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Rapport de surveillance en date du 30 juin 2002novembre 2002Division de l'épidémiologie et de la surveillance du VIH/sida Le VIH et le sida au Canada - Rapport de surveillance en Information destinée aux lecteurs du Rapport sur le VIH et le sida au CanadaLa Division de l'épidémiologie et de la surveillance du VIH/sida et la Division de la surveillance des rétrovirus du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses (CPCMI) de Santé Canada sont heureuses de vous présenter Le VIH et le sida au Canada : rapport de surveillance au 30 juin 2002. La Division de l'épidémiologie et de la surveillance du VIH/sida est chargée d'analyser toutes les données, de rédiger et de coordonner la publication du présent rapport. La Division travaille en étroite collaboration avec la Division de la surveillance des rétrovirus qui gère la collecte des données de surveillance sur le VIH/sida. Une tendance devra être surveillée au cours des prochains mois. Il s'agit de la hausse de la proportion de tests positifs pour le VIH signalée au CPCMI en 2001 et pendant le premier semestre de 2002. Veuillez noter que dans le cas du Québec, le nombre de résultats positifs au test pour le VIH est fondé sur le nombre minimum de personnes séropositives. Le lecteur est prié de se reporter à la partie Limites des données de la section Notes techniques pour avoir plus d'explications à cet égard. Depuis la parution de notre dernier rapport, plusieurs changements ont été apportés pour faciliter sa lecture et sa consultation. Ces changements sont les suivants : i) tableaux supplémentaires dans une nouvelle section intitulée Mortalité attribuable au VIH/sida au Canada; ii) onglets faciles à trouver correspondant à chacune des sections du rapport; iii) séparation de certaines données provinciales/territoriales autrefois combinées et iv) étoffement de la section Notes techniques et limites des données. Il existe une nouvelle ressource pouvant faciliter l'interprétation de ce rapport et intitulée « Guide des termes d'usage dans la surveillance et l'épidémiologie du VIH/sida ». Les Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida, qui dressent le bilan du VIH et du sida au Canada, sont également disponibles auprès de la Division de l'épidémiologie et de la surveillance du VIH/sida sur le site Web des publications ou par le biais du centre de documentation sur le VIH/sida. Leurs adresses respectives figurent à l'intérieur de la couverture de ce rapport. Nous travaillons constamment à améliorer ce rapport et apprécions toujours vos commentaires et suggestions. Veuillez agréer nos sincères salutations,
Table des matières
Coup d'oeil
Introduction Ce rapport de surveillance présente les données de surveillance sur le VIH et le sida transmises par les provinces et les territoires canadiens au Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses (CPCMI) jusqu'au 30 juin 2002. Cette section décrit, chiffres et commentaires à l'appui, les principales observations tirées des données; elle est suivie de tableaux détaillés faisant état des données fondamentales. Les données de surveillance sur le VIH et le sida présentées dans ce rapport n'englobent que les personnes qui ont consulté pour subir un test de dépistage et/ou recevoir des soins médicaux. Le nombre de tests positifs pour le VIH fournit une description des personnes qui ont subi un test de dépistage, dont la maladie ou l'infection a été diagnostiquée et dont la séropositivité à l'égard du VIH a été déclarée. Il ne représente toutefois pas le nombre total de personnes vivant avec le VIH (prévalence), ni les nouvelles infections survenant chaque année (incidence). De même, le nombre de cas de sida déclarés représente ceux qui ont consulté pour obtenir des soins, chez qui le sida a été diagnostiqué et qui ont été signalés au CPCMI. Le nombre de cas de sida déclarés ne reflète donc pas l'incidence véritable du sida. La Division de l'épidémiologie et de la surveillance du VIH/sida a produit des estimations de la prévalence du VIH jusqu'à la fin de 1999 et de l'incidence du VIH en 1999. Pour ce faire, elle a utilisé plusieurs méthodes et obtenu des données d'une grande variété de sources, y compris des résultats de tests pour le VIH, des rapports de cas de sida, des enquêtes dans la population, des études épidémiologiques ciblées et les données du recensement. À la fin de 1999, on évaluait à environ 49 800 le nombre de personnes au Canada qui vivaient avec le VIH (y compris les personnes vivant avec le sida) et à 4 190 le nombre de personnes qui avaient contracté une infection à VIH en 1999. En outre, sur ces 49 800, 15 000 environ vivaient avec le VIH sans savoir qu'elles étaient infectées. Données de surveillance du VIH En tout, 51 470 résultats positifs pour le VIH ont été déclarés au CPCMI depuis que le dépistage de l'infection à VIH a débuté au Canada en novembre 1985. Le nombre de tests positifs signalés chaque année a chuté de près de 30 %, passant de 2 987 en 1995 à 2 119 en 2000. Toutefois, en 2001, ces chiffres ont légèrement progressé, pour atteindre 2 180 (tableau 1). Mille cent quatre-vingt-treize tests positifs pour le VIH ont été signalés au CPCMI au cours des 6 premiers mois de 2002, 105 (9,7 %) de plus que pour la même période en 2001 (Le VIH et le sida au Canada : rapport de surveillance en date du 30 juin 2001). Bien que la majorité des tests positifs pour le VIH parmi les adultes concernent des hommes, la proportion attribuée aux femmes augmente chaque année. Depuis 1985, les femmes représentent 14,7 % du total cumulatif des tests positifs pour le VIH parmi les adultes dont on connaissait le sexe. Cette proportion a progressé chaque année depuis que la déclaration des résultats positifs pour le VIH a débuté. Les femmes représentaient 11,4 % des tests positifs pour le VIH déclarés parmi les adultes pour la période allant de 1985 à 1996, 24,1 % en 2000 et 26,0 % de janvier à juin 2002 (tableaux 3B et 3C). L'examen des données selon le groupe d'âge révèle que la proportion de femmes parmi les cas de sida chez les adultes est plus élevée dans le groupe des 15-29 ans. Cette proportion a en effet augmenté, passant de 15,6 % entre novembre 1985 et décembre 1996, à 44,7 % en 2001, puis elle a diminué légèrement pour s'établir à 42,6 % entre janvier et juin 2002 (tableaux 3B et 3C, figure 1). Ce recul correspond à l'augmentation de la proportion de tests positifs pour le VIH déclarés parmi les hommes au cours de cette période de 6 mois. Même si la proportion de tests positifs pour le VIH déclarés attribués aux hommes jeunes a reculé régulièrement, passant de 84,4 % entre 1985 et 1996 à 55,3 % en 2001, cette proportion a augmenté au cours des 6 premiers mois de 2002 pour s'établir à 57,4 %. FIGURE 1
FIGURE 2
Données de surveillance du sida Depuis le commencement de l'épidémie au début des années 80, 18 336 cas de sida ont été déclarés au CPCMI (tableau 7). Les femmes représentaient 8,4 % du total cumulatif des cas de sida déclarés jusqu'au 30 juin 2002, pour lesquels on connaissait l'âge et le sexe. Parmi les cas de sida déclarés concernant les adultes, la proportion de femmes est passée de 5,8 % pendant la période 1979-1993 à 15,1 % en 2001. Cette proportion a depuis grimpé à 16,7 % au cours des 6 premiers mois de 2002 (tableau 9). C'est dans le groupe des 15 à 29 ans que la proportion de femmes atteintes du sida est la plus élevée. Parmi les cas de sida déclarés dans ce groupe d'âge, la proportion de femmes est passée de 9,7 % (182/1 877) avant 1993 à 47,4 % (9/19) en 2001. Cette proportion s'est établie à 42,9 % (3/7) entre janvier et juin 2002, quoique l'échantillon pour l'année soit incomplet. Si l'on examine ces nouvelles proportions, il importe de remarquer que le nombre de cas déclarés de sida a reculé sensiblement depuis le début de l'épidémie (tableaux 10B et 10C). La proportion de cas déclarés de sida attribués à la catégorie d'exposition hétérosexuelle parmi les adultes a atteint 28,4 % en 1999, a reculé à 22,9 % en 2000 pour remonter à 33,0 % en 2001. Pendant le premier semestre de 2002, cette proportion a de nouveau reculé pour s'établir à 31,3 %, mais reste plus élevée qu'en 1999. La proportion de cas déclarés chez les HRSH a régulièrement baissé au cours des 10 dernières années pour s'établir à 45,2 % en 1999; par la suite, cette proportion est remontée à 50,4 % en 2000 pour redescendre à 46,4 % en 2001. Un autre recul a été observé entre janvier et juin 2002, les HRSH ne représentant que 40,3 %, pourcentage le plus bas depuis le début de l'épidémie. La proportion de cas déclarés chez les utilisateurs de drogues par injection (UDI) a progressé régulièrement, passant de 2,7 % entre 1979 et 1993 à 21,5 % en 1998, puis elle s'est stabilisée jusqu'à ce qu'une chute soit observée en 2001, les UDI ne représentant plus que 14,1 % de tous les cas de sida déclarés parmi les adultes. Ces chiffres ont toutefois progressé au premier semestre de cette année, les UDI représentant 23,9 % des cas de sida déclarés parmi les adultes (tableau 11A, figure 3). Comme le montre la figure 4, la proportion de cas de sida déclarés parmi les « Blancs » est passée de 87,5 % avant 1993 à 64,1 % au cours des 6 premiers mois de 2002. La proportion de cas de sida déclarés attribués aux « Noirs » a progressé, passant de 7,9 % avant 1993 à 15,0 % en 1999, puis a chuté à 10,2 % en 2000, pour remonter en janvier de cette année à 15,6 %. Le changement le plus remarquable des 6 derniers mois concerne la proportion de cas de sida déclarés chez les Autochtones, qui est passée de 1,4 % entre 1979 et 1992 à 10,0 % en 1999, pour reculer à 5,3 % en 2001 et progresser à nouveau à 14,1 % pour la période de déclaration actuelle. FIGURE 3 FIGURE 4 Nota : Il y a différentes échelles de hauteur pour les catégories ethniques blancs et non blancs
Données sur la mortalité attribuable au VIH/sida Au Canada, il existe deux sources d'informations nationales sur le nombre de décès attribués au VIH/sida : le CPCMI, qui publie des données sur les décès déclarés parmi les cas déclarés de sida et la Division des statistiques sur la santé de Statistique Canada qui recueille des données sur tous les décès, y compris ceux attribués à l'infection à VIH. Le premier décès déclaré attribué au VIH/sida est celui d'un cas déclaré de sida en 1980. Le nombre de décès de ce type a progressé depuis que l'on a commencé à recueillir ce type de données en 1995, au même titre que les décès attribués à l'infection à VIH. En 1995, le nombre de décès déclarés était respectivement de 1 477 et de 1 764. Ces deux sources révèlent une progression spectaculaire des décès depuis cette date (tableau 15). Toutes deux permettent aussi de constater l'augmentation de la proportion de femmes parmi les décès déclarés, ce qui va de pair avec l'augmentation de la proportion de cas déclarés de VIH/sida parmi les femmes (figure 5). Veuillez vous reporter à la section IV pour plus de renseignements sur les avantages et inconvénients respectifs des deux sources signalées ci-dessus. Interprétation Il faut faire preuve de circonspection lorsqu'on interprète les données de surveillance pour la première moitié de l'année de déclaration en raison de la faible taille des échantillons, des retards de déclaration et de la sous-déclaration des cas. Le CPCMI continue de contrôler les données de surveillance et déterminera si ces résultats se confirment lorsque les données de toute l'année auront été compilées.
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Mise à jour : 2006-10-03 | ![]() |