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Cypripède blanc


Nom latin: Cypripedium candidum
Groupe taxinomique: Plantes vasculaires
Aire de distribution: MB ON
 
Statut selon la LEP*: En voie de disparition, en Annexe 1
Dernière désignation
du COSEPAC**:
En voie de disparition (mai 2000)

*LEP: Loi sur les espèces en péril
**COSEPAC: Comité sur la situation des espèces en péril au Canada

Liens rapides: | Photo | Description | Distribution et population | Habitat | Biologie | Menaces | Protection | Autre protection ou statut | Initiatives de rétablissement | Estimation de la population | Équipe de rétablissement | Programme national de rétablissement |


Cypripède blanc Photo 1

Cypripède blanc Photo 2

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Description
Le Cypripède blanc est une orchidée vivace terrestre d'environ 20 à 36 cm de hauteur, qui croît d'un rhizome et forme un bouquet de 3 à 60 tiges feuillues. Environ 3 à 4 longues feuilles droites poussent du milieu de la tige. La fleur ressemble à une pantoufle. Cette petite fleur blanche a parfois des veines violettes; l'ouverture et l'intérieur de cette fleur sont tachetés de violet plus foncé; les pétales ont une forme tordue.

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Cypripède blanc - distribution au Canada
(illustrée en rouge) 1,2

Distribution approximative - ne pas utiliser comme référence légale.

Cypripède blanc Range Map

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Distribution et population
Le Cypripède blanc se rencontre dans 15 états américains de même qu’en Ontario et au Manitoba. Au Manitoba, on le retrouve dans trois régions éloignées les unes des autres : le sud-est de la province, le district Interlake du sud (entre les extrémités sud des lacs Winnipeg et Manitoba), et la région de Brandon, dans le centre-sud de la province. De nouvelles populations ont été découvertes au Manitoba depuis que l’espèce a été listée par le COSEPAC, mais quatre colonies du centre-sud semblent avoir disparu. Le Cypripède blanc a disparu de la Saskatchewan de même que des comtés de Bruce, Kent, Norfolk et Welland, en Ontario, et seulement quelques individus existent encore dans les comtés ontariens de Lambton et de Hastings. Au Manitoba, des populations contiguës se trouvent dans les régions de Tolstoi-Gardenton (dans la Réserve naturelle des prairies à herbe longue), Brandon et St-Laurent. Des populations uniques sont également situées dans les régions du lac Francis, de Woodlands, Brandon Hills et Kleefeld. La plus grande de ces colonies, qui se trouve dans la Réserve naturelle de prairie à herbe longue dans le sud-est de la province, a déjà compté jusqu’à 13 979 individus. En 1997, on a compté un total de 34 491 tiges dans la Réserve, dont 16 899 portaient des fleurs. En 1998, la population de Kleefeld comptait environ 552 tiges, dont 68 % portaient des fleurs. Les colonies du lac Francis et de Woodlands comptaient chacune environ 80 tiges en 1998. Parmi les six populations de la région de Brandon, quatre sont situées dans des champs et comptent entre 100 et 984 individus, alors que les deux autres se trouvent le long de concessions routières et comptent entre 10 et 293 individus.

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Habitat
Le Cypripède blanc habitait autrefois les prairies à herbe longue, les pentes sèches ou mésiques des collines, les basses terres des prairies calcaires, et les tourbières ombrotrophes calcaires. Aujourd'hui, à cause de l'agriculture et de l'urbanisation dans les provinces de l'ouest, on retrouve cette plante dans les clairières des prairies boisées, ou dans des endroits plus ouverts orientés vers le sud et dont le sol est de calcaire, sablonneux et loameux. Les quelques plantes qui survivent dans l'est du pays se trouvent dans les marécages, les prés de calcaire marécageux, les clairières et en bordure de terrains broussailleux.

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Biologie
Le rhizome du Cypripède blanc peut avoir plusieurs tiges, mais chaque tige n'a qu'une seule fleur. La pollinisation est accomplie par des insectes, principalement des abeilles. Cette plante prend environ 13 ans à fleurir. Au Manitoba, la floraison commence habituellement à la fin de mai ou au début de juin. Le gel endommage les fleurs au moins une fois à tous les cinq ans, ce qui diminue les capacités de la plante à produire du pollen et du nectar, ainsi qu’à se reproduire.

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Menaces
Au Manitoba, l’envahissement des prairies par les plantes ligneuses, possiblement dû au contrôle des feux et à l’absence d’animaux brouteurs, menace la plupart des habitats du Cypripède blanc. Les gels tardifs du printemps ont un impact négatif sur la floraison et la production des graines. La récolte de plantes par les botanistes amateurs, les commerçants ou les chercheurs menacent plus particulièrement les colonies situées en bordure des routes. L'ombre et la compétition créée par certaines mauvaises herbes envahissantes telles que l’Euphorbe ésule (Euphorbia esula) et le Millepertuis commun (Hypericum perforatum) représentent une menace pour la plupart des colonies. Les petites populations isolées du district d’Interlake sont peut-être en péril à cause de leur faible variabilité génétique.

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Protection
L'espèce Cypripède blanc est protégée en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral. De plus amples renseignements sur la LEP, y compris sur la façon dont elle protège les espèces individuelles, sont disponibles dans le document Loi sur les espèces en péril : un guide.

Le cypripède blanc est protégé par la Loi sur les espèces en voie de disparition du Manitoba et par celle de l’Ontario. Ces lois interdisent de nuire aux individus de cette espèce ou à leur habitat. Cette plante pousse dans la Réserve de prairie d’herbes longues du Manitoba.

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Autre protection ou statut

Le cypripède blanc est inscrit à l’annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (la CITES), qui réglemente le commerce et les déplacements internationaux des espèces menacées, ou qui pourraient être menacées, par l’exploitation commerciale.

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Initiatives de rétablissement

État d'avancement de la planification du rétablissement

Programmes de rétablissement :

 

Nom : Programme national de rétablissement pour les Communautés d'herbes hautes du Sud de l'Ontario
État d'avancement : Mise sur pied des planificateurs de rétablissement
Nombre de plans d'action : 0

Nom : Programme national de rétablissement pour l'écosystème de l'île de Walpole
État d'avancement : Envoyée pour examen par des pairs ou pour examen par les partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux
Nombre de plans d'action : 0

Nom : Programme de rétablissement du cypripède blanc au Canada
État d'avancement : Processus d'approbation amorcé
Nombre de plans d'action : 0

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Estimation de la population

stable

2006

Équipe de rétablissement

Équipe de rétablissement Communautés d'herbes hautes du Sud de l'Ontario

Holly Bickerton - Président - Gouv. de l'Ontario
Tél. : 705-755-5893  Téléc. : 705-755-1788  Envoyer un courriel

Lindsay Rodger - Président - Agence Parcs Canada
Tél. : 819-953-6575  Envoyer un courriel

Will Wilson - Président - Université ou Collège
Tél. : 807-343-8274  Téléc. : 807-343-8380  Envoyer un courriel

Jane Bowles - Membre - Université ou Collège
Graham Buck - Membre - Organisme non gouvernementaux (ONG)
Peter Carson - Membre - Consultant privé
Paul Pratt - Membre - Gouv. Municipal
Roxanne St Martin - Membre - Gouv. de l'Ontario
Ken Tuininga - Membre - Environnement Canada
Allen Woodliffe - Contact - Gouv. de l'Ontario

Équipe de rétablissement pour l'Écosystème de l'île de Walpole

Madeline Austen - Président - Environnement Canada
Tél. : 416-739-4214  Envoyer un courriel

Dean Jacobs - Président - Autre
 Envoyer un courriel

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Progrès et activités de rétablissement

Résumé des progrès réalisés jusqu’à présent

Cette espèce fait partie de l'association d'espèces multiples Communautés d'herbes haute (Ontario).

En 1998, le Recovery Plan for Tallgrass Communities of Southern Ontario a été publié, non dans le cadre du Rétablissement des espèces canadiennes en péril (RESCAPÉ), mais conjointement par le Fonds mondial pour la nature et le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario. L’objectif global de ce plan est de rétablir, reconstruire et conserver un réseau représentatif des communautés d’herbes hautes ainsi qu’un éventail complet des espèces végétales et animales qui habitent ces communautés biologiques diversifiées. La principale priorité du plan consiste à protéger ce qui reste des prairies naturelles à herbes hautes. La restauration de l’habitat dans des zones clés est une stratégie importante qui permet d’agrandir les habitats restants et d’établir des liens entre eux.

Pour assurer la mise en œuvre de ce plan de rétablissement, on a créé, en 1999, la Ontario Tallgrass Prairie and Savanna Association, connue sous le nom de Tallgrass Ontario (www.tallgrassontario .org). Tallgrass Ontario élabore maintenant un nouveau programme de rétablissement quinquennal et appuie l’élaboration de programmes de rétablissement pour des espèces végétales associées aux prairies à herbes hautes et inscrites sur la liste de la Loi sur les espèces en péril.

Résumé des activités de recherche et de surveillance

Tallgrass Ontario a lancé, en 2001, un projet pour établir la cartographie des prairies restantes : Save Ontario Savannas (SOS). Les sites ont été analysés et classés en fonction des menaces qui s’exercent sur les communautés d’herbes hautes. Ce projet de cartographie a fourni des données repères qui permettent d’évaluer les sites dans le temps. Depuis 2001, des inventaires ont été effectués pour certaines plantes en voie de disparition, comme la chimaphile maculée, la téphrosie de Virginie et la violette pédalée.

Les projets de restauration de l’habitat ont en général une démarche de « gestion adaptée », dans laquelle l’efficacité des traitements est surveillée. Par exemple, des brûlages dirigés ont été effectués depuis 1994 dans le parc provincial de la Pointe Turkey et dans la station forestière provinciale de St. Williams (une réserve de conservation proposée) et les dénombrements des plantes en voie de disparition indiquent que les brûlages dirigés ont été efficaces.

En 2001, un examen des utilisations actuelles et éventuelles des espèces d’herbes hautes dans les terres agricoles du sud de l’Ontario a été réalisé. Cette recherche visait à découvrir des moyens réalistes par lesquels les agriculteurs et d’autres propriétaires fonciers pourraient réintégrer certaines espèces d’herbes hautes indigènes dans leurs terres et, peut être, en tirer en même temps un revenu. Le rapport peut être consulté sur le site Web de Tallgrass Ontario.

Résumé des activités de rétablissement

La protection et la gestion active de la prairie à herbes hautes de l’Ontario a commencé en 1978 dans le Ojibway Prairie Complex, un mélange de propriétés publiques et privées. Un centre pour les visiteurs à cet endroit renseigne le public sur les communautés d’herbes hautes et leur gestion. Le High Park, à Toronto, et les parcs provinciaux Rondeau, Pinery et de la Pointe Turkey s’occupent aussi maintenant de la gestion des herbes hautes et d’éducation portant sur l’environnement. Entre autres techniques de restauration et de gestion utilisées, il y a le brûlage dirigé, l’enlèvement de la végétation ligneuse envahissante et la réintroduction de plantes indigènes.

Le Rural Lambton Stewardship Network (RLSN), créé en 1994, collabore avec des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, des firmes commerciales et industrielles, des écoles et des groupes communautaires à la réalisation de projets de création, à grande et à petite échelle, de prairies à herbes hautes dans des terres publiques et privées. Il a établi une pépinière de production de graines indigènes afin d’offrir une source où se procurer des graines pour l’habitat des prairies à herbes hautes.

Un brûlage dirigé visant à rétablir les espèces indigènes de la prairie à herbes hautes a été effectué pour la première fois en 1996 le long d’une autoroute (autoroute 401). Outre le fait qu’elles accroissent la valeur de la prairie en tant qu’habitat, les herbes hautes indigènes exigent moins d’entretien que les plantes exotiques en bordures de route, lesquelles doivent être tondues et recevoir des applications d’herbicides à intervalles réguliers. Des initiatives semblables sont réalisées en ce moment le long de l’emprise de la ligne de transport de l’électricité.

Au moyen de servitudes de conservation (un outil légal par lequel des propriétaires fonciers soucieux de l’environnement assurent la protection à long terme de l’habitat des espèces sauvages pendant qu’ils sont encore propriétaires de leur terre), d’achats de terre et de dons de terre, la Nature Legacy Foundation s’emploie à assurer la protection de prairies que Tallgrass Ontario a désignées hautement prioritaires. Des bénévoles contribuent à la surveillance et à l’intendance de prairies protégées.

Tallgrass Ontario sensibilise les propriétaires de prairies prioritaires depuis 2002. L’association aide les propriétaires fonciers intéressés à mettre au point des techniques d’intendance appropriées à leur site (p. ex. tonte, fenaison, semis, agriculture herbagère, inondation). Lorsque les propriétaires fonciers acceptent d’être intendants de leur prairie, Tallgrass Ontario recueille des données de référence sur l’habitat et surveille les sites pour évaluer l’efficacité des mesures de restauration ou de conservation. Une cinquantaine d’accords d’intendance volontaires ont été conclus avec des propriétaires de terre privée entre 2001 et 2005.

Dans certains cas, les activités d’intendance des propriétaires fonciers les rendent admissibles aux stimulants financiers du Programme de couverture végétale du Canada, qui appuie la transformation de terres écosensibles en couverture végétale permanente ainsi que les pratiques agricoles exemplaires dans des zones essentielles se trouvant près de l’eau. Ce programme peut être d’un grand intérêt pour les agriculteurs et les propriétaires fonciers ruraux qui désirent utiliser des espèces indigènes comme nourriture, bandes tampons ou lorsqu’ils cessent de cultiver un champ épuisé.
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Le feu est un outil important pour la restauration et le maintien des communautés d’herbes hautes puisque les arbustes et les arbres peuvent envahir les prairies à herbes hautes lorsque le feu est supprimé. De nombreux propriétaires de terre privée ne savent peut être pas si le feu est un outil approprié pour leur prairie ni comment l’utiliser efficacement et de façon sécuritaire. Le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario a par conséquent conçu un programme interactif pour appuyer la planification des brûlages dirigés. Vous pouvez consulter cet outil (« Prescribed Fire Decision Support System ») à l’adresse www.tallgrassontari o.org.

Adresse URL
www.tallgrassontari o.org

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