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Volume: 26S3 - mai 2000 Définitions de cas des maladies faisant l'objet d'une surveillance nationaleVersion PDF
PRÉFACECe document est le fruit d'une étroite collaboration entre le Laboratoire de lutte contre la maladie de Santé Canada et les épidémiologistes responsables de la lutte contre les maladies transmissibles de chaque province et territoire. Cette collaboration est assurée par l'intermédiaire du Comité consultatif de l'épidémiologie (CCE), qui est la tribune utilisée par ces représentants provinciaux et territoriaux pour conseiller leurs homologues fédéraux sur des questions se rapportant à l'étude des maladies et aux moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre celles-ci. En 1997, le CCE a décidé de se pencher sur la surveillance des maladies transmissibles au Canada. Ce processus d'examen a abouti à la publication du présent document. Maladies faisant l'objet d'une surveillance nationale MÉTHODES ET PRINCIPES FONDAMENTAUX Objectifs
Qualité Si la surveillance est jugée nécessaire pour une maladie donnée, elle doit être de qualité irréprochable sur le plan épidémiologique, ce qui nécessite :
Il est évident que la mise en oeuvre intégrale se fera par étape et que les choses n'avanceront pas au même rythme dans toutes les régions. La déclaration des maladies aux systèmes de surveillance nationale Au Canada, la déclaration ou le signalement de maladies est prévu dans la législation provinciale, et la liste des maladies à déclaration obligatoire diffère d'une province et d'un territoire à l'autre. Avant 1990, chaque province ou territoire avait ses propres définitions de cas, ce qui rendait les comparaisons difficiles sinon impossibles. En mars 1991, le Laboratoire de lutte contre la maladie (LLCM), de concert avec les épidémiologistes des provinces et des territoires, a publié des définitions de cas spécifiques pour chaque maladie faisant l'objet d'une surveillance à l'échelle nationale. Pour la première fois, ces définitions fournissaient des critères normalisés pour la déclaration des cas au système de surveillance nationale. Cette deuxième édition des définitions de cas vise à remplacer l'édition de 1991. Dans la plupart des cas, seuls les cas confirmés sont déclarés; on utilise un ensemble de critères cliniques, biologiques et épidémiologiques pour classifier un cas confirmé. Par exemple, un cas confirmé d'une maladie évitable par la vaccination utilise à la fois une définition biochimique et une définition épidémiologique (maladie clinique chez une personne ayant un lien épidémiologique avec un cas confirmé en laboratoire). Certaines définitions de cas englobent une brève description clinique; cependant, cette information vise à classifier les cas et ne devrait pas être utilisée à des fins diagnostiques. On peut décrire des cas probables afin d'aider les autorités sanitaires locales à s'acquitter de leur mandat de santé publique, comme l'investigation des éclosions et la recherche des contacts. Le médecin qui pose le diagnostic clinique d'une maladie à déclaration obligatoire signale le cas, avec ou sans confirmation de laboratoire, aux autorités sanitaires locales. Avant de déclarer officiellement le cas, celles-ci doivent déterminer s'il correspond à la définition de cas établie aux fins de la surveillance. S'il existe des doutes parce que les données sont incomplètes ou encore que les résultats ne sont pas concluants, le cas peut être déclaré comme cas possible, mais il faudra le confirmer par la suite. S'il n'est pas confirmé, il faudra le supprimer du système. Les autorités sanitaires locales qui déclarent le cas doivent recueillir toutes les données épidémiologiques nécessaires. Toutes les données biologiques pertinentes (obtenues à partir d'échantillons provenant de sièges appropriés) doivent être signalées aux autorités sanitaires locales qui communiqueront alors avec le médecin pour déterminer si l'échantillon ou le prélèvement provient d'un sujet qui satisfait à la définition de cas. Dans l'affirmative, elles doivent déclarer le cas et recueillir les données épidémiologiques nécessaires. La déclaration d'un cas doit être faite en temps utile et ne doit pas être reportée jusqu'à ce que toutes les données épidémiologiques soient disponibles. Celles-ci pourront être communiquées plus tard et ajoutées à la déclaration initiale. Certes, les autorités sanitaires locales sont encouragées à recueillir tous les renseignements requis par le système de déclaration, mais l'impossibilité d'obtenir certains éléments d'information ne devrait pas empêcher ou retarder la déclaration d'un cas. Il suffit alors d'indiquer que ces renseignements ne sont pas connus. Il ne faut jamais omettre de déclarer un cas ou l'éliminer en raison de données manquantes. La seule exception à cette règle est l'absence des données nécessaires pour établir que le cas est conforme à la définition de cas. En effet, ces cas ne devraient pas être déclarés. Les variables essentielles Le Comité consultatif de l'épidémiologie a convenu d'un certain nombre de données essentielles qui doivent être recueillies pour chaque cas déclaré. Ces données essentielles englobent la province, la maladie, un code d'identification unique, l'âge, le sexe, le type de confirmation (confirmation en laboratoire ou lien épidémiologique), la date de l'épisode et l'indicateur géographique. Déclaration des données cas par cas Le Comité consultatif de l'épidémiologie a convenu de déclarer les données cas par cas, à compter de janvier 2000. À l'heure actuelle, un certain nombre de provinces et de territoires fournissent des données agrégées alors que d'autres déclarent les cas individuels. La déclaration des cas individuels prend la forme de listes de données, en d'autres termes, chaque cas est déclaré individuellement et comporte certaines variables essentielles. Dans tous les cas, il s'agit de renseignements non nominatifs. Protocole pour le signalement interprovincial-territorial des cas
Analyse et déclaration à l'échelle nationale Le LLCM publiera des rapports de surveillance annuelle. Des données provisoires pour les périodes de déclaration les plus récentes continueront d'être publiées trimestriellement dans le Relevé des maladies transmissibles au Canada. Les taux d'incidence et d'infection seront affichés sur le site Web du LLCM sous la rubrique Maladies à déclaration obligatoire en direct et seront accessibles à l'adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/dsol-smed/. TABLE DES MATIÈRES MÉTHODES ET PRINCIPES FONDAMENTAUX DÉFINITIONS DE CAS DES MALADIES FAISANT L'OBJET D'UNE SURVEILLANCE NATIONALE Maladies entériques et maladies d'origine alimentaire et hydrique
Maladies transmises par contact direct et par les voies respiratoires
Agents pathogènes transmissibles sexuellement et par le sang
Maladies transmises par des vecteurs et autres zoonoses
Maladies évitables par la vaccination systématique
Agents bioterroristes potentiels à l'échelle mondiale
préparé par le Comité consultatif de l'épidémiologie et la Division de la surveillance des maladies
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Dernière mise à jour : 2006-01-04 | ![]() |