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Virus du Nil occidental (VNO)

Le virus du Nil occidental (VNO) appartient à la famille des Flaviviridae et au genre Flavivirus. Il a été nommé ainsi à la suite de sa découverte, en 1937, dans la région du Nil occidental au nord de l'Ouganda. Le VNO est présent dans plusieurs pays du monde. Ce n'est toutefois qu'en 1999, dans la ville de New-York, que le virus a été identifié pour la première fois en Amérique du Nord.

Modes de transmission

Le VNO est un arbovirus. Cela signifie qu'il est transmis par piqûre de maringouin. Le plus souvent, les maringouins impliqués dans la transmission du VNO appartiennent au genre Culex.

Pour transmettre le virus à un humain, un maringouin doit s'être préalablement infecté. Le VNO étant d'abord une infection des oiseaux, les maringouins s'infectent en piquant un oiseau infecté. Ce sont les femelles qui piquent car elles ont besoin de sang pour nourrir leurs oufs. Une fois à l'intérieur du maringouin, le virus se développe dans tout le corps et est éventuellement libéré dans la salive. Il peut même infecter les oufs que porte la femelle avant la ponte. La période d'incubation du virus est de 10 à 21 jours. Le virus peut par la suite être transmis à l'humain par la piqûre du maringouin infecté.

Selon des études récentes, le virus pourrait aussi se transmettre par la transplantation d'organe, la transfusion sanguine, le lait maternel et le transfert transplacentaire. Des cas de transmission ont aussi été rapportés parmi des travailleurs de laboratoire. Malgré l'identification de ces nouveaux modes de transmission, les cas d'infection par le VNO sont majoritairement dus aux piqûres de maringouins. D'ailleurs, aucun cas d'infection transmis par d'autres modes de transmission n'a été rapporté au Québec jusqu'à maintenant.

Principaux symptômes et séquelles

À partir du moment où une personne est infectée par le virus, il s'écoule généralement entre 2 et 15 jours avant que les premiers symptômes n'apparaissent. Dans la majorité des cas (80 %), la personne infectée présente peu ou pas de symptômes. Dans les cas légers (environ 20 %), les symptômes observés ressemblent à ceux qui se manifestent lors d'une grippe (maux de tête, fièvre, etc.). Une personne infectée sur 150 (moins de 1 %) pourrait développer une maladie sévère comportant des symptômes neurologiques (méningite, encéphalite, méningo-encéphalite, paralysie flasque aiguë). L'ataxie, la faiblesse et le dysfonctionnement cognitif sont des séquelles neurologiques possibles. Quant aux décès associés à l'infection par le VNO, ils représentent entre 4 et 14 % des personnes qui développent une maladie grave.

Population à risque

Dans les pays où le VNO est apparu récemment, le risque de faire une infection sévère augmente légèrement à partir de 40 ans et est particulièrement élevé pour les personnes âgées de 50 ans et plus. Les enfants semblent à plus faible risque que les adultes. Les personnes ayant reçu un traitement immunosuppresseur incluant les personnes ayant reçu une greffe, les diabétiques et les personnes souffrant d'hypertension sont aussi à plus haut risque.

Vaccin

À l'heure actuelle, il n'y a aucun vaccin humain contre le VNO sur le marché. Cependant, plusieurs compagnies y travaillent.

Traitement

Les spécialistes s'entendent pour dire qu'il n'y a pas actuellement de traitement spécifique contre le VNO. Les soins nécessaires sont apportés aux cas sévères.

Mesures préventives

Les mesures préventives consistent essentiellement à se protéger en prenant tous les moyens pour éviter les piqûres de maringouins et en nettoyant notre environnement afin de diminuer leur nombre autour de la maison.

Pour plus d'information sur les mesures préventives, consultez le dépliant Viruzzzzz du Nil du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Questions sur les aspects santé :

Info Santé-CLSC
Pour trouver le numéro de téléphone de votre secteur : www.msss.gouv.qc.ca/reseau/info_sante.html

Déclaration d'oiseaux morts et questions qui ne touchent pas directement la santé :
Communication Québec : 1-800-363-1363

POUR EN SAVOIR PLUS

Site d'information sur le virus du Nil occidental : www.virusdunil.info

Sur le site de l'INSPQ
  • Mandats de l'INSPQ
  • Publications de l'INSPQ
  • Évaluation des risques pour la santé humaine associés aux moyens de prévention et de contrôle de la transmission du virus du Nil occidental
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    Ministère de la Santé et des Services sociaux
    Direction de santé publique de la Montérégie
    Direction de santé publique de Montréal
    Direction de santé publique de Laval
    Direction de santé publique des Laurentides
    Direction de santé publique de l'Outaouais
    Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs
    Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs - Les aventures de rafale (enfants)
    Ministère des Ressources naturelles et de la Faune
    Société de protection des forêts contre les insectes et maladies
    Santé Canada
    Centre canadien coopératif de la santé de la faune
    Centers for Disease Control and Prevention (CDC) (en anglais seulement)

      Page créée le 25 juin 2003  
      Modifiée le 8 septembre 2005  
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