HAMILTON, (Ontario) (le 17 novembre 2003) – Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST), la ressource nationale du Canada en matière d’hygiène et de sécurité au travail, a célébré aujourd’hui son 25e anniversaire avec l’ouverture de ses nouveaux locaux à Hamilton, en Ontario.

Les nouvelles installations ont été officiellement ouvertes par Mme Claudette Bradshaw, ministre du Travail du Canada, et par Mme Sheila Copps, ministre du Patrimoine canadien. Mme Bradshaw a déclaré : « Le Centre mérite bien sa réputation de source innovative et compétente en matière d’information sur la santé et la sécurité au travail. L’ouverture de ce formidable nouvel immeuble, à l’occasion de votre 25e anniversaire, est un exemple supplémentaire de votre succès. »

« Formé il y a un quart de siècle, le CCHST est depuis devenu un chef de file dans le domaine de la prestation d’information sur la santé et la sécurité au travail dans notre pays et partout dans le monde », déclare S. Len Hong, président et administrateur en chef. « Le CCHST traite chaque année plus de 3,47 millions de demandes d’information, et conseille un nombre croissant d’organismes internationaux. Le Centre est reconnu à l’échelle internationale comme une ressource complète, exacte et impartiale. »

Au cours des années, le CCHST a grandement contribué à améliorer la santé et la sécurité au travail en faisant la promotion de meilleurs milieux de travail et en fournissant de l’information et des conseils pour la prévention des maladies et des blessures au travail.

« En fait, d’après une récente enquête canadienne, plus de 75 % des utilisateurs déclarent avoir modifié leur milieu de travail sur la base de l’information et de la formation fournie par le CCHST », dit M. Hong.

Le CCHST est également actif sur le plan international. Il travaille entre autre dans le cadre du Programme international sur la sécurité des substances chimiques, avec l’Organisation internationale du travail et avec l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail.

« Aujourd’hui, dit M. Hong, le CCHST est encore plus important en raison de plusieurs tendances naissantes. »

Ces tendances sont les suivantes :

Taux de blessures chez les jeunes travailleurs – Au Canada, un jeune travailleur sur sept se blesse au travail. En tout, pas moins de 110 00 jeunes travailleurs âgés de 15 à 29 ans sont blessés chaque année, ce qui correspond au quart du nombre total des travailleurs blessés. Même si on constate, de manière globale, que le nombre de blessures et d’accidents mortels a baissé, les progrès sont plus lents à venir chez les plus vulnérables, c’est-à-dire les jeunes travailleurs.

Les besoins changeants d’une main d’œuvre vieillissante – Les travailleurs âgés, qui forment maintenant un pourcentage plus élevé des travailleurs, ont des besoins différents dans leur milieu de travail. Une meilleure planification est nécessaire, afin de gérer la réalité des employés dont la vue, le temps de réaction et la force physique ne sont pas toujours au même niveau que dans leur jeunesse.

Les exigences d’une main d’œuvre multi-ethnique grandissante – Nous devons souvent employer une nouvelle approche afin d’accommoder les différences linguistiques et culturelles au cours de la formation en matière de sécurité pour les nouveaux Canadiens.

Plus grande utilisation des sous-traitant, des travailleurs à temps partiel et des travailleurs à contrat – Nous faisons face à de nouvelles difficultés pour garantir un respect des normes de sécurité aussi rigoureux que si ces travailleurs étaient à temps plein; les problèmes potentiels sont aggravés par le rythme de travail plus rapide dû aux technologies nouvelles qui ne cessent d’apparaître, ainsi qu’à l’allongement de la semaine de travail.

Surmonter le stress au travail – L’augmentation du stress psychologique en milieu de travail pourrait coûter chaque année 20 milliards de dollars à l’économie canadienne suite à des pertes de productivité et au plus grand nombre de maladies et de blessures; nous avons besoin de toute urgence de nouvelles stratégies pour réduire le stress.

La montée des petites entreprises – La croissance rapide des entreprises nouvelles crée de nouveaux problèmes de sécurité au travail. De nos jours, environ 43 % de tous les travailleurs canadiens sont employés dans des organismes de moins de 50 personnes, et presque 80 % des nouveaux emplois dans les petites entreprises se trouvent dans le secteur des services. Pourtant, ce sont les catégories où les pratiques en matière de santé et de sécurité ont besoin de s’améliorer grandement.

« La bonne nouvelle est que, de plus en plus, les employeurs réalisent qu’une bonne gestion de la santé peut aider à réduire ou à prévenir les énormes coûts résultants des temps d’inactivité, ce qui en fait un investissement stratégique de réduction des coûts et non des frais généraux occasionnés par le respect des lois. En outre, un plus grand nombre d’employés comprennent aussi qu’ils ont légalement droit à un milieu de travail sain », déclare M. Hong.

« Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail est bien placé pour aider le monde du travail à faire face aux enjeux en matière de santé du XXIe siècle, qu’ils soient actuels ou à venir. »


À propos du CCHST
Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST), formé en 1978, est un organisme du gouvernement du Canada situé à Hamilton, en Ontario. Le CCHST fournit aux Canadiens de l’information et des conseils impartiaux et pertinents qui permettent une prise de décision responsable et qui promeuvent l’existence de milieux de travail sains et sécuritaires. Le CCHST met à disposition de ses utilisateurs de l’information complète dans une langue appropriée, que ces utilisateurs fassent partie du grand public ou qu’ils soient des professionnels de la santé et de la sécurité. À l’échelle internationale, le Centre est reconnu comme une ressource innovatrice et une autorité en matière de santé et de sécurité au travail. Le CCHST travaille en partenariat et en collaboration avec diverses agences et organismes du Canada et d’ailleurs au monde pour améliorer la qualité et la quantité des ressources et des programmes, ainsi que pour élargir la portée d’utilisation de l’information sur la santé au travail à divers groupes de notre société.