Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 10 mars 2006

Vaccin conjugé contre la pneumocoque : Canada
L'infection au Streptococcus pneumoniae peut provoquer une maladie invasive à pneumocoque (MIP), telle qu'une bactériémie, une méningite ou une pneumonie bactériémique, ou une maladie non invasive à pneumocoque (MNIP) comme une pneumonie, une sinusite ou une otite moyenne. En juin 2001, l'utilisation d'un vaccin conjugué contre le pneumocoque heptavalant (VCP7) a été approuvée pour les enfants au Canada. L'incidence de maladies induites par le S. pneumoniae et des recommandations de vacciner chez les nourrissons et les enfants canadiens de moins de 5 ans a été analysé et le VCP7 semble sûr et efficace contre la MIP et la MNIP chez les enfants de moins de 5 ans et, surtout, chez ceux de moins de 2 ans (plus vulnérables à la MIP). Un examen des données postcommercialisation a révélé une diminution de l'incidence de maladie à pneumocoque dans les groupes d'âge vaccinés et dans les groupes plus âgés, ce qui laisse supposer une protection collective. En parallèle, on a constaté une réduction de l'occurrence des isolats résistants aux antimicrobiens. D'après les résultats de la présente analyse, le VCP7 serait bénéfique pour les enfants et la société du Canada car il réduirait le nombre de maladies associées au S. pneumoniae. De plus, l'immunité collective et la diminution supplémentaire de la résistance aux antimicrobiens augmenteront à mesure que le nombre d'enfants canadiens recevant systématiquement le VCP7 s'accroîtra.
Source : The Canadian Journal of Infectious Diseases and Medical Microbiology, vol. 17, no 1, janvier/février 2006.

Gonorrhée : Alberta
En 1996, Santé Canada a résolu, à l'instigation d'un comité consultatif et d'un groupe d'experts, d'inscrire l'élimination d'ici 2010 de Neisseria gonorrhoeae transmise localement au Canada parmi les objectifs de la lutte contre les infections transmissibles sexuellement (ITS). En 1997, le taux déclaré de gonorrhée au Canada était de 14,9 pour 100 000 habitants par rapport à 219,8 pour 100 000 habitants en 1980. Les taux déclarés de gonorrhée au Canada s'établissaient toutefois à 20,1, 21,6, 23,0 et 24,9 pour 100 000 habitants en 2000, 2001, 2002 et 2003 respectivement. Les taux déclarés de gonorrhée sont également en hausse en Alberta, où ils sont passés de 18,5 pour 100 000 habitants en 1998 à 32,3 pour 100 000 habitants en 2003. Ces hausses ont été particulièrement manifestes dans la Capital Health Region, une grande région urbaine du centre de l'Alberta. Ce rapport présente une analyse descriptive d'une épidémie de gonorrhée dans la Capital Health Region. Aussi présentés sont les résultats d'analyses spatiales qui ont été utilisées pour examiner les variations géographiques de l'incidence de la gonorrhée dans des secteurs plus restreints de la Capital Health Region. L'approche a permis de recueillir de l'information utile pour déceler les épicentres de l'épidémie. Elle nous a également permis d'en apprendre davantage sur les divers stades de l'épidémie et sur la variabilité géographique des taux d'incidence dans les 17 sous-régions de la Capital Health Region vers lesquelles les activités de prévention et de lutte pouvaient être orientées.
Source : Relevé des maladies transmissibles au Canada, Volume 32, No. 4, 15 février 2006.

Syphilis infectieuse : Minnesota
Selon de nouvelles données préliminaires rendues publiques par le Minnesota Department of Health (ministère de la Santé du Minnesota), le nombre de cas de syphilis infectieuse a presque triplé chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes en comparaison de 2004. En date du 31 décembre 2005, on avait signalé 99 cas de syphilis infectieuse en comparaison de 34 cas signalés en 2004, ce qui représente un bond d'environ 200 p. 100. Les représentants officiels de la santé ont constaté que, selon les cas signalés en 2005, l'âge des hommes se situait entre 18 et 61 ans, avec une majorité de cas signalés chez des hommes âgés entre 30 et 49 ans. Environ 37 p. 100 des cas chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes étaient également infectés par le VIH.
Source : Communiqué de presse, Minnesota Department of Health, le 6 mars 2006.

Éclosion du virus Chikungunya : Territoire outremer français de la Réunion L'Agence de santé publique du Canada Canada continue de surveiller une importante éclosion du virus Chikungunya - une maladie transmise par les moustiques - en cours dans le territoire français de l'île de la Réunion située dans la région sud-ouest de l'océan Indien. Du 28 mars 2005 au 8 janvier 2006, le système de surveillance de la Réunion a enregistré un nombre total de 2 849 cas d'infections au virus Chikungunya. De plus amples informations peuvent être obtenues à l'adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/2006/chiku060303_f.html.
Source : Programme de médecine des voyages, Agence de santé publique du Canada, 3 mars 2006.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2006-03-10 haut de la page