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Programme de vaccination contre la méningite : Alberta
Un programme de vaccination contre la méningite, semblable
à celui d'Edmonton l'an passé, sera lancé à Calgary
le 6 février 2001. En guise de précaution, on offrira
aussi le vaccin aux jeunes gens dans le reste de la province à compter
du mois d'avril. En tout, 700 000 Albertaines et Albertains seront admissibles
à la vaccination dans le cadre de la nouvelle campagne. Le nouveau
programme sera d'abord mis en application à la Calgary Regional Health
Authority (l'autorité sanitaire régionale de Calgary) en commençant
avec la vaccination des jeunes gens âgés de 16 à 20 ans.
C'est dans ce groupe, qui est le plus à risque d'infection, qu'on a
décelé une grappe de 4 cas au cours des dernières semaines.
On commencera par vacciner les élèves dans tous les établissements
d'enseignement secondaire de Calgary puis ceux qui fréquentent le Southern
Alberta Institute of Technology, le Mount Royal College, la University of
Calgary et certains établissements de santé publique. Par précaution,
on étendra le programme en avril pour couvrir tous les Albertains et
Albertaines âgés de 2 à 24 ans dans chaque région
sanitaire. La campagne de Calgary et les autres campagnes provinciales sont
une continuation du programme de vaccination contre la méningite le
plus important et le plus réussi de la province qui avait été
mise en oeuvre dans la Capital Health Authority (Edmonton) et les régions
environnantes l'année passée. Dans cette campagne, on avait
vacciné plus de 275 000 personnes âgées de 2 à
24 ans.
Source : Communiqué de presse de l'Alberta Health and Wellness,
5 février 2001.
Rougeole : État de Washington
Au vendredi 9 février, on comptait en tout 9 cas confirmés
de rougeole (rubéole et rougeole) dans le comté de King. Un
grand nombre de personnes dans cette collectivité ont été
exposées en raison de ces cas. Les personnes qui n'ont pas eu la rougeole
ou qui n'ont pas été bien vaccinées contre la rougeole
peuvent la contracter si elles sont exposées à des personnes
dans la phase contagieuse de la rougeole. Les autorités de santé
publique du comté de King recommandent donc à tous leurs résidentes
et résidents nés en 1957 ou après d'examiner attentivement
leur dossier d'immunisation. Ainsi, les adultes qui ne sont pas certains d'avoir
été bien vaccinées devraient envisager de le faire maintenant.
Quant aux enfants âgé de >= 1 an, leurs parents ou gardiens
devraient envisager de les faire vacciner contre la rougeole maintenant s'ils
n'ont pas reçu le nombre approprié de doses du vaccin antirougeoleux
pour leur âge.
Source : Communiqué de presse sur la santé publique, Santé
publique - Seattle et comté de King, 9 février 2001.
Fièvre hémorragique à virus Ebola (FHVE):
Ouganda (mise à jour)
Le 8 octobre 2000, on a informé le ministère de
la Santé à Kampala, dans le district Gulu, en Ouganda, d'une
éclosion d'une maladie fébrile d'une gravité inhabituelle
caractérisée par une gastro-entérite, un mal de tête,
une conjonctivite et des signes hémorragiques occasionnels associée
à des taux de mortalité importants. Les indices cliniques de
fièvre hémorragique ont été confirmés le
15 octobre après que le National Institute of Virology (Afrique du
Sud) a identifié l'infection au virus d'Ebola dans des échantillons
provenant d'un groupe de cas, y compris des élèves-infirmières
au St. Mary's Hospital. Au 23 janvier 2001, on dénombrait
425 cas-patients présumés dont 224 (53 %) décès
imputables à la FHVE ont été enregistrés dans
trois districts en Ouganda : 393 (93 %) du Gulu, 27 (6 %) du
Masindi et 5 (1 %) du Mbarara. Même si le groupe de cas au début
d'octobre ont déclenché l'identification de l'éclosion
et de la mise en application de mesures d'urgence, les enquêtes ont
identifié des cas survenus dans la collectivité et chez des
patients hospitalisés plusieurs semaines avant. La madadie du cas présumé
le plus ancien a commencé le 30 août 2000, et du plus récent,
le 9 janvier 2001. Les cas-patients présumés sont âgés
de 3 jours à 72 ans (âge moyen de 28 ans); 269 (63 %)
cas-patients étaient de sexe féminin. À partir du moment
où les symptômes ont commencé, les personnes sont décédées
en moyenne 8 jours plus tard; 218 (51 %) cas présumés
avaient été confirmés en laboratoire. Les enquêtes
épidémiologiques ont identifié les trois modes de transmission
les plus importants : la présence à des funérailles de
cas-patients présumément décédés par suite
de la FHVE où des contacts rituels avec la personne décédée
se sont produits et la transmission intrafamiliale ou nosocomiale.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, vol. 50, no 5,
9 février 2001.
Ces renseignements sont donnés à
titre d'information seulement et peuvent être très provisoires.
Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis
et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.
[Actualités en bref pour maladies infectieuses]
[Division de
la surveillance des maladies]
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