Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

HIV/sida Communiqué - Volume 4 Numéro 1 - printemps 2005

Table des matières


Général

Lancement de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada

En janvier 2005, le gouvernement du Canada a lancé l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada et s'est engagé à mettre en oeuvre une approche intégrée au sein de l'administration fédérale en matière de VIH/sida. Cela faisait suite à une première annonce faite en mai 2004, selon laquelle le financement fédéral de la lutte contre le VIH/sida passerait de 42,2 millions de dollars en 2003-2004 à 84,4 millions en 2008-2009.

L'Initiative fédérale, qui remplace la Stratégie canadienne sur le VIH/sida, répond aux demandes exprimées en faveur d'un renouvellement et d'un renforcement du rôle du gouvernement fédéral. Elle s'appuie sur les leçons tirées des stratégies fédérales antérieures et sur des données provenant de diverses sources, dont le rapport du Comité permanent de la santé et l'Examen quinquennal du rôle du gouvernement fédéral dans la Stratégie canadienne sur le VIH/sida, ainsi que sur des consultations menées auprès des intervenants.

Les objectifs de l'Initiative sont les suivants :

  • prévenir les infections et leur transmission;
  • ralentir la progression de la maladie et améliorer la qualité de vie;
  • atténuer les répercussions sociales et économiques du VIH/sida;
  • contribuer aux efforts mondiaux en vue de réduire la propagation du VIH et d'atténuer les répercussions de la maladie.

L'Initiative fédérale marque le début d'une nouvelle collaboration interministérielle pour agir sur les déterminants de la santé et d'une meilleure coordination des interventions en matière de VIH/sida entreprises par les ministères fédéraux ainsi que par les administrations provinciales, territoriales et municipales.

L'Agence de santé publique du Canada, Santé Canada, le Service correctionnel du Canada et les Instituts de recherche en santé du Canada reçoivent des fonds dans le cadre de l'Initiative fédérale. L'Agence de santé publique du Canada assure la coordination générale de cette initiative fédérale renouvelée, des initiatives de sensibilisation et de marketing social, des programmes nationaux et régionaux, de l'élaboration des politiques, de la surveillance, des recherches scientifiques en laboratoire et de la collaboration internationale portant sur le soutien technique et le conseil en matière de politique. Santé Canada assure la prestation des services communautaires d'éducation et de prévention en matière de VIH/sida et des services de santé connexes pour les Premières nations des réserves et certaines collectivités inuites et, en partenariat avec l'Agence de santé publique, coordonne la collaboration internationale et l'évaluation. Les Instituts de recherche en santé du Canada établissent les priorités du programme de recherche extramuros de l'Initiative fédérale et administrent le programme en partenariat avec l'Agence de santé publique du Canada. Le Service correctionnel du Canada offre des services de santé, notamment des services de prévention, de soins et de traitement en matière de VIH/sida, aux contrevenants condamnés à une peine d'emprisonnement de deux ans ou plus.

Les activités menées dans le cadre de l'Initiative fédérale seront mises en oeuvre en collaboration avec d'autres ministères et organismes clés, notamment Développement social Canada (invalidité, itinérance et soutien du revenu), Citoyenneté et Immigration Canada (examens médicaux des immigrants), Affaires étrangères Canada (politique étrangère), Justice Canada (politique sur les médicaments) et l'Agence canadienne de développement international (aide internationale), de même qu'avec les provinces et les territoires, les organismes non gouvernementaux (ONG), les chercheurs, les professionnels de la santé et les personnes qui vivent avec le VIH/sida ou qui y sont vulnérables.

Pour obtenir plus de renseignements sur l'Initiative fédérale, consultez le site Web de l'Agence de santé publique du Canada.

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Processus d'harmonisation de la Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida

Au cours des derniers mois, la Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses (CPCMI) de l'Agence de santé publique du Canada a amorcé un processus en vue d'harmoniser ses activités avec l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada et d'accroître sa capacité de réagir rapidement et efficacement aux problèmes, aux demandes et aux engagements. Le 1er avril 2005, une nouvelle structure a été mise en place. En voici les grandes lignes :

La section de la Responsabilisation et de l'évaluation

est responsable :

  • du respect des engagements en matière d'évaluation, de contrôle, de présentation de rapports et de vérification, tels que décrits dans le Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats et le Cadre de vérification axé sur les risques de l'Initiative fédérale;
  • de l'assurance de la qualité des subventions et des contributions;
  • du respect des exigences pour la présentation des rapports ministériels;
  • de la prestation de soutien en matière d'évaluation en vue d'une efficacité accrue des interventions.

Pour tout autre renseignement, communiquez avec Marsha-Hay Snyder, par courriel (Marsha_Hay-Snyder@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-946-3565).

La section du Savoir et de la sensibilisation

est responsable :

  • de la planification et de l'établissement des priorités en ce qui a trait au plan de recherche pancanadien, aux priorités de recherche fédérales, aux vaccins et aux plans de surveillance;
  • du Fonds pour les questions juridiques, éthiques et de droits de la personne;
  • du Fonds de marketing social communautaire sur le VIH/sida;
  • du Fonds de l'Initiative de service d'information sur le VIH/sida;
  • de la stratégie nationale de sensibilisation;
  • des communications.

Pour tout autre renseignement, communiquez avec Steven Sternthal, par courriel (Steven_Sternthal@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-946-3635).

La section des Relations externes et gouvernementales

est chargée :

  • de fournir des conseils en matière de politique et de coordonner les réunions des comités déjà en place (Conseil ministériel sur le VIH/sida, Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur le sida, Conseil national autochtone sur le VIH/sida) et des nouveaux comités (Comité interministériel des sous-ministres adjoints, Comité directeur multisectoriel du document Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan) ainsi que les réunions mixtes des ONG nationaux et de la Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida;
  • de coordonner les rapports annuels découlant de l'UNGASS et du document Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan;
  • de suivre l'évolution de l'approche pangouvernementale en matière de VIH/sida;
  • de suivre le déroulement des relations avec les provinces et les territoires ainsi qu'avec les autres ministères du gouvernement.

Pour tout autre renseignement, communiquez avec Grafton Spooner, par courriel (Grafton_Spooner@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-941-2673).

La section de l'Élaboration de programmes et des interventions fondées sur des données probantes

est responsable :

  • du Fonds de fonctionnement des organismes non gouvernementaux (ONG) nationaux;
  • du Fonds national pour le perfectionnement des compétences dans le domaine du VIH/sida;
  • du Fonds national de mise à l'essai sur le VIH/sida;
  • du Fonds pour les projets sur le VIH/sida des communautés hors-réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis;
  • de l'élaboration de lignes directrices, de normes et d'outils pour le secteur bénévole et le secteur des soins de santé;
  • de l'élaboration de modèles de financement en collaboration avec d'autres ordres de gouvernement;
  • des projets pilotes interministériels;
  • des services de coordination et de soutien de l'élaboration de programmes offerts aux centres de responsabilité.

Pour tout autre renseignement, communiquez avec Neil Burke, par courriel (Neil_Burke@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-941-1313).

La section des Populations est chargée :
  • de définir des approches et de fournir des conseils et des compétences en ce qui a trait à la santé publique et aux politiques pour les questions qui touchent les personnes vivant avec le VIH/sida, les homosexuels, les utilisateurs de drogues injectables, les Autochtones, les détenus sous responsabilité fédérale, les jeunes et les femmes à risque, et les personnes venant de pays où le VIH est endémique;
  • de coordonner les activités internationales et le rôle de l'Agence de santé publique du Canada pour la XVIe Conférence internationale sur le sida, qui aura lieu à Toronto en août 2006.

Pour tout autre renseignement, communiquez avec Susan Tolton, par courriel (Susan_Tolton@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-952-7199).

Pour obtenir plus de renseignements sur le processus d'harmonisation de la Division, veuillez communiquer avec Nina Arron, directrice de la Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida, par courriel (Nina_Arron@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-957-1345).

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Événements

Conférence internationale sur le sida 2006

L'Agence de santé publique du Canada, en collaboration avec au moins neuf autres ministères du gouvernement fédéral, apporte son soutien à la XVIe Conférence internationale sur le sida, qui est organisée par l'International AIDS Society. La conférence aura lieu à Toronto du 13 au 18 août 2006. L'engagement du gouvernement fédéral se traduira par un soutien financier et la participation à l'organisation de diverses activités. Jusqu'à maintenant, Santé Canada a versé 1,5 million de dollars en subventions à l'International AIDS Society pour la préparation de l'événement. L'honorable Aileen Carroll, ministre de la Coopération internationale, a été nommée coprésidente canadienne du comité du Programme de leadership. Le Dr Frank Plummer, directeur général du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses de l'Agence de santé publique du Canada, est le coprésident canadien du comité responsable de la recherche fondamentale.

Un secrétariat fédéral de AIDS 2006 a été mis sur pied afin de coordonner la participation du gouvernement fédéral et d'offrir un point de liaison central. Le Secrétariat est présidé par Carla Gilders, directrice générale de la Direction des affaires internationales de Santé Canada. Bersabel Ephram, directrice générale adjointe du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses de l'Agence de santé publique du Canada, est la présidente remplaçante.

Pour obtenir plus de renseignements sur la participation du gouvernement du Canada à la Conférence, veuillez communiquer avec Michael McCulloch, par téléphone au (613) 946-8110 ou par courriel à Michael_McCulloch@phac-aspc.gc.ca.

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Financement

Programme de recherche communautaire sur le VIH/sida des Instituts de recherche en santé du Canada

Après un transfert fructueux de Santé Canada aux Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le premier appel de demandes du Programme de recherche communautaire sur le VIH/sida des IRSC a été lancé en novembre 2004. Le programme est administré par l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires, en partenariat avec l'Institut de la santé des Autochtones. Les IRSC ont travaillé dur pour maintenir les principes du programme et ils ont tenu des consultations auprès de la communauté pour faire en sorte que les précieuses contributions de ce programme ne soient pas perdues. Les initiatives et projets de renforcement des capacités en recherche communautaire comportent deux grands axes de recherche : le volet autochtone et le volet non autochtone. Pour chacun de ces volets, des demandes ont été présentées en vue de l'obtention de subventions de développement, de subventions de fonctionnement, ou de financement pour la tenue d'ateliers de renforcement des capacités et l'embauche d'assistants techniques de recherche. On a également demandé que des bourses soient remises à des étudiants à la maîtrise ou au doctorat afin de favoriser l'atteinte des objectifs en matière de renforcement des capacités.

À la suite de cet appel, 47 demandes ont été présentées pour des projets de recherche : 17 dans le volet autochtone et 30 dans le volet général.

Afin de préserver l'esprit dans lequel le programme de recherche communautaire a été établi, deux comités distincts d'examen du mérite ont été créés. Ces comités étaient composés de chercheurs et de membres de la communauté, qui ont apporté leurs compétences en recherche communautaire, leur connaissance des IRSC, leur expérience des programmes de Santé Canada et une représentation culturelle unique. Les membres se sont réunis au début de mars pour examiner les projets.

Un financement a été approuvé pour sept des 17 projets proposés dans le volet autochtone, soit un taux de réussite de 41 %. Dans le volet général, 30 projets ont été présentés et 14 ont obtenu du financement, soit un taux de réussite de 47 %. Par ailleurs, quatre demandes de bouses de formation du personnel ont été présentées; elles seront examinées au cours des prochaines semaines.

Pour connaître les résultats de ce concours, consultez le site Web des IRSC.

Nous sommes satisfaits des résultats de ce premier appel. Le grand nombre de demandes reçues confirme la nécessité de mettre de l'avant des initiatives communautaires et le rôle croissant des contributions apportées par les communautés.

La nouvelle Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada vient appuyer la recherche communautaire puisqu'elle augmente le financement qui sera offert au cours des quatre prochaines années. Les fonds alloués à la recherche communautaire, qui s'élèvent actuellement à 1,8 million de dollars, passeront à 3,3 millions de dollars en 2008-2009. L'affectation de fonds sera maintenue à ce niveau. Les IRSC continueront à élaborer et à appuyer des initiatives qui requièrent la participation des communautés et qui permettent à ces dernières de surveiller les questions de santé ayant une incidence sur leurs membres.

Le prochain appel de demandes de projets de recherche communautaire aura lieu en juin 2005. Pour obtenir plus de renseignements sur ce programme et sur d'autres initiatives liées au VIH/sida, consultez le site Web des IRSC.

Pour tout autre renseignement, communiquez avec Paula Kirton, par courriel (pkirton@cihr-irsc.gc.ca) ou par téléphone (613-941-4483).

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Examens de programmes nationaux

Le lancement de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada annonce un rôle nouveau et accru pour le gouvernement fédéral dans l'intervention canadienne contre le VIH/sida. Pour s'assurer que son travail correspond aux nouveaux objectifs et aux nouvelles orientations stratégiques de l'Initiative fédérale, l'Agence de santé publique du Canada examinera tous ses programmes et mécanismes de coordination.

L'un des aspects de ce travail consiste à examiner les programmes de financement sous forme de subventions et contributions nationaux administrés par l'Agence. Ces examens reposent sur le principe fondamental selon lequel les subventions et les contributions sont un mécanisme vital pour la réalisation de progrès mesurables dans la lutte contre l'épidémie du VIH/sida. Les deux examens suivants sont en cours.

1) Examen national des subventions et des contributions

L'Examen national des subventions et des contributions porte sur quatre fonds nationaux de subventions et de contributions : le Fonds de l'Initiative de service d'information sur le VIH/sida, le Fonds de fonctionnement des organismes non gouvernementaux nationaux, le Fonds national pour le perfectionnement des compétences dans le domaine du VIH/sida et le Fonds pour les questions juridiques, éthiques et de droits de la personne. L'examen vise à déterminer si ces fonds sont en mesure de contribuer de façon optimale aux orientations stratégiques et aux objectifs de l'Initiative fédérale. Les résultats de l'examen permettront d'harmoniser les programmes de financement nationaux avec ces nouvelles orientations. Jusqu'à présent, un examen des dossiers de projet a été réalisé. On consulte maintenant les principaux intervenants du gouvernement fédéral et de l'extérieur, des divers secteurs, dont les ONG nationaux, et des différentes régions au pays. L'examen des fonds doit se terminer vers la fin du printemps 2005 en prévision du prochain appel de propositions.

Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec Neil Burke, par courriel (Neil_Burke@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-941-1313).

2) Examen du Fonds pour les projets sur le VIH/sida des communautés hors-réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis

Le Fonds pour les projets sur le VIH/sida des communautés hors-réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis (Fonds pour les projets sur le VIH/sida) a trois grandes priorités : 1) tirer parti des efforts déjà déployés dans les communautés; 2) améliorer les partenariats et la viabilité; 3) faire en sorte que la question du VIH/sida soit intégrée au travail des services et des organismes autochtones en place, qui ne s'occupent peut-être pas de ce genre de question en ce moment. Tous les projets financés par ce fonds profitent aux communautés autochtones hors-réserve.

Au cours des trois prochains mois, les Native Management Services examineront le Fonds pour les projets sur le VIH/sida. Cet examen est essentiel pour aider l'Agence de santé publique du Canada à diffuser l'histoire de ce programme de financement et à faire en sorte que le Fonds continue d'évoluer avec l'épidémie du VIH/sida au Canada, notamment dans les communautés autochtones hors-réserve. Il permettra de faire connaître les réussites et les défis du programme et aidera à établir la future orientation du Fonds.

Pour obtenir plus de renseignements sur le Fonds pour les projets sur le VIH/sida, communiquez avec Shane Rhodes, par courriel (Shane_Rhodes@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-946-3636).

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Fonds national pour le perfectionnement des compétences dans le domaine du VIH/sida

Un financement a été accordé à 12 organismes à la suite de l'appel de propositions lancé en 2004 par le Fonds national pour le perfectionnement des compétences dans le domaine du VIH/sida. On peut consulter la liste des projets acceptés et un aperçu de ceux-ci sur le site Web de l'Agence de santé publique du Canada.

Pour obtenir plus de renseignements sur le Fonds national pour le perfectionnement des compétences dans le domaine du VIH/sida, communiquez avec Carolyn Moffatt, par courriel (Carolyn_Moffatt@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-957-7736).

Initiative conjointe sur le VIH/sida et l'hépatite C

La Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida et la Division des infections acquises dans la communauté (Programme de prévention, de soutien et de recherche concernant l'hépatite C), deux divisions de l'Agence de santé publique du Canada, explorent de nouveaux modèles pour accroître leur collaboration sur les questions liées au VIH/sida et à l'hépatite C. L'une des nouvelles approches envisagées est l'intégration des ententes de financement du Centre canadien d'information sur le VIH/sida et du Centre canadien d'information sur l'hépatite C, qui font tous deux partie de l'Association canadienne de santé publique. Les centres d'information recueillent et distribuent les renseignements ayant trait au VIH/sida et à l'hépatite C, produisent de nouvelles ressources et hébergent une bibliothèque et des archives.

La Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida et la Division des infections acquises dans la communauté ont signé un protocole d'entente afin de préciser la manière dont l'initiative conjointe sera administrée et contrôlée.

Pour obtenir plus de renseignements sur cette initiative conjointe, communiquez avec Jo-Anne Stead, par courriel (Jo-Anne_Stead@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-941-9766).

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Sciences

Croissance rapide de souches du VIH résistantes aux médicaments : le point sur l'étude de cas de New York

Le 11 février 2005, le New York City Department of Health and Mental Hygiene a publié les résultats d'une enquête préliminaire sur un résident de la ville de New York infecté par une souche du VIH résistant à tous les médicaments antirétroviraux sauf deux. Ce niveau élevé de résistance était présent avant même que des médicaments antirétroviraux soient administrés à la personne. Il semble que l'homme a été infecté par le VIH en 2003, que son état a évolué rapidement et que le sida s'est déclaré au début de 2005, avec un nombre de CD4 inférieur à 200 cellules/mm3. Une enquête plus approfondie a révélé qu'il avait sans doute été infecté à la suite de rapports sexuels anaux non protégés avec un grand nombre de partenaires sexuels mâles, souvent en consommant de la métamphétamine en cristaux.

Certains ont émis l'hypothèse qu'il s'agissait d'une nouvelle souche ou d'un nouveau type de VIH, à la fois résistant aux médicaments et très pathogène (provoquant une progression rapide de la maladie). Les données disponibles ne soutiennent cependant pas cette conclusion. Premièrement, même si la progression rapide du sida après l'infection par le VIH est inhabituelle, elle n'est pas sans précédent. Plusieurs études réalisées aux États-Unis indiquent que près de 1 % des cas d'infection par le VIH se transforment rapidement en sida. Bien que les caractéristiques du virus lui-même puissent avoir une incidence sur la vitesse d'apparition du sida, une progression rapide peut également être liée aux caractéristiques de la personne infectée, notamment à un système immunitaire affaibli. Il est donc possible que la progression rapide du VIH dans ce cas new-yorkais soit attribuable à des caractéristiques qui lui sont propres plutôt qu'à des caractéristiques du virus. On effectue d'autres recherches pour préciser les causes de la progression rapide de la maladie chez ce New-Yorkais.

Il importe par ailleurs de souligner que les cas de résistance aux médicaments ne sont pas rares, puisque la résistance à plus d'une classe de médicaments antirétroviraux chez des personnes nouvellement diagnostiquées n'ayant pas été traitées pour le VIH a déjà été signalée au Canada, aux États-Unis et en Europe. De telles études indiquent que le taux de résistance aux médicaments antirétroviraux chez ces personnes se situe entre 1,2 % et 4,8 %. Depuis 1998, Santé Canada (et depuis 2004, l'Agence de santé publique du Canada), en partenariat avec les ministères de la Santé des provinces et des territoires, mène un programme national de surveillance qui vise à contrôler la résistance aux médicaments antirétroviraux chez les personnes nouvellement diagnostiquées n'ayant pas été traitées pour le VIH (Programme canadien de surveillance des souches et de la résistance aux médicaments ayant trait au VIH). Les données en provenance de ce programme révèlent qu'au Canada, le taux de résistance chez ces personnes s'élève à 1,3 %. Il est donc clair qu'il y a transmission de souches du VIH résistant aux médicaments antirétroviraux et que cette réalité posera des défis cliniques de taille quand viendra le temps de prescrire des traitements efficaces. La grande majorité des infections par le VIH sont toutefois attribuables à des souches non résistantes; le traitement à l'aide de médicaments antirétroviraux demeure donc un moyen efficace de retarder l'apparition des maladies liées au sida et d'améliorer la qualité de vie des personnes infectées par le virus.

Le cas de New York met en lumière l'importance de pratiques sécuritaires lors de la consommation de drogues et de la pratique d'activités sexuelles à moindre risque pour prévenir l'infection par le VIH en premier lieu. Par ailleurs, la connaissance de l'état de santé des personnes infectées, grâce aux tests de dépistage du VIH, permet à ces dernières de se prévaloir de traitements appropriés et de prévenir la propagation du virus. Le contrôle de la résistance aux médicaments chez les personnes nouvellement diagnostiquées peut favoriser l'élaboration de stratégies de prévention et de traitement optimales en aidant à évaluer l'efficacité du counseling de prévention auprès des personnes infectées par le VIH et à élaborer des schémas posologiques initiaux.

Pour obtenir plus de renseignements sur le Programme canadien de surveillance des souches et de la résistance aux médicaments ayant trait au VIH, communiquez avec Gayatri Jayaraman, par courriel (Gayatri_Jayaraman@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-954-4442).

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2e Symposium canadien sur les microbicides : Faire avancer la prévention du VIH

Le 2e Symposium canadien sur les microbicides s'est déroulé à Ottawa le 11 mars 2005, sur le thème Faire avancer la prévention du VIH. Réunissant plus de 40 participants invités, provenant de ministères gouvernementaux, d'organismes de recherche, du secteur privé et d'organismes communautaires, ce symposium visait à engager les acteurs nationaux et internationaux dans l'élaboration d'un plan concret définissant le rôle du Canada dans le développement des microbicides. Durant l'allocution qu'elle a prononcée à la cérémonie d'ouverture, l'honorable Aileen Carroll, ministre fédérale de la Coopération internationale, a rappelé aux personnes présentes la condition des femmes du monde entier qui vivent avec le VIH/sida ou qui sont touchées par la maladie, ainsi que la différence que représente pour les femmes un microbicide — une méthode de prévention contrôlée par la femme. Elle a encouragé les participants à travailler de concert pour renforcer l'engagement du Canada à intervenir dans ce domaine.

À titre d'exemple du niveau de collaboration observé dans le domaine des microbicides, soulignons que le symposium de cette année a été organisé conjointement par 10 organismes et ministères gouvernementaux : la Société canadienne du sida (au nom du Réseau des groupes d'action pour les microbicides), la Coalition interagence sida et développement, Action Canada pour la population et le développement, l'Association canadienne de recherche sur le VIH, la Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida de l'Agence de santé publique du Canada, la Direction des affaires internationales de Santé Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada, l'Agence canadienne de développement international, le Partenariat international pour des microbicides et la Campagne mondiale pour les microbicides.

Le symposium a débuté par un échange entre des experts, qui ont donné un aperçu des activités et défis actuels liés au développement des microbicides à l'échelle mondiale. Au nombre des experts présents, mentionnons Manju Chatani, de l'African Microbicides Advocacy Group, le Dr Lulu Oguda, gestionnaire régional des questions cliniques et réglementaires africaines à Partenariat international pour des microbicides, ainsi que des chercheurs de la communauté et du gouvernement canadien. L'activité a été suivie d'une discussion, au cours de laquelle les participants ont tenté de cerner les principaux domaines à exploiter pour favoriser le développement, la fabrication, la prestation équitable et l'acceptation des microbicides.

À la dernière séance, les participants se sont divisés en trois groupes – gouvernement, communauté et recherche – pour discuter des mesures à adopter au cours de la prochaine année afin d'obtenir les résultats souhaités dans chaque secteur. Lorsque les groupes ont présenté les résultats de leurs discussions, il était clair que tous les secteurs appuient vigoureusement l'adoption de mesures liées aux microbicides. Les participants ont convenu que pour accroître l'intérêt, la sensibilisation, la recherche-développement, la diffusion et la communication en matière de microbicides, la prochaine étape consiste à former un comité directeur multisectoriel dont l'objectif ultime sera d'établir un plan canadien sur les microbicides.

Le rapport du symposium est disponible ici PDF

Pour obtenir plus de renseignements, veuillez communiquer avec Marita Killen, par courriel (Marita_Killen@hc-sc.gc.ca) ou par téléphone (613-941-4765), ou avec Ingrid Wellmeier, par courriel (Ingrid_Wellmeier@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-941-4765).

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Rapport

Le VIH et le sida au Canada : Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2004

Le plus récent rapport de surveillance du VIH et du sida au Canada est maintenant disponible. Publié en avril 2005, le rapport présente les données de surveillance du VIH et du sida jusqu'au 31 décembre 2004 telles que déclarées par les provinces et territoires au Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses de l'Agence de santé publique du Canada.

Les données qui figurent dans le présent rapport fournissent de l'information sur l'évolution de l'épidémie d'infection par le VIH et de sida au Canada. Parmi les changements observés dans les données de surveillance, deux sont des plus marquantes soit un accroissement de rapports de test positifs pour le VIH (dans l'ensemble et au sein de groupes de population précis) et une augmentation de la proportion des rapports de test positif pour le VIH et de cas de sida chez les femmes.

Un certain nombre de changements ont également eu lieu au cours de la dernière décennie dans la distribution par catégorie d'exposition, aussi bien dans le cas des données de surveillance du VIH que dans celles du sida. Les tendances générales incluent une légère augmentation dans le groupe des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, une baisse chez les utilisateurs de drogues par injection et une augmentation globale dans la catégorie d'exposition par contact hétérosexuel. Même si plusieurs années d'observation seront nécessaires pour déterminer si ces tendances persisteront, d'importantes conclusions tirées des données de surveillance doivent retenir notre attention.

Le plus récent rapport de surveillance du VIH et du sida au Canada est affiché sur le site Web de l'Agence de santé publique du Canada. Vous pouvez vous procurer un exemplaire en téléphonant au Centre canadien d'information sur le VIH/sida de l'Association canadienne de santé publique au (613) 725-3434 ou à la Division de la surveillance et de l'évaluation des risques de l'Agence de santé publique du Canada au (613) 954-5169.

Pour plus de renseignements sur ce rapport de surveillance, veuillez écrire à Jennifer Pennock (Jennifer_Pennock@phac-aspc.gc.ca).

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Traveaux en cours

Dialogue sur le document Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan : Un plan d'action sur le VIH/sida pour l'ensemble du Canada – 2005-2010

L'examen des suggestions et des commentaires sur l'ébauche du document Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan étant terminé, la version finale du document franchit maintenant les dernières étapes de l'édition et sera bientôt publiée.

Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan se veut un plan d'action sur le VIH/sida, décrivant les mesures à prendre à l'échelle canadienne, à partir d'aujourd'hui jusqu'en 2010. Il préconise une intervention concertée sur tous les fronts, notamment par les gouvernements, les communautés, les chercheurs, les particuliers et toute personne concernée par l'intervention du Canada en matière de VIH/sida. Il présente de façon précise ce qui doit être fait pour que cette vision audacieuse se concrétise et que nous puissions entrevoir la fin de l'épidémie.

Les 14 et 15 avril 2005, alors que la rédaction du document tirait à sa fin, les intervenants nationaux se sont réunis à Ottawa. Cette réunion avait un double objectif : 1) dégager une compréhension commune du document Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan; 2) trouver des moyens d'en assurer l'utilisation. Les participants ont appuyé le document, qu'ils considèrent comme une approche audacieuse et visionnaire de la lutte contre le VIH/sida au Canada. Ils ont également déterminé qu'un groupe multisectoriel devait parrainer le document afin d'en encourager l'utilisation et d'en assurer la pertinence au fil du temps.

Le document Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan devrait être publié au cours de l'été 2005.

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec Fernand Comeau, par courriel (Fernand_Comeau@phac-aspc.gc.ca) ou par téléphone (613-946-6674).

 

Mise à jour : 2005-07-04 haut de la page