Office de la santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

05 juillet 2006

Mise à jour épidémiologique de LGV

En date du 5 juillet 2006, 69 cas de lymphogranulomatose vénérienne (LGV) avaient fait l'objet d'un signalement à l'Agence de santé publique du Canada (ASPC); 35 d'entre eux étaient des cas confirmés, tandis que 34 étaient des cas probables selon la définition nationale de cas.

La première signalisation de l'apparition des symptômes est survenue au mois de novembre 2001, avec la deuxième déclaration au début de septembre 2003; le cas le plus récent semble avoir commencé à présenter des symptômes en avril 2006 (figure 1). Les troubles anorectaux (rectite, selles sanguinolentes) et l'adénopathie lymphatique inguinale (enflure) ont été les symptômes révélateurs les plus communs chez les personnes atteintes de la maladie. À ce jour, tous les cas signalés concernaient des hommes, la plupart âgés entre 30 et 45 ans; la majorité d'entre eux étaient de race blanche, lorsque les renseignements sur l'origine ethnique étaient accessibles. La plupart des cas ont affirmé avoir eu des rapports sexuels récemment, souvent sans préservatif, avec des partenaires de sexe masculin, qui ont eu lieu principalement dans des bains publics bien que des rapports dans des résidences privées ou par l'entremise d'Internet aient été mentionnés souvent. La pénétration anale du poing et l'utilisation anale de méthamphétamine en cristaux ont aussi été confirmées par un petit nombre de cas. Tous les cas, à l'exception de deux, ne semblent pas liés aux voyages dans des régions endémiques ou dans des régions ayant signalé des flambées de LGV à l'extérieur du Canada.

L'infection simultanée par le VIH, d'autres ITS et l'hépatite C a été commune parmi les cas signalés. Sur les 36 cas de LGV, 28 (77,8 %) étaient porteurs du VIH, alors que 9 cas sur 40 (22,5 %) étaient co-infectés par la syphilis; tous les cas de LGV qui étaient porteurs de l'hépatite C (4 cas) étaient aussi porteurs du VIH. Comme pour les autres ITS, le LGV peut augmenter les risques d'acquisition ou de transmission du VIH, d'autres ITS, et d'autres pathogènes à diffusion hématogène tel le virus de l'hépatite B ou C.

Figure 1 - Courbe épidémique des 54 cas de LGV au Canada signalés à l'Agence de santé publique du Canada pour lesquels la date de l'apparition des symptômes était connue.

Courbe épidémique des 51 cas de LGV au Canada signalés à l'Agence de santé publique du Canada pour lesquels la date de l'apparition des symptômes était connue.

*Aucun cas avec date d'apparition des symptômes entre septembre 2003 et janvier 2004.

 

Mise à jour : 2006-07-12 haut de la page