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![Office de la santé publique du Canada](/web/20061214055203im_/http://www.phac-aspc.gc.ca/gfx_common/dgspsp.gif)
Section des pathogènes transmissibles
par le sang
Feuillet d'information sur l'hépatite E
Cause
- Virus de l'hépatite E (VHE).
- Identifié en 1983.
- Le VHE est un petit virus à ARN monocaténaire et non
enveloppé.
- Il existe au moins quatre génotypes identifiables du VHE, mais
un seul sérotype.
- Les génotypes sont identifiés en fonction de leur origine
géographique.
Caractéristiques cliniques
Période d'incubation |
De 15 à 60 jours |
Maladie aiguë |
Chez les adultes de 15 à 40 ans, le VHE cause
une hépatite grave, mais l'organisme le combat habituellement
de façon naturelle. La gravité augmente en fonction de
l'âge. |
Infection chronique |
Le VHE n'entraîne pas d'hépatite de
longue durée et ne cause pas de dommages au foie ni le cancer
du foie.
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- L'infection par le VHE est beaucoup plus fréquente chez les
adultes que chez les enfants.
- On trouve régulièrement le VHE dans la plupart
des pays en développement.
- Le taux de mortalité attribuable
au VHE dans la plupart de ces pays se situe entre 0,2 % et 4,0 %.
- Le taux
de mortalité chez les femmes enceintes est beaucoup plus élevé,
se situant entre 15 % et 25 %.
- Il se peut qu'il existe des réservoirs zoonotiques
(animaux) de VHE, notamment chez les porcs et les rats.
Signes et symptômes
- Jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux); autres symptômes
généraux, comme des malaises, une perte d'appétit,
des douleurs à l'estomac et une inflammation du foie.
- Le VHE se retrouve dans les matières fécales à partir
d'environ 1 semaine avant le début de la maladie et jusqu'à 2
semaines par la suite.
- Environ 90 % des enfants de moins de 10 ans infectés par le
VHE qui vivent dans les régions où le virus est présent
ne manifestent aucun symptôme.
- La plupart des personnes infectées par le VHE récupèrent
dans un délai de 1 à 6 semaines.
- La plupart des cas persistants de VHE se résolvent habituellement
dans un délai de 6 mois, sans qu'il y ait de preuve d'une persistance
du VHE à long terme.
Modes de transmission
- Exposition à de l'eau ou à des produits alimentaires
contaminés par le VHE (excréments contenant le virus).
- La transmission interpersonnelle (transmission horizontale) est peu
fréquente.
- La transmission par une mère à son nouveau-né (transmission
horizontale) est possible.
- Aucune preuve de transmission par le partage d'articles personnels
contaminés par le virus.
- Aucune preuve de transmission à la suite d'activités
sexuelles.
Personnes à risque
Personnes |
Niveaux de risque |
Personnes qui vivent dans les régions subtropicales
notamment le sud de l'Asie, l'Afrique du Nord et l'Amérique centrale) |
Élevé |
Personnes au statut social ou économique précaire
qui vivent dans des régions où le virus est présent |
Élevé |
Personnes recevant des traitements d'hémodialyse |
Modéré |
Personnes qui utilisent des drogues injectables |
Modéré |
Personnes ayant des marqueurs d'autres infections virales
transmissibles par le sang |
Modéré |
Personnes qui voyagent dans les régions où le
virus est présent |
Faible |
Prévention
- Améliorer les conditions d'hygiène dans les régions
où le VHE est présent.
- Déceler les sources de VHE et prévenir les contacts.
Traitement
- Il n'existe pas de traitement contre le VHE.
- Hospitalisation des personnes gravement malades afin de traiter les
symptômes.
- Le VHE est une maladie que l'organisme est habituellement en mesure
de combattre naturellement. Il n'existe pas de thérapie ni de
restriction concernant le régime alimentaire ou les activités.
Données canadiennes sur les tendances relatives au VHE
- Comme elle est rare au Canada, l'infection par le VHE ne constitue
pas une maladie à déclaration obligatoire en vertu du Système
national de surveillance.
Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division
de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins
de santé, Santé Canada, 2003.
[Division de l'hémovigilance et des
infections acquises en milieu de
soins de santé]
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