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Virus du papillome humain (VPH)

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Enjeu

Le virus du papillome humain (VPH) est vraisemblablement l'une des infections transmises sexuellement (ITS) les plus courantes au Canada. On estime que 75 % des Canadiens contracteront le VPH au moins une fois dans leur vie. Certains types de VPH peuvent causer des verrues génitales alors que d'autres types peuvent causer un cancer.

Contexte

Plusieurs types de VPH ont été déterminés. Le virus se transmet par des relations vaginales, orales et anales ou par des contacts avec la peau d'une personne infectée. Différents types de VPH peuvent causer des problèmes différents. Certains types peuvent causer des verrues génitales alors que d'autres peuvent causer un cancer du col de l'utérus, et d'autres types de cancer (cancer du pénis ou de l'anus). Il est possible de contracter plus d'un type de VPH. Bien qu'il y ait des solutions pour traiter les verrues dues au VPH, celles-ci ne permettent pas de combattre l'infection sous-jacente au VPH dans la zone environnante, et il existe des risques que les verrues réapparaissent. Aucun traitement n'est connu en ce qui concerne les infections liées au VPH, mais beaucoup de personnes parviennent à éliminer l'infection de leur corps. Toutefois, certaines infections persistent. Les pratiques sexuelles sans risque aident à réduire les risques de contracter ou de transmettre l'infection.

Symptômes du VPH

Les verrues génitales (aussi appelées condylomes) constituent un signe d'infection au VPH. Ces verrues génitales ressemblent à un petit chou-fleur, ou bien elles sont plates. Chez la femme, les verrues peuvent apparaître autour de la vulve, du col de l'utérus, du rectum ou de la cuisse. Chez l'homme, on les trouve plus souvent sur le pénis, le scrotum, le rectum ou dans la région de la cuisse. Les types de VPH qui causent des verrues génitales ne causent pas le cancer, mais il est possible de contracter plus d'un type de VPH.

Le VPH s'avère souvent une infection discrète étant donné que beaucoup de personnes infectées ne montrent aucun signe évident d'infection. Toutefois, l'infection peut causer des changements que l'on peut examiner à l'aide d'un microscope.

Chez la femme, la majorité des infections au VPH affectent les cellules du col de l'utérus. Cette infection peut être soit active, soit inactive. Dans le cas d'une infection inactive, les cellules demeurent normales sous le microscope, de telle sorte que la femme peut ne jamais savoir qu'elle a contracté l'infection. Le corps combat le virus d'une manière que l'on ne comprend pas clairement.

En cas d'infection active, des changements des cellules du col de l'utérus peuvent être observées à l'aide d'un microscope. Une infection active peut progresser de l'une ou l'autre des façons suivantes :

  • Les cellules anormales redeviennent normales, et l'infection devient inactive. Toutefois, une infection inactive peut redevenir active sans qu'on ne sache vraiment pourquoi.
  • Les cellules anormales se transforment progressivement en cancer du col de l'utérus.

Le test de Papanicolaou, effectué sur une base régulière, peut permettre de déceler les changements dans les cellules du col de l'utérus, et de les traiter. Si ces changements ne sont pas déterminés, ils peuvent provoquer un cancer. Le test de dépistage du VPH peut également être utilisé pour déterminer la présence d'une infection au VPH à haut risque.

Les risques du VPH pour la santé

La complication la plus grave du VPH est de loin le cancer. Chez la femme, le cancer le plus courant est le cancer du col de l'utérus. Presque tous les cancers du col de l'utérus sont causés par le VPH.

Le VPH peut également causer d'autres types de cancer tant chez l'homme que chez la femme (ex. cancer du pénis, de l'anus ou de la vulve).

Les verrues génitales peuvent être désagréables, et elles peuvent mener à des problèmes affectifs et sociaux chez les personnes infectées. Il est possible de traiter les verrues génitales en appliquant un gel médicamenté soit dans le cabinet du médecin, soit à domicile. Généralement, plusieurs traitements sont nécessaires. Dans certains cas, d'autres méthodes, comme la cryothérapie, l'électrochirurgie, la chirurgie au laser ou la chirurgie, peuvent être pratiquées. Toutefois, l'ablation des verrues qui sont visibles ne permet pas toujours d'éliminer l'infection au VPH. Quelquefois, les verrues réapparaissent.

Le VPH ne semble pas affecter la capacité de la femme de devenir enceinte. On ne sait pas quels effets le VPH peut avoir sur le bébé pour les femmes enceintes. Il est possible que le VPH infecte la gorge du bébé, mais les experts croient que les infections transmises au bébé ne sont pas très fréquentes.

Réduire vos risques

Les mesures suivantes peuvent vous aider à vous protéger contre le VPH et ses conséquences :

  • Toute personne active sexuellement risque d'être infecté par le VPH, même si aucun symptôme n'est évident. Les femmes doivent consulter leur médecin régulièrement afin de subir un test de Papanicolaou ou tout autre test de dépistage lié au col de l'utérus.
  • Renseignez-vous sur les pratiques sexuelles pour mieux vous protéger et appliquez-les.
  • Prenez des décisions éclairées au sujet de votre santé sexuelle. Parlez à votre partenaire (ou à vos partenaires) au sujet des ITS et des moyens de se protéger.
  • L'emploi d'un condom réduit le risque de contracter le VPH. Toutefois, n'oubliez pas que les régions qui ne sont pas couvertes par le condom ne sont pas protégées.
  • Si vous avez eu plusieurs partenaires sexuels, discutez avec votre médecin du VPH et subissez des tests de dépistage des ITS.

Rôle du gouvernement du Canada

La Section de la santé sexuelle et des infections transmises sexuellement de l'Agence de santé publique du Canada assure la direction et la coordination de programmes, d'études de surveillance et de recherches ciblées. De concert avec les provinces et les territoires, les organismes non gouvernementaux et les professionnels de la santé, Santé Canada élabore des normes et des politiques nationales fondées sur des résultats; favorise l'échange d'information et mène des activités de prévention et de promotion.

Pour en savoir plus. . .

Pour en savoir plus au sujet du VPH, consultez votre médecin ou rendez-vous à votre clinique locale de santé publique. Vous pouvez aussi trouver des renseignements utiles sur le VPH, les autres ITS et la santé sexuelle sur les sites Web suivants :

Pour en savoir plus au sujet du VPH, visitez le Nouvelle fenêtre Réseau canadien de la santé, cliquez sur Sexualité / Reproduction et cherchez « virus du papillome humain ».

Nouvelle fenêtre Santé sexuelle et les infections transmises sexuellement - Où peut-on obtenir de l'aide?

Nouvelle fenêtre Numéros de téléphone des lignes de secours des ITS

Pour des conseils pratiques sur les pratiques sexuelles sans risque, consultez le Nouvelle fenêtre site Web : Le condom, les infections transmises sexuellement, les relations sexuelles mieux protégées et vous

Pour des renseignements sur les ITS destinés à la jeunesse, consultez la
Nouvelle fenêtre Société des obstétriciens et gynécologues du Canada et le site Web des adolescents

Pour en savoir plus au sujet des ITS courantes et pour des conseils pratiques sur la prévention, consultez le Nouvelle fenêtre site Web du Collège des médecins de famille du Canada

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Vous pouvez également téléphoner au (613) 957-2991

©Sa Majesté la Reine du Chef du Canada,
représentée par le ministre de la Santé, 2004
Original : septembre 2004

Mise à jour : 2005-08-09 Haut de la page