Personne-ressource: Mme Sue-ann Blakely, Programme des produits thérapeutiques
Téléphone : (613) 954-6744
PROGRAMME DES PRODUITS THÉRAPEUTIQUES
COMITÉ CONSULTATIF D'EXPERTS SUR LA XÉNOTRANSPLANTATION
26 avril 2000
Procès-verbal (ébauche)
Membres du comité présents : Dr Michael Gross, président;
Dr Lorne Babiuk; Dre Michele Bailey; Dr Paul Jolicoeur; Dr Arvind Koshal;
M. Peter Portlock; Dre Jutta Preiksaitis; Dr Bhagirath Singh; Dre Rosalie
Starzomski.
Membres ad hoc : Dre Lyne Letourneau; Dr Stephen McColl.
Absents : Dr Francois Auger, Professeur Tim Caulfield, Dr Henry
Dinsdale, Dr Paul Greig,
Représentants de Santé Canada : Dr Robert Peterson;
Dr Peter Ganz, Bureau des produits biologiques et radiopharmaceutiques
(BPBR); Dre Marian Laderoute, Laboratoire de lutte contre la maladie (LLCM);
Mme Julia Hill, Bureau des politiques et de la coordination (BPC); M.
André La Prairie, BPC; Mme Nancy Bigelow, Bureau des matériels
médicaux (BMM); M. Adam Probert, LLCM; Mme Sue-ann Blakely, BPC.
Invitée : Mme Marie Hirtle, conseillère, bioéthique,
BPC.
Ouverture de la réunion : On souhaite un bon retour à tous les
membres, et on remercie spécialement les membres du CCE qui ont participé
à titre d'observateurs à l'Atelier de planification sur le Plan de participation
du public sur la xénotransplantation. Le Dr Peterson discute brièvement
du remaniement de Santé Canada annoncé dernièrement.
On passe en revue l'ordre du jour et la discussion débute sur
les rôles et les responsabilités du Comité; on décide
de prévoir une période dans l'après-midi pour discuter
plus en détail des attributions. On ne sait pas au juste quel genre
de relation le CCE aurait avec le Groupe consultatif (GC) qui devrait
être formé par suite de l'atelier de planification sur le
Plan de participation du public.
M. André La Prairie fait état de la discussion qui a eu
lieu lors de la réunion du 1er avril 2000 sur « Les principes
internationaux de surveillance », qui rassemblait des représentants
de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Organisation
de coopération et de développement économiques (OCDE)
ainsi que des experts canadiens. La discussion a porté avant tout
sur le projet de Principes internationaux pour la surveillance de la xénotransplantation
de l'OCDE/OMS. On fait remarquer que la nécessité d'archiver
les échantillons ne fait pas l'unanimité à l'échelle
internationale. Les discussions sur le projet et sur les prochaines étapes
devant mener à la mise en place d'un réseau ou d'un système
de surveillance internationale se poursuivent. Certains pays qui ont classé
les xénogreffes parmi les matériels médicaux ou parmi
d'autres types de produits thérapeutiques ont déjà
fait des essais cliniques de xénotranplantation. Le groupe a discuté
de la surveillance et de la vérification réglementaire,
de même que des nombreux problèmes qui pourraient se poser.
Le Dr Peter Ganz passe en revue le processus actuel des essais cliniques.
Avant de voir un essai clinique approuvé, le promoteur doit présenter
des données qui seront examinées et approuvées. Un
équilibre est établi entre le besoin de savoir et le principe
de précaution. L'examen est réalisé par une équipe
au PPT, mais peut aussi au besoin faire appel à d'autres spécialistes
de Santé Canada. L'examen se fait selon certains modèles
et peut donner lieu à des évaluations sur place. Au nombre
des critères d'examen figurent l'évaluation de l'innocuite,
de l'efficacité et de la qualité ainsi qu'une évaluation
des risques et des avantages. Le promoteur et l'organisme de réglementation
maintiennent un dialogue ouvert. L'une des fonctions du CCE peut être
de participer à l'examen de certaines parties de la présentation.
La question plus large des « années de qualité de
vie » n'entre pas parmi les facteurs de l'évaluation des
risques. Le président demande aux membres du comité de transmettre
leurs commentaires sur la façon dont les essais cliniques de xénotransplantation
devraient être mis en oeuvre et sur l'actuel cadre réglementaire
présenté par le PPT. On discute du caractère lacunaire
de l'information sur les essais cliniques menés aux états-Unis.
Ces essais font l'objet d'une processus d'autorisation et non pas d'approbation.
La discussion sur le plan à adopter dans l'éventualité
de l'apparition de pathogènes émergents par suite d'une
transplantation n'est pas concluante. On recommande que soit désignée
dans le plan d'action une équipe d'intervention d'urgence en prévision
de ce genre de situation.
André La Prairie fait état du projet de Plan de participation
du public qui a été présenté lors de l'Atelier
de planification sur le Plan de participation du public concernant la
xénotransplantation. Le comité connaît bien le projet
en question. Santé Canada élaborera une politique fondée
sur l'information provenant de 3 sources distinctes : 1) des consultations
publiques, 2) des avis d'experts et 3) un examen et des analyses internes.
Les prochaines étapes consisteront à mettre la dernière
main au plan avec l'aide d'une tierce partie reconnue pour son expérience
dans l'exécution de consultations.
Le document provisoire en langage clair intitulé « Questions
d'éthique soulevées par la xénotransplantation »
a été distribué aux membres du CCE et aux participants
de l'atelier de planification pour commentaires et observations. La majorité
de la matière couverte était tirée du document provisoire
original préparé pour le PPT par Mme Hirtle. Nous avons
reçu à ce propos de nombreux commentaires, qui sont en cours
d'évaluation. En ce qui concerne le document provisoire, trois
questions ont été soulevées lors de l'atelier de
planification, soit : 1) la question du risque, qui doit être étudiée
plus en détail; 2) la question des essais cliniques, qui doit être
mieux cernée; et 3) la question économique. qui doit être
analysée. Les membres du comité font plusieurs observations
sur les parties qui pourraient être travaillées davantage.
Un glossaire comportant de nouveaux termes en plus de ceux qui figurent
dans le document provisoire intitulé « Questions scientifiques
soulevées par la xénotransplantation » sera ajouté
au document. Le comité est invité à faire d'autres
observations à Mme Hirtle sur le document en question.
Le comité discute brièvement du document provisoire intitulé
« Questions scientifiques soulevées par la xénotransplantation
». La discussion générale sur les enjeux et problèmes
entourant la xénotranplantation doit être franche et bien
indiquer ce que l'on sait pour le moment et ce que l'on ne sait pas. Les
documents doivent être en harmonie avec l'évolution de la
technologie. On suggère d'ajouter les nouvelles informations au
document et peut-être d'y inclure des exemples au besoin. La transmission
verticale et la possibilité d'une transmission asymptomatique doivent
être clairement expliquées.
Les membres du CCE qui ont participé à titre d'observateurs
à l'Atelier de planification du Plan de participation du publique
concernant la xénotransplantation font état de leur expérience
et de leur réflexion au comité. En général,
on juge que l'atelier a été bien organisé et fructueux,
et a rassemblé un bon éventail de participants. On discute
du projet de Plan de participation du public, de même que de la
composition du groupe consultatif (GC). Le rapport entre le GC et le CCE
fait également l'objet de la discussion. Le GC est décrit
comme un groupe ad hoc, tandis que le CCE est une structure à long
terme. Ce nouveau mécanisme de consultation publique mettant l'accent
sur une plus grande transparence est bien accueilli.
Suivi : La liste des personnes et des associations qui ont participé
à l'atelier sera distribuée aux membres du CCE. Le comité
demande que l'analyse de l'Atelier de planification soit distribuée
lorsqu'elle sera terminée.
Mme Julia Hill fait une description de la démarche de l'Atelier
de planification. Les participants ont été priés
de cerner les enjeux et les préoccupations potentielles, de donner
des conseils sur la stratégie de participation du public ainsi
que sur le GC sur la xénotransplantation proposé, et d'identifier
les partenariats possibles avec Santé Canada. Elle explique qu'il
faut préciser l'objet de l'atelier de même que toutes les
questions (quoi, pourquoi, qui, etc.). On a également brièvement
discuté de l'élaboration d'une politique. Santé Canada
s'est engagé à consulter les Canadiens avant de prendre
quelque décision politique que ce soit. Une transparence accrue,
une discussion éclairée et la protection des renseignements
confidentiels sont des éléments importants. On transmettra
les commentaires à propos de l'atelier aux participants de même
qu'aux membres du CCE. Les nombreuses personnes qui y ont assisté
estiment que l'atelier a été positif.
On discute de la clarification des attributions du CCE. Le comité
donne des conseils d'experts à Santé Canada qui vont au-delà
de l'expertise interne, bien que le pouvoir de décision relève
de Santé Canada. La plupart des questions seront portées
à l'attention du comité sous forme de questions. Le comité
pourrait également porter certains problèmes à l'attention
de Santé Canada. On propose de mieux décrire le processus
de communication des risques dans le mandat du comité.
La prochaine réunion du CCE est prévue pour l'automne
2000.
La séance est levée à 15 h.
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