|
6. Transmission électronique des ordonnancesMme Susan Fox fait le point sur les activités de Santé Canada concernant la transmission électronique des ordonnances. Un groupe de travail mixte des directions générales, dirigé par la Direction générale de l'information, de l'analyse et de la connectivité (DGIAC), a été créé afin d'éliminer les obstacles aux ordonnances électroniques trouvés dans les règlements d'application de la Loi sur les aliments et drogues et la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. À l'heure actuelle, le groupe de travail tient des consultations avec Inforoute Santé du Canada (ICS) afin d'établir une norme relative à la transmission électronique des ordonnances. Cette norme doit résoudre les questions stratégiques et juridiques liées à l'authenticité, à l'intégrité des documents, à la protection des renseignements personnels et à l'interopérabilité du système à la grandeur du Canada. Mme Fox déclare que ICS a reçu le document de l'Association canadienne des chaînes de pharmacies au sujet duquel l'ANORP avait formulé ses commentaires. Pour élaborer une norme appropriée, il faudra consulter d'autres administrations et les intervenants. Nous espérons terminer cette étape d'ici la fin d'avril 2005. Toutefois, ce délai dépendra dans une large mesure des normes qui existent déjà et qui pourraient être adoptées ou adaptées. La norme sera incorporée dans le processus de réglementation. 7. Pharmacies internationales offrant des services d'ordonnance et mouvement transfrontalier des médicaments sur ordonnanceM. Lucas amorce la discussion concernant le mouvement transfrontalier des médicaments sur ordonnance. Il fait un survol de la réunion mixte de mai 2004, à laquelle ont participé des fonctionnaires de Santé Canada, des responsables des politiques FPT ainsi que des représentants d'organismes de réglementation de la pharmacie et de la médecine. Il expose brièvement les mesures de suivi qui en ont découlé. Santé Canada, l'ANORP et FOMC collaborent à l'élaboration du mandat d'un forum mixte des organismes de réglementation. Pour le moment, le premier forum est prévu pour la fin de l'hiver ou le début du printemps 2005. M. Guse précise que les provinces et les territoires doivent aussi être représentés en raison de leur rôle en matière de réglementation des pratiques pharmaceutiques et médicales. Mme Ouellet parle du rôle que les responsables des politiques jouent en suivant l'évolution des volumes de ventes et des prix ainsi que toute question de pénuries apparentes. En tant que coprésidente du groupe stratégique FPT chargé des produits pharmaceutiques, elle accueille toute preuve de pénuries réelles touchant les Canadiens. Mme Dowthwaite fait mention des inspections de la conformité des pharmacies que l'Inspectorat a effectuées et indique que le rapport sommaire sera diffusé sous peu. L'ANORP sera informée à l'avance de la diffusion du rapport. Mme Dowthwaite souligne également que cette question comporte de nombreux aspects juridiques et qu'il y aurait lieu d'inviter des conseillers juridiques d'organismes de réglementation à discuter de ces aspects avec leurs homologues de Santé Canada. En réponse à une question, Mme Ouellet suggère que les organismes de réglementation de la pharmacie avisent le bureau du directeur régional de toute pénurie de médicaments. À cette fin, M. Lucas enverra une liste des responsables régionaux à M. Potvin. M. Lucas mentionne que le Health and Human Services Task Force des États-Unis, qui a tenu des audiences à ce sujet, doit publier un rapport le 8 décembre (conformément à une restriction statutaire). Répondant à une question de M. Guse quant aux mesures envisagées pour restreindre les exportations, Mme Ouellet indique que le gouvernement examine les moyens d'action stratégiques qui pourraient être utilisés en cas de pénurie de produits pharmaceutiques au Canada. La réponse du gouvernement devra tenir compte de l'ampleur du problème. M. Lucas rappelle au groupe que Santé Canada se préoccupe de la santé et de la sécurité des Canadiens. Quant aux mesures que les organismes de réglementation de la pharmacie devraient prendre à l'égard des opérations à l'étranger, M. Lucas déclare qu'ils devraient informer l'Inspectorat de ces pratiques inhabituelles. M. Eberhart souligne que les organismes de réglementation de la pharmacie se préoccupent avant tout de la population de leur province ou territoire, tout comme Santé Canada se concentre sur les Canadiens. Suivi : À cette fin, M. Lucas enverra une liste des responsables régionaux à M. Potvin. 8. Rappels de produitsMme Matthews donne un aperçu du processus de rappel de produits de Santé Canada. Elle fait remarquer que le cas de Vioxx était inhabituel étant donné que l'entreprise a elle-même émis un communiqué de presse. Habituellement, les rappels résultent de l'identification d'un risque ou d'une infraction à la loi et repose sur une collaboration entre le fabricant et Santé Canada pour la diffusion d'un avis de rappel. Il revient à l'entreprise d'avertir les intervenants en cas de rappel. Mme Matthews offre de fournir le lien au site de l'Inspectorat exposant la marche à suivre pour les retraits de produits du marché (en prévenant les participants que ce site a besoin de quelques mises à jour mineures). Les entreprises peuvent transmettre des avis de rappel en masse par télécopieur, mais Santé Canada ne recourt pas à cette méthode. L'ANORP est l'un des intermédiaires par lequel le Ministère communique avec les pharmaciens. Selon le Dr Peterson, les communications au sujet des avis de rappel et des mises en garde, entre autres choses, pourraient être plus complètes et plus rapides si les pharmaciens et les médecins étaient tenus d'être inscrits sur une liste de distribution de courriels reconnue ou de vérifier régulièrement le site Web de Santé Canada. Un participant demande à savoir s'il est légal de vendre un produit faisant l'objet d'un retrait volontaire du marché. On fait remarquer que le ministre (ou son délégué) a l'obligation d'annuler l'AC dans certaines circonstances. On propose de tenir une discussion spéciale sur les détails des questions soulevées, et les représentants de Santé Canada expriment leur volonté d'y participer.
9. Produits de santé naturelsMme Tuite fait le point sur les activités de la DPSN. À ce jour, la Direction a reçu 2 600 demandes de numéro de produit naturel (NPN), délivré 26 licences d'exploitation et autorisé 11 essais cliniques. Une base de données sur les produits homologués sera accessible au début de 2005. Elle devrait améliorer les communications, notamment avec les organismes de réglementation de la pharmacie. Il existe aussi un serveur de liste pour les mises à jour et les renseignements généraux sur la mise en application du règlement sur les PSN. La DPSN travaille en étroite collaboration avec la DPSC, l'IDGPSA et la DPT à des questions de conformité à la réglementation. Conformément à la politique de conformité concernant les PSN, tous les produits non réglementés devront être conformes d'ici quatre ans. Un participant aimerait savoir si la base de données de la DPSN offrira des fonctions de recherche semblables à celles de la bases de données sur les AC. On lui répond que la DPSN est au courant de cette base de données en ligne et qu'elle étudiera la possibilité d'une capacité de recherche. Bien que le demandeur d'une homologation de produit n'ait pas à fournir une monographie de produit, le site Web de la DPSN contient un résumé des PSN (environ 90 produits) que les demandeurs peuvent utiliser pour appuyer leur demande et que les consommateurs et les praticiens peuvent consulter pour obtenir des renseignements sur les ingrédients communs des PSN. La déclaration des effets indésirables des PSN se fait selon la même procédure et à l'aide des mêmes formulaires que pour les médicaments. M. Leslie souligne qu'une division de la DPSC s'occupe des PSN et qu'elle est en communication étroite avec la DPSN. 10. Observations finalesLe Dr Peterson termine la réunion en affirmant l'importance que Santé Canada accorde à ces réunions et en invitant les représentants de l'ANORP à réfléchir à la mesure dans laquelle ces réunions donnent les résultats escomptés. Tous les participants conviennent que les réunions ne devraient se poursuivre que si elles demeurent utiles et que d'autres approches (comme des ateliers ciblés et le forum mixte proposé des organismes de réglementation) devraient être envisagées. M. Eberhart remercie le Dr Peterson d'avoir participé à cette rencontre. Il déclare que la présence d'un haut fonctionnaire du Ministère contribue à l'atteinte des objectifs. 11. Prochaine réunionLe lundi 25 avril 2005, de 13 h 30 à 15 h 30 - Holland Cross, Tour B, 2ième étage, Pièce 2048. 12. Levée de la séance : La séance est levée à 15 h 30 environ.Original signé par Robert G. Peterson, M.D. Ph.D. MPH
| |
Mise à jour : 2004-11-15 |