Durée de conservation des milieux
La durée de conservation de certains milieux est indiquée dans les méthodes du
Compendium ainsi qu'à l'annexe G. On reconnaît que les milieux commerciaux emploient
parfois des composantes stables qui permettent de prolonger la durée de conservation du produit
reconstitué. Il est également reconnu que les produits chimiques et les ingrédients
provenant de diverses sources peuvent modifier la durée de conservation recommandée. Il
incombe à l'analyste ou au superviseur de laboratoire de vérifier et de déterminer la
durée de conservation appropriée pour les milieux utilisés dans leur laboratoire.
Milieux comparables
Il est reconnu que des problèmes liés aux fournisseurs, aux fabricants et à la
livraison, ou dans le cas d'urgences à court terme, peuvent nécessiter la substitution d'un
milieu par un autre. Par exemple, on peut utiliser des boîtes de gélose au sang de cheval
au lieu de celles qui sont composées de sang de mouton. Dans ces circonstances, il incombe au
superviseur de laboratoire de mettre en oeuvre des mesures adéquates pour s'assurer que
l'analyse est fiable ou complète.
Il est également reconnu que d'autres milieux (par exemple les milieux chromogènes) sont
parfois plus efficaces et mieux adaptés pour certains aliments ou certaines conditions. Il est
possible que ces milieux soient disponibles pendant un certain temps avant d'être
incorporés aux méthodes du Compendium. Les nouveaux milieux doivent être utilisés
de concert avec les milieux recommandés dans les études de validation.
Utilisation des contrôles de culture
Des contrôles négatifs et positifs sont recommandés dans la plupart des méthodes
du Compendium. Lorsqu'aucun contrôle ne figure dans les méthodes du Compendium, on
recommande l'utilisation de souches appropriées afin de s'assurer de la fiabilité de chaque
analyse. Lorsque des souches précises sont recommandées, il est reconnu que celles-ci ne
sont pas toujours disponibles dans tous les laboratoires et que le superviseur de laboratoire peut
les remplacer par des souches équivalentes si ce remplacement répond aux exigences de la
méthode.
Utilisation de réactifs, de trousses d'identification et de tests commerciaux
Il est reconnu que des tests microbiens normalisés, comme l'épreuve de l'indole et
l'épreuve de détection de l'oxydase, sont disponibles dans le commerce sous la forme de
réactifs, de trousses d'identification et d'épreuves complets. Ceux-ci ont souvent plus
stables à température pièce, sont plus faciles à utiliser et plus fiables que les
réactifs et les solutions préparés à l'interne. Il est également reconnu que
les trousses d'identification rapide comprennent parfois de nombreuses étapes de confirmation
citées dans une méthode. Les réactifs, les trousses d'identification et les
épreuves commerciales peuvent remplacer ceux qui figurent dans les méthodes lorsque l'on
démontre leur équivalence.
7. PROCÉDURE
Préparation des échantillons
Pesée de l'unité analytique
Des renseignements généraux sont fournis dans chaque méthode, ainsi que dans les
annexes F et H. De plus, l'analyste peut tarer soit un bocal de mélangeur soit un sac de
stomacher (lorsque l'on se sert du support approprié) sur la balance, avant la pesée de
l'unité analytique. L'analyste peut alors prélever l'unité analytique de
l'échantillon (conformément aux directives de la méthode ou des annexes F et H),
puis la placer dans le mélangeur ou le sac de stomacher taré. L'analyste peut ensuite y
ajouter une quantité adéquate de diluant de manière à obtenir une dilution
1:10 avant la macération. L'utilisation du poids est considérée comme un moyen plus
fiable d'obtenir la dilution initiale.
Limites de détection et utilisation de dilutions alternatives
Habituellement, la première dilution recommandée dans les méthodes du Compendium
est de 1:10. Afin de répondre aux besoins des clients, nous reconnaissons qu'il pourrait
être nécessaire d'accroître la sensibilité d'une méthode et de modifier
sa limite de détection. Pour ce faire, les moyens sont les suivants : 1. accroître la
quantité analysée (par exemple, effectuer des NPP de 100, 10 et 1 g plutôt que 10,
1 et 0,1 g); 2. réduire la première dilution à 1:5; 3. accroître la
quantité étalée en surface sur une gélose (par exemple, étaler 0,2 ml
plutôt que 0,1 ml); et 4. accroître le nombre de plaques utilisées pour la
première dilution (par exemple, étaler 0,1 ml sur 5 plaques de gélose plutôt
que d'utiliser deux plaques de gélose comme on le ferait normalement. On peut utiliser ces
méthodes ou d'autres méthodes pour augmenter ou diminuer la limite de détection du
moment qu'elles ont été validées adéquatement en laboratoire.
Après la première dilution à 1:10, d'autres dilutions peuvent être
effectuées à l'aide d'aliquotes de 9, 10, 90 ou 99 ml (ou des volumes semblables) du
diluant.
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