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Programme Intégré Canadien de surveillance de la Résistance aux Antimicrobiens (PICRA)
Erratum:
SommaireActivités du PICRAEn 2004, le PICRA comportait deux composantes de surveillance active :
Le PICRA comporte également un volet de surveillance passive de la résistance aux antimicrobiens (RA) dans des souches de Salmonella provenant d’isolats humains et d’animaux malades prélevées dans des laboratoires de tout le Canada. Les renseignements relatifs à l’emploi des antimicrobiens chez l’humain (Intercontinental Medical Statistics Health) sont également incorporés dans le PICRA. L’utilisation des antimicrobiens est un facteur de risque reconnu de résistance à ces agents; l’obtention de données de base sur la consommation des antimicrobiens est donc essentielle pour évaluer d’éventuelles stratégies d’usage judicieux des antimicrobiens et autres interventions. Le PICRA met particulièrement l’accent sur la résistance aux classes d’antimicrobiens de haute importance en médecine humaine (catégorie I) comme les nouvelles céphalosporines (ex. : ceftiofur, ceftriaxone) et les fluoroquinolones (ex. : ciprofloxacine). La résistance à l’acide nalidixique est également soulignée car elle peut prédire l’échec thérapeutique des fluoroquinolones. Résultats du PICRA pour 2004Surveillance dans le secteur agroalimentaire Surveillance des produits vendus au détail : : Le pourcentage d’isolats d’E. coli résistants y était dans l’ensemble inférieur à celui des échantillons provenant des abattoirs. En 2004, la résistance au ceftiofur dans les isolats d’E. coli était plus élevée dans les échantillons provenant de poulets (28 % de l’ensemble des isolats de l’Ontario du Québec) que pour les autres fillières, comme c’était le cas en 2003. Dans le cas de Salmonella, 63 % de l’ensemble des isolats de poulets de l’Ontario et du Québec étaient résistants à au moins un antimicrobien. La résistance au ceftiofur a été détectée dans 45 % et 40 % des isolats de poulet de l’Ontario et du Québec, respectivement. Quant aux isolats de Campylobacter provenant du poulet, 53 % des isolats de l’Ontario et 81 % de ceux du Québec étaient résistants à au moins un antimicrobien. Deux pour cent des isolats de Campylobacter provenant de l’Ontario et trois pour cent de ceux du Québec étaient résistants à la ciprofloxacine. Pour ce qui est des espèces Enterococcus provenant du poulet, 98 % des isolats de l’Ontario et 94 % de ceux du Québec étaient résistants à au moins un antimicrobien. Dans les isolats Enterococcus, aucune résistance à la ciprofloxacine, au linézolide ou à la vancomycine n’a été constatée. Cependant, 100 % des isolats d’E. fæcium de l’Ontario (6 isolats) et du Québec (5 isolats) étaient résistants à la quinupristine/dalfopristine. Isolats animaux cliniques : Les isolats de Salmonella provenant de la surveillance passive des isolats cliniques animaux (animaux n’entrant pas dans la chaîne alimentaire) étaient résistants à au moins un antimicrobien dans 83 % des isolats de dinde, 77 % des isolats de porc, 57 % des isolats de boeuf et 40 % des isolats de poulet. En particulier, la résistance au ceftiofur a été observée dans 21 % des isolats de poulet, 20 % des isolats de boeuf, 17 % des isolats de dinde et 2 % des isolats de porc. Surveillance chez l'humain : La résistance au ceftiofur a été observée dans 7 % de tous les isolats; 33 % des isolats S. Heidelberg, 9 % des isolats S. Newport, 2 % des isolats S. Typhimurium et moins de 1 % des isolats S. Enteritidis. La résistance à la ceftriaxone a été observée dans moins de 1 % de tous les isolats, mais une sensibilité moindre a été observée dans six pour cent de tous les isolats. Le pourcentage d’isolats de S. Heidelberg exprimant une sensibilité moindre ou de la résistance aux ceftriaxone a significativement augmenté entre 2003 (8 %) et 2004 (26 %). Moins de 1 % des isolats S. Typhimurium et un seul (1/5) des isolats S. Indiana (1/5) étaient résistants à la ciprofloxacine, mais la résistance à l’acide nalidixique, qui peut être un indice d’échec thérapeutique aux fluoroquinolones, a été observée dans 23 % des isolats de S. Enteritidis et 57 % de ceux de S. Typhi. Emploi des antimicrobiens chez l'humain : Des baisses du nombre total de prescriptions par 1 000 habitants-années (de 739 en 2000 à 661 en 2004) et du nombre de doses thérapeutiques quotidiennes par 1 000 habitants-jours (de 19,23 en 2000 à 17,35 en 2004) ont été notées. Cependant, malgré une baisse de la consommation, la somme totale d’argent dépensée par les Canadiens pour acheter des médicaments à prise orale dans les pharmacies est passé de 20 853 $ par 1 000 habitants en 2000 à 21 053 $ par 1 000 habitants en 2004. Cette augmentation est en partie due à la proportion croissante d’antimicrobiens de la catégorie I, plus coûteux, délivrés en 2004 (12 %) par rapport à 2000 (10 %). Les antimicrobiens de très haute importance en médecine humaine (catégorie I) représentaient une proportion sans cesse croissante des DTQ totales, passant de 10 % en 2000 à 12 % en 2004. Sur le nombre total de visites de patients au cours desquelles les médecins échantillonnés ont mentionné une antibiothérapie entre 2000 et 2004, 51 % des diagnostics associés concernaient les maladies de l’appareil respiratoire. Pendant cette période, les classes primaires d’antimicrobiens mentionnées pendant les consultations pour maladies respiratoires étaient les macrolides à large spectre (32 %), l’amoxicilline (25 %), les céphalosporines (14 %) et les quinolones orales (11 %). Conclusions et projets pour l'avenirLes données du PICRA de 2004 décrivent les profils d’utilisation des antimicrobiens et la résistance à ces agents chez certaines entérobactéries isolées dans des échantillons humains et animaux provenant de tout le Canada. La résistance à plusieurs médicaments dans de nombreux sérotypes de Salmonella, et l’identification de souches résistantes à la ciprofloxacine et aux céphalosporines sont particulièrement inquiétantes, tout comme l’observation d’une résistance aux fluoroquinolones dans des isolats de Campylobacter provenant de viande de poulet vendue au détail (qui avait aussi été notée en 2003). En 2003, la prévalence de la résistance aux inhibiteurs de bêta-lactamases était significativement plus élevée dans les isolats de S. Heidelberg de poulet et humains au Québec qu’en Ontario. En 2004, bien que la fréquence relative de ce sérotype, comparée à toutes les souches de Salmonella isolées, ait diminué significativement dans les isolats de poulet et les isolats humains, la prévalence de la résistance aux inhibiteurs de bêta-lactamases avait significativement augmenté en Ontario, pour rejoindre les taux atteints au Québec. Le manque actuel de données détaillées sur l’utilisation des antimicrobiens chez les animaux destinés à l’alimentation limite les initiatives visant à explorer les corrélations entre l’utilisation des antimicrobiens et la résistance à ces agents chez le bétail. La composante Surveillance à la ferme du PICRA, qui a débuté en 2006, nous procurera de précieux renseignements à cet égard, en plus de nous guider dans l’élaboration de lignes directrices en matière d’emploi judicieux des antimicrobiens. D’autres efforts sont également entrepris dans le cadre du PICRA et par plusieurs provinces afin de recueillir des données plus détaillées sur l’utilisation des antimicrobiens chez les animaux à l’échelle nationale ou provinciale. Des données sur la distribution des antibiotiques chez les animaux seront mises à la disposition du PICRA par l’Institut canadien de la santé animale; ces données seront affichées sur notre site Web plus tard en 2006. Les différences de RA parmi les isolats en provenance d’humains ou d’espèces animales, ou entre les deux, s’expliquent en partie par des différences d’exposition aux antimicrobiens, des pratiques d’élevage différentes et l’existence de populations bactériennes spécifiques à certaines espèces. Afin de faire la lumière sur cette question complexe, des caractérisations en laboratoire et des recherches épidémiologiques sont en cours pour déterminer les facteurs de risque de l’apparition et de la propagation de l’antibiorésistance à des points spécifiques de la chaîne alimentaire. L’intégration des données par le PICRA au fil du temps contribuera à identifier les relations temporelles existant entre les données humaines et les données animales/alimentaires. 2004 Rapport de surveillanceTable des matières
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Mise à jour : 2006-09-20 | ![]() |