Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 14 avril 2006

Épidémiologie de la grippe chez les enfants hospitalisés, 2004-2005 : Canada
Les recommandations portant sur la vaccination contre la grippe ont été élargies récemment. Jusqu'à la saison de la grippe 2003-2004 inclusivement, le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) recommandait que les enfants de ≥ 6 mois souffrant d'affections à haut risque reçoivent le vaccin contre la grippe. Au cours de la saison 2004-2005, il a recommandé que tous les enfants de 6 à 23 mois, atteints ou non d'affections à haut risque, soient vaccinés contre la grippe. Devant la gravité de la saison de la grippe 2003-2004 chez les enfants et les recommandations élargies en matière de vaccination, neuf centres du Programme de surveillance active des effets secondaires associés aux vaccins (IMPACT), en collaboration avec l'Agence de santé publique du Canada et d'autres promoteurs, ont lancé une étude visant à accroître la surveillance chez les enfants hospitalisés pour la grippe au Canada. IMPACT est un système de surveillance en milieu hospitalier qui recueille de l'information sur les maladies évitables par la vaccination et les événements indésirables liés aux vaccins chez les enfants hospitalisés dans l'ensemble du Canada. Composé de 12 centres pédiatriques de soins tertiaires accueillant des patients aiguillés par l'ensemble des provinces et des territoires, IMPACT représente plus de 90 % des lits pédiatriques de soins tertiaires au Canada. Les centres du réseau IMPACT sont situés à St. John's, Halifax, Québec, Montréal (deux), Toronto, Ottawa, Winnipeg, Saskatoon, Calgary, Edmonton et Vancouver. Ce rapport présente un résumé de la deuxième année de cette étude de surveillance de la grippe et porte sur les 12 centres IMPACT.
Source : Relevé des maladies transmissibles au Canada, Volume 32, No. 7, 1 avril 2006.

Éclosion d’oreillons : États-Unis
L’État de l’Iowa connaît une éclosion d’oreillons de grande envergure qui a débuté, en décembre 2005. Depuis le 10 avril 2006, on a signalé au total 515 cas possibles d’oreillons au Iowa Department of Public Health (IDPH) pour l’année 2006. Cette éclosion a touché tout l’État de l’Iowa, et l’activité des oreillons, probablement liée à l’éclosion en Iowa, fait actuellement l’objet d’une enquête dans six états environnants, y compris l’Illinois (4), le Kansas (33), le Minnesota (1), le Missouri (4), le Nebraska (43) et le Wisconsin (4). Les raisons de cette éclosion sont actuellement sous enquête.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, vol 55, Dispatch, le 11 avril 2006.

Effet de l’introduction du vaccin conjugué contre le pneumocoque sur le Streptococcus pneumoniæ résistant au médicament : États-Unis
Cinq des sept sérotypes du vaccin conjugué contre le pneumocoque, qui ont commencé à être utilisés chez les nourrissons aux États-Unis en 2000, sont responsables de la plupart des infections résistantes à la pénicilline. L’effet de ce vaccin sur une maladie invasive causée par des souches résistantes a été examiné. On a utilisé des données de laboratoire obtenues dans le cadre du programme Active Bacterial Core Surveillance afin de mesurer la maladie causée par le pneumocoque non sensible aux antibiotiques de 1996 à 2004. Les cas de maladie invasive, qui se définit comme une maladie causée par le pneumocoque isolé dans un prélèvement normalement stérile, ont été signalés dans huit zones de surveillance. Les isolats ont été soumis à un sérotypage et à une épreuve servant à vérifier la sensibilité aux antibiotiques. Les taux de maladie invasive causée par des souches non sensibles à la pénicilline et par des souches non sensibles aux antibiotiques ont atteint un sommet en 1999 et ont diminué en 2004, allant de 6,3 cas à 2,7 cas par 100 000 de population (une baisse de 57 p. 100) et de 4,1 cas à 1,7 cas par 100 000 de population (une baisse de 59 p. 100), respectivement. Chez les enfants âgés de moins de deux ans, les taux ont diminué pour passer de 70,3 cas à 13,1 cas par 100 000 de population (une baisse de 81 p. 100). Chez les personnes âgées de 65 ans ou plus, les taux ont diminué de 16,4 cas à 8,4 cas par 100 000 de population (une baisse de 49 p. 100). Les taux de maladies résistantes causées par les sérotypes du vaccin ont chuté de 87 p. 100. On a constaté une augmentation de maladie causée par le sérotype 19A, un sérotype qui n’est pas inclus dans le vaccin (de 2,0 à 8,3 par 100 000 de population chez les enfants âgés de moins de deux ans). Après l’introduction du vaccin conjugué, le taux des infections invasives à pneumocoques résistantes aux antibiotiques a diminué chez les jeunes enfants et les personnes âgées. Enfin, on a constaté une augmentation des infections causées par les sérotypes qui ne sont pas inclus dans le vaccin.
Source : New England Journal of Medicine, vol. 354, no 14, le 6 avril 2006.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2006-04-13 haut de la page