Infections transmises sexuellement chez les jeunes de la rue : Canada
Les jeunes de la rue font face à des difficultés majeures, dont l'incertitude et les risques que comporte la vie dans la rue. Ils sont souvent marginalisés économiquement et socialement en raison de leur âge, de leur statut de sans-abri, de leur faible niveau de scolarité et de leur manque de compétences professionnelles. Les jeunes de la rue peuvent être davantage préoccupés par leurs besoins quotidiens de base que par les risques liés à leur santé. Leur style de vie peut également les prédisposer à adopter des comportements à risque élevé, comme les relations sexuelles non protégées, les relations sexuelles avec des partenaires à risque élevé et les relations sexuelles avec plusieurs partenaires - des comportements qui augmentent le risque de contracter et de transmettre des infections transmises sexuellement (ITS) et des infections transmissibles par le sang. Le présent rapport est basé sur les données recueillies par la surveillance accrue des jeunes de la rue au Canada, un système de surveillance sentinelle multicentrique qui surveille les taux d'infections transmises sexuellement et par le sang ainsi que les comportements et les déterminants du risque dans la population des jeunes de la rue au Canada. Les conclusions principales d'enquêtes menées en 1999, 2001 et 2003 sont présentées. Le rapport est disponible à l'adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/std-mts/reports_06/pdf/sti-street_youth_f.pdf.
Source : Santé sexuelle et les infections transmises sexuellement, Agence de santé publique du Canada, 2 juin 2006.

Rapport de surveillance du VIH/sida : Canada
Le rapport qui suit présente les données de surveillance du VIH et du sida et fournit un tableau des personnes qui ont reçu un diagnostic d'infection à VIH ou de sida au Canada en date du 31 décembre 2005. Ces données de surveillance sous-estiment l'ampleur de l'épidémie d'infection à VIH et ne reflètent donc pas le nombre réel de personnes infectées par le VIH (prévalence) ni le nombre de nouveaux cas d'infection qui surviennent chaque année (incidence). Parmi les raisons qui expliquent cette sous-estimation, mentionnons les retards de déclaration, la sous-déclaration et l'évolution des comportements à l'égard du dépistage du VIH (ceux et celles qui se présentent pour subir un test de dépistage). Par ailleurs, les données de surveillance ne nous renseignent que sur les personnes qui ont subi le test de dépistage et qui ont reçu un diagnostic d'infection à VIH ou de sida, et non sur les personnes qui n'ont pas subi de dépistage et qui n'ont pas fait l'objet d'un diagnostic. De plus, comme le VIH cause une infection chronique dont la période de latence est longue, de nombreuses personnes récemment infectées au cours d'une année donnée pourraient n'obtenir un diagnostic que plusieurs années plus tard. Le rapport est disponible à l'adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/aids-sida/haic-vsac1205/index_f.html.
Source : Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Agence de santé publique du Canada, 30 mai 2006.

Augmentation des cas de syphilis : Californie
Après s'être stabilisé en 2004, le nombre de cas de syphilis précoce signalés dans le comté de Los Angeles a grimpé en flèche en 2005, pour atteindre 1 217 cas au total – une augmentation de 40 p. 100 comparativement au total de 2004 (865 cas) et de 188 p. 100 comparativement au total signalé dans ce comté en 2001 (423 cas). Le groupe le plus touché par la syphilis dans le comté de Los Angeles est toujours celui composé d'hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, lesquels représentaient deux tiers des cas de syphilis signalés en 2005. Cependant, chez les femmes, le nombre de cas de syphilis a augmenté encore plus rapidement en 2005, passant de 89 cas (10,2 p. 100 du total) à 139 cas (11,4 p. 100 du total), soit une augmentation de 56 p. 100. Cette augmentation du nombre de femmes atteintes est préoccupante, car elle pourrait mener à une nouvelle vague d'infections parmi les membres d'une nouvelle population et que toute augmentation de cas de syphilis chez les femmes en âge de procréer suscite toujours des craintes quant à l'augmentation des cas de syphilis chez les nouveaux-nés. Des augmentations disproportionnées ont été constatées chez les Afro-Américains (augmentation de 49 p. 100, soit 239 cas) et chez les Hispano-Américains (augmentation de 42 p. 100, soit 451 cas). Parmi les cas signalés chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, ce sont les Blancs qui composent la plus grande proportion de cas (44,8 p. 100); en revanche, parmi les femmes touchées, ce sont les Afro-Américaines (42,4 p. 100) et les Hispano-Américaines (41,7 p. 100) qui représentent la plus grande proportion des cas signalés. De même, une augmentation soutenue de cas de chlamydia et de gonorrhée a été constatée chez les Afro-Américaines et les Latino-Américaines, qui sont atteintes par ces maladies dans un nombre disproportionné.
Source : Communiqué de presse, Los Angeles County Department of Health Services, le 1er juin 2006.

Éclosions de E. coli O157 : Royaume-Uni
Récemment, au moins trois éclosions distinctes d'infections à Escherichia coli O157 ont été signalées en Écosse et en Angleterre. Parmi ces éclosions, deux sont survenues dans des régions différentes de l'Écosse et quatre cas ont été signalés dans le nord-est de l'Angleterre. Les autorités sanitaires en Écosse et en Angleterre enquêtent conjointement afin de déterminer s'il existe des facteurs communs qui pourraient permettre d'établir un lien entre ces cas.
Source : Eurosurveillance Weekly, volume 11, numéro 6, le 1er juin 2006.

Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.