Le site Web au sujet du virus du Nil occidental (VNO) de Santé Canada, Santé Canada http://www.virusduniloccidental.gc.ca. © Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, représentée par le Ministre (nom légal du ministère), (2003).

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