Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

HIV/sida Communiqué - Volume 5 Numéro 3 - automne 2006

Table des matières

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Recherche / Vaccination

Rapports

Général

Sondage


XVIe Congrès international sur le sida - août 2006

C'est avec fierté que le Canada a accueilli, à titre de pays hôte, le XVI e Congrès international sur le sida, qui a eu lieu à Toronto du 13 au 18 août 2006. Le Congrès a attiré quelque 24 000 représentants des gouvernements, des organismes internationaux, du milieu scientifique, de la société civile, des personnes vivant avec le VIH/sida et du secteur privé.

Le thème du Congrès de cette année, Passons aux actes, rappelait que la pandémie de VIH/sida sévit depuis déjà 25 ans. Les conférences ont privilégié la responsabilité et la nécessité d'une réponse durable et à long terme au VIH/sida, exhortant les représentants à continuer collectivement d'élaborer des stratégies innovatrices pour lutter contre la pandémie. Ces messages et les conférenciers inspirants qui les ont livrés ont retenu l'attention des médias du monde entier. Le rôle des leaders et du leadership ont aussi suscité beaucoup d'intérêt.

Un autre élément central du Congrès était la disproportion des répercussions du VIH/sida sur les femmes et les filles, tant en ce qui concerne le nombre de nouvelles infections qu'en ce qui à trait à la responsabilité du fardeau des soins. Les séances ont présenté avec insistance la nécessité de poursuivre la recherche sur les méthodes de prévention féminine, comme les microbicides. Le dialogue a aussi porté sur les défis associés à l'amélioration graduelle de l'accès, en vue d'atteindre l'universalité des traitements, de la prévention, des soins et du soutien en matière de VIH/sida. Le Congrès a aussi été l'occasion de souligner l'importance de promouvoir des approches et des interventions qui augmentent la mobilisation des personnes et des collectivités touchées par le VIH/sida, y compris les jeunes et les personnes vivant avec le VIH/sida.

Des fonctionnaires fédéraux ont aussi participé à plus de 15 séances satellites, 35 présentations par affiche et présentations orales et 20 autres activités. Un autre aspect important de la participation gouvernementale au Congrès était l'aire d'exposition canadienne, qui illustrait la relation entre les Canadiens présents au Congrès qui partagent la responsabilité de la lutte contre le VIH/sida. L'initiative, financée par l'Agence de santé publique de Canada (ASPC), est le fruit d'une collaboration des gouvernements du Canada, des provinces et des territoires, des organismes non gouvernementaux canadiens et de la Ville de Toronto.

Le gouvernement du Canada, notamment par l'entremise de l'ASPC, de l'Agence canadienne de développement international (ACDI), de Santé Canada et des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), a aussi apporté un important appui financier au programme général du Congrès, ainsi qu'aux programmes de bourses d'études canadiennes et internationales.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la participation du gouvernement canadien au Congrès, notamment des communiqués importants, veuillez consulter le http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/intactiv/conf/index_f.html Nouvelle fenetre. Des renseignements d'ordre général sur le Congrès sont disponibles à www.aids2006.org Nouvelle fenetre.

haut de la page

Le plan Canadien en matière de vaccins anti-VIH

Le Plan canadien en matière de vaccins anti-VIH : Vers un monde sans sida

Le Plan canadien en matière de vaccins anti-VIH, maintenant terminé, a été rendu public lors du XVIe Congrès international sur le sida, qui a eu lieu à Toronto en août 2006. L'élaboration de cette stratégie multisectorielle a débuté en 2003 avec la tenue de deux tables rondes regroupant des représentants gouvernementaux, communautaires et internationaux. Les membres du comité directeur se sont réunis régulièrement pour terminer le plan et ont beaucoup collaboré avec des experts sur le terrain. Le plan présente une description détaillée qui donne en six chapitres les grandes lignes du rôle du Canada en matière de recherche, de développement et d'administration de vaccins anti-VIH.

Vous pouvez consulter le plan à l'adresse http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/publication/index_f.html#vac. Vous pouvez aussi obtenir des exemplaires sur papier en téléphonant au Centre canadien d'information sur le VIH/sida de l'Association canadienne de santé publique, au 1-877-999-7740.


Mise à jour des Instituts de recherche en santé du Canada

Au cours du Congrès international sur le sida 2006, l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires (IMII) des Instituts de recherche en santé du Canada, en collaboration avec le Réseau ontarien de traitement du VIH et le Réseau canadien autochtone du sida, a tenu une séance satellite, intitulée Community-Based Research (CBR) in Canada: Innovations and partnership to improve health outcomes for People Living with HIV/AIDS and communities at risk. La séance a souligné les aspects particuliers à la recherche communautaire et l'importance du rôle que celle-ci peut jouer dans l'élaboration de stratégies locales visant à lutter contre l'épidémie. Neuf conférenciers en provenance d'universités et d'organismes communautaires de partout au Canada ont fait ressortir la manière dont la recherche communautaire sensibilise les membres de la collectivité aux activités de recherche et les mobilise dans la lutte contre l'épidémie de VIH/sida. Les conférenciers ont traité des valeurs et des principes directeurs de la recherche communautaire, de quelques difficultés qui y sont associées et des avantages de ce modèle de recherche pour les collectivités touchées, les établissements de recherche et les utilisateurs des connaissances tirées de la recherche. La séance satellite a suscité la praticipation d'environ 175 représentants et a permis de créer un dialogue à propos des enjeux relatifs à la recherche communautaire. Un rapport sur la séance satellite sera disponible sur le site Web de l'IMII à l'adresse suivante : http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/13533.html Nouvelle fenetre.

Possibilités de financement

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) présenteront de nouvelles possibilités de financement pour la recherche sur le VIH/sida en décembre 2006. Les possibilités lancées dans le cadre de l'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC incluront des programmes touchant tous les domaines de la recherche sur le VIH/sida, avec un intérêt particulier pour les nouvelles approches en matière de prévention. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web www.cihr-irsc.gc.caNouvelle fenetre.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC, veuillez communiquer avec Jennifer Gunning à jgunning@cihr-irsc.gc.ca.


Rapport 2006 du Canada sur le VIH/sida

Les travaux entourant le Rapport du Canada sur le VIH/sida 2006 (aussi appelé le Rapport de la Journée mondiale du sida) sont en cours. Après diffusion des ébauches à des fins d'examen, une réunion du comité de rédaction a eu lieu le (mettre la date) afin de formuler des commentaires sur l'orientation du rapport. Le rapport correspond aux travaux des partenaires et des intervenants de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada dans le contexte de cette initiative.

Cette année, la présentation du rapport a été légèrement modifiée, passant d'une approche par activités à une nouvelle approche fondée sur les résultats. Pour ce faire, les résultats immédiats et, dans certains cas, les résultats intermédiaires du modèle logique de l'Initiative ont été utilisés.

Les résultats immédiats comprennent une connaissance et une sensibilisation accrues (sur la gravité de l'épidémie), une harmonisation et un engagement multisectoriels améliorés, une meilleure capacité individuelle et organisationnelle et une plus grande uniformité de l'intervention fédérale. Les résultats intermédiaires sont notamment la diminution de la stigmatisation, de la discrimination et d'autres obstacles; l'amélioration de l'accès à de meilleurs services en matière de prévention, de soins, de traitements et d'appui; et un renforcement de la réponse pancanadienne au VIH/sida.

Le ministre de la Santé rendra le rapport public à l'occasion de la Journée mondiale du sida, le 1er décembre 2006.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Shannon Brunton, à Shannon_Brunton@phac-aspc.gc.ca.


Examen et réunion de haut niveau de la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies qui a eu lieu à New York du 31 mai au 2 juin 2006

Afin d'effectuer un suivi de la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) sur le VIH/sida, tenue en 2001, l'Assemblée générale des Nations Unies a organisé, du 31 mai au 2 juin 2006, un examen et une réunion de haut niveau de l'UNGASS. L'honorable Josée Verner, ministre responsable pour l'Agence canadienne de développement international et ministre de la Coopération internationale, a représenté le Canada à la séance du 2 juin, en plus de diriger la délégation canadienne, qui comprenait des représentants du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, de l'Agence canadienne de développement international (ACDI), de Santé Canada et de l'Agence de santé publique du Canada (ASPC). La délégation canadienne comptait aussi des représentants de la société civile : Joanne Csete, directrice générale du Réseau juridique canadien VIH/sida, Brian Huskins, membre du Conseil ministériel sur le VIH/sida, ainsi que cinq membres supplémentaires dont la participation était soutenue par le gouvernement fédéral.

Le principal résultat de la réunion est la Déclaration politique, qui réaffirme la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida de 2001 tout en établissant de nouveaux engagements. Les membres de la délégation canadienne étaient ravis d'avoir réussi à faire inclure un certain nombre d'objectifs dans la Déclaration politique, notamment l'utilisation d'un ton plus insistant à l'égard des droits de la personne et de l'égalité entre les sexes, la reconnaissance que la violence faite aux femmes est un catalyseur de l'épidémie, le consentement éclairé dans le dépistage du VIH, des approches complètes de prévention, ainsi qu'une référence aux répercussions du VIH/sida sur les enfants et les jeunes. La Déclaration politique contient également des références relatives à la réduction de la stigmatisation et de la discrimination, à la lutte contre le VIH/sida au sein des populations vulnérables et à la mise en oeuvre d'approches de prévention du VIH/sida qui sont fondées sur des données probantes, mais la formulation n'est pas assez claire que les membres de la délégation canadienne l'aurait voulu. De nombreux membres de la société civile ont critiqué la version définitive de la Déclaration politique pour son manque de nouveaux objectifs globaux en ce qui a trait à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui et pour l'absence d'engagements financiers précis et contraignants.haut de la page

À l'occasion de l'examen et de la réunion de haut niveau de l'UNGASS, le gouvernement fédéral a été l'hôte d'un événement parallèle sur les enfants que le VIH/sida a rendus vulnérables, auquel a assisté un groupe représentatif de participants des organismes non gouvernementaux, des États membres et des organismes de l'ONU.

Le Canada maintient son adhésion à la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida de 2001 et aux mesures additionnelles précisées dans la Déclaration politique de 2006 et poursuivra son travail avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et des partenaires nationaux et internationaux pour la réalisation de la vision précisée dans les deux déclarations. De plus, le Canada continuera de jouer un rôle prépondérant dans la lutte globale contre le VIH/sida en s'assurant qu'il s'agit d'une approche complète et intégrée, fondée sur les droits de la personne, des connaissances solides et des données probantes de santé publique.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Michael McCulloch par courriel à Michael_McCulloch@phac-aspc.gc.ca .


Estimations de la prévalence et de l'incidence du VIH au Canada, 2005

Depuis le signalement des premiers cas d'infection au VIH/sida au Canada en mars 1982, le VIH/sida a pris l'ampleur d'une épidémie nationale, avec plus de 60 000 tests de dépistage du VIH positifs et 20 000 diagnostics de sida enregistrés. De nombreux cas d'infection au VIH/sida n'ont cependant jamais été diagnostiqués; ainsi, de nouvelles estimations sont nécessaires afin d'éliminer l'écart entre le nombre de personnes diagnostiquées et le nombre réel de personnes touchées par cette épidémie.

Dans le contexte de son mandat de surveillance de l'évolution du VIH/sida au Canada, le Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses (CPCMI) de l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) a récemment publié un rapport qui détaille deux types d'estimation : la prévalence, c'est-à-dire le nombre de personnes séropositives (y compris les personnes sidatiques), et l'incidence, c'est-à-dire le nombre de nouveaux cas d'infection en un an. Selon ces nouvelles estimations, à la fin de l'an 2005, approximativement 58 000 personnes vivant au Canada étaient séropositives et, de ce nombre, environ 27 % ne savaient pas qu'elles étaient infectées. Cette même année, de 2 300 à 4 500 personnes ont été nouvellement infectées.

Le récent rapport, intitulé Estimations de la prévalence et de l'incidence du VIH au Canada, 2005, présente aussi des estimations du fardeau de la maladie au sein de certaines des nombreuses populations vulnérables touchées par l'épidémie au Canada. Ces estimations aideront à surveiller l'épidémie de VIH/sida, à évaluer l'efficacité des efforts de prévention et à orienter les travaux de l'ASPC et d'autres groupes dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada. Le rapport contenant les estimations relatives au VIH au Canada est disponible en version électrique à http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/06vol32/rm3215f.html .

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec David Boulos à David_Boulos@phac-aspc.gc.ca .


Le nouveau site web

Il me fait plaisir d'annoncer le lancement d'un nouveau site Web intégré sur le VIH/sida de l'ASPC, auquel il sera possible d'accéder au moyen de l'URL suivant : www.aidsida.com.

Le nouveau site renferme tous les renseignements liés au VIH/sida au sein de l'Agence, y compris ceux de la Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, des Laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie, de la Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida, de la Division des infections acquises dans la collectivité et des régions.

La structure du site est comme suit :

Page liminaire
Qu'est ce que le VIH/sida
Initiative fédérale
Engagement international
Recherche et surveillance relatives au VIH/sida
Rapports et publications
Populations à risque
Directives
Financement
Liens utiles
À propos de nous

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Shannon Brunton, à Shannon_Brunton@phac-aspc.gc.ca.haut de la page


Examen sur l'Initiative fédérale du lutte contre le VIH/sida au Canada

Le ministre de la Santé a demandé un examen de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada pour s'assurer de l'atteinte des meilleurs résultats possible en fonction des tendances et des éléments probants actuels. L'examen sera effectué en collaboration avec des partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux participant à l'Initiative.

L'examen de l'Initiative sera axé sur les quatre questions générales suivantes :

  • Selon les ressources financières investies dans l'Initiative, à quels résultats les Canadiens devraient-ils s'attendre?
  • L'Initiative cerne-t-elle les bonnes priorités stratégiques (domaines d'intervention) pour produire les résultats voulus?
  • L'équilibre des ressources affectées aux fonctions essentielles en santé publique (surveillance, recherche, promotion de la santé et prévention) est-il approprié pour réaliser les résultats prévus?
  • Quel est le meilleur modèle de participation des intervenants pour atteindre les résultats de l'Initiative?

L'examen respectera aussi les lignes directrices suivantes : échéancier court, approche simple, participation des intervenants à la planification et à la mise en oeuvre, participation d'experts internationaux indépendants des gouvernements et maintien des niveaux de financement approuvés (84,4 millions de dollars jusqu'en 2008-2009 et exercices subséquents). De plus, toutes les activités de l'Initiative en cours se poursuivront pendant l'examen.

Dans le cadre de l'une des premières étapes du processus d'examen, les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux de l'Initiative étaient invités à assister, le 2 novembre 2006, à une réunion en personne d'une journée à Ottawa. Le but de la réunion était de formuler des conseils quant aux éléments du cadre d'examen et aux critères de sélection pour le groupe d'expert qui sera mis sur pied pour entreprendre l'examen.

Si vous avez des questions à propos de l'examen de l'Initiative, veuillez communiquer avec Marsha Hay Snyder par courriel, à Marsha_Hay-Snyder@phac-aspc.gc.ca, ou par téléphone, au 613-946-3565.


Mise à jour sur le plan d'action Au premier plan

Au cours des derniers mois, de nombreuses activités ont été menées dans le cadre d'Au premier plan : le Canada se mobilise contre le VIH/sida (2005-2010), et ce n'est pas fini. Au premier plan était bien présent au XVIe Congrès international sur le sida, qui a eu lieu a Toronto en août dernier. En plus d'être le thème unificateur du très visible stand du Canada au pavillon d'exposition, le plan d'action était aussi le thème d'une table ronde au cours d'une séance satellite tenue juste avant l'ouverture officielle du Congrès, le dimanche. Un résumé d'Au premier plan était disponible au Congrès et des copies ont été distribuées aux participants canadiens et internationaux.

Le processus de mise en candidature du Comité champion Au premier plan est maintenant terminé et les candidatures sont en cours d'examen. Le Comité est un groupe multisectoriel chargé de veiller à ce qu'Au premier plan continue d'être largement inscrit et utilisé dans la lutte canadienne contre le VIH/sida. Une annonce relative aux membres du Comité paraîtra prochainement.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur Au premier plan, veuillez consulter le site www.premierplan.ca Nouvelle fenetre.


Les rapports de situation sur les populations à risque

L'une des composantes importantes de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada est l'élaboration de moyens pour lutter contre le VIH/sida au Canada, en collaboration avec les populations les plus touchées par le virus ou les plus à risque de le contracter. (Les populations à risque sont les hommes homosexuels et les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, les Autochtones, les utilisateurs de drogues injectables, les personnes vivant avec le VIH/sida, les femmes et les jeunes à risque, les détenus sous responsabilité fédérale et les personnes originaires de pays où le VIH est endémique.)

Dans le cadre de l'intervention en santé publique, la Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida s'est engagée à élaborer un rapport de situation pour chaque population prioritaire, qui alimentera les interventions à tous les niveaux, notamment les politiques, les programmes, la recherche et l'élaboration de stratégies.

Les rapports de situation à l'essai porteront principalement sur les hommes homosexuels et les personnes originaires de pays où le VIH est endémique, plus particulièrement les Canadiens noirs originaires d'Afrique ou des Caraïbes. Le rapport de situation dressera un portrait actuel de l'état de chacune des populations au Canada relativement au VIH/sida, y compris :

  • des renseignements à jour sur l'état du VIH/sida au sein des populations touchées;
  • un aperçu complet des travaux de recherche actuels;
  • un aperçu des interventions actuelles dans la lutte contre le VIH/sida;
  • des renseignements sur les nouveaux enjeux ou les expériences vécues;
  • les lacunes, qui serviront à orienter les prochaines étapes.

Les rapports de situation serviront de guide pour les processus et les prises de décision dans le cadre de l'élaboration des approches axées sur les populations visées. Ces rapports devraient constituer une ressource précieuse pour les personnes et les groupes qui participent à la planification, à l'élaboration de politiques et de programmes, aux travaux de recherche et à l'affectation de ressources, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans différents secteurs de niveau national, provincial, régional ou municipal.haut de la page

Les travaux préparatoires pour les deux rapports de situation débuteront à l'automne. Un processus d'évaluation sera entrepris au même moment. Les renseignements obtenus au moyen de l'évaluation du processus seront ensuite utilisés pour déterminer si la méthodologie utilisée pour la rédaction des rapports a besoin d'être modifiée avant le début des travaux sur d'autres populations visées.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Geneviève Tremblay au 613-946-3637.


Sondage de suivi de 2006 sur les attitudes touchant le VIH/sida

Le Sondage de suivi de 2006 sur les attitudes touchant le VIH/sida a exploité un sondage de recherche antérieur mené en 2003, intitulé VIH/sida - Une enquête attitudinale. Il comprend de nouvelles questions, ainsi que des versions améliorées surla stigmatisation et la discrimination. Selon les principales conclusions du sondage de 2006, il semble que les attitudes stigmatisantes et discriminatoires envers le VIH/sida et les personnes vivant avec le VIH/sida persistent aujourd'hui au Canada pour plusieurs raisons, y compris un manque de connaissances sur la transmission du VIH/sida. Les résultats du sondage de 2006 servivront à orienter la campagne de marketing social dirigée par L'aspc, qui est présentement en développement.

Voici certaines des conclusions du sondage :

  • la plupart des Canadiens croient qu'ils seraient très solidaires d'une personne vivant avec le VIH/sida; le taux d'appui déclaré a toutefois diminué depuis 2003;
  • moins de 60 % des Canadiens conviennent que les personnes vivant avec le VIH/sida devraient pouvoir occuper des postes de service public, comme la coiffure, et environ le tiers seulement des Canadiens conviennent que les personnes vivant avec le VIH/sida devraient être autorisées à exercer des professions comme la dentisterie;
  • malgré le fait que la plupart des Canadiens se croient bien renseignés sur la transmission du VIH, la moitié d'entre eux ne se sentiraient pas à l'aise de boire dans un verre de restaurant utilisé par une personne vivant avec le VIH/sida, et plus du quart d'entre eux ne se sentiraient pas à l'aise de mettre un chandail porté par une personne vivant avec le VIH/sida.

Le Rapport final sur le Sondage de suivi sur les attitudes touchant le VIH/sida est maintenant offert en ligne à www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/publication/por/2006/index_f.html.

Sondage de 2006 sur les attitudes des Autochtones au sujet du VIH/sida

Le Sondage de 2006 sur les attitudes des Autochtones au sujet du VIH/sida, premier sondage du genre au Canada et fruit d'une collaboration entre l'ASPC et de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada, a permis de recueillir des données de base relatives aux connaissances, à la sensibilisation, aux attitudes et aux comportements des Autochtones qui vivent - ou non - dans les réserves, des Métis et des Inuits à propos du VIH/sida. Le sondage emprunte un grand nombre d'éléments du Sondage de suivi de 2006 sur les attitudes touchant le VIH/sida tout en les adaptant en fonction des différences culturelles et linguistiques des publics autochtones. Les résultats du sondage, comme ceux du Sondage de suivi susmentionné, serviront à orienter une variété d'initiatives, y compris la campagne de marketing social dirigée par l'ASPC. Il est de mise de remercier les membres du Conseil national autochtone sur le VIH/sida pour leur contribution à l'élaboration du sondage et à l'examen du Rapport final.

Voici certaines des conclusions du sondage :

  • environ la moitié des Autochtones conviennent que les personnes vivant avec le VIH/sida devraient pouvoir occuper des postes de service public, comme la coiffure, et environ le tiers conviennent que les personnes vivant avec le VIH/sida devraient être autorisées à exercer des professions comme la dentisterie;
  • plus de la moitié des répondants ont dit qu'ils ne seraient pas à l'aise si un ami proche ou un membre de leur famille fréquentait une personne vivant avec le VIH/sida, et plus du tiers ne seraient pas à l'aise de travailler dans un bureau où il y a une personne vivant avec le VIH/sida, ni de fréquenter une petite épicerie de quartier dont le propriétaire vivrait avec le VIH/sida;
  • un quart des répondants conviennent que les personnes vivant avec le VIH/sida sont incitées à quitter la réserve ou la communauté. Par ailleurs, 20 % des Autochtones vivant dans une réserve conviennent que les personnes qui quittent la réserve, puis qui reviennent infectées par le VIH/sida ne sont pas les bienvenues.

Le Rapport final sur le Sondage de 2006 sur les attitudes des Autochtones au sujet du VIH/sida sera offert en ligne à www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/publication/index_f.html au cours des prochaines semaines.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Sondage de suivi de 2006 sur les attitudes touchant le VIH/sida ou le Sondage de 2006 sur les attitudes des Autochtones au sujet du VIH/sida, veuillez communiquer avec Maxxine Rattner par téléphone, au 613-957-7351, ou par courriel, à maxxine_rattner@phac-aspc.gc.ca.

 

Mise à jour : 2006-11-10 haut de la page