![Actualités en bref pour maladies infectieuses](/web/20061215033549im_/http://www.phac-aspc.gc.ca/bid-bmi/dsd-dsm/nb-ab/gfx/idnb_f.gif)
Coqueluche : Toronto
La ville de Toronto fait actuellement face à cinq fois plus de
cas rapportés de coqueluche que les années précédentes.
En effet, depuis le 1er novembre 2005, on a rapporté 164 cas aux
autorités en matière de santé, ce qui représente
plus de cas que l'ensemble des cas rapportés pendant 2003,
2004 et le reste de l'année 2005. La seule année où le
nombre de cas a été plus élevé est en 1994,
année pendant laquelle il y a eu 172 cas confirmés. La majorité des
cas diagnostiqués sont survenus chez des enfants âgés
de moins de quatre ans. Quarante-quatre des enfants atteints étaient âgés
de moins de un an, 90 étaient âgés entre un et quatre
ans et le reste des enfants étaient âgés de plus de
quatre ans. Neuf enfants qui fréquentent un centre préscolaire
situé dans l'est de Toronto ont obtenu des résultats
positifs au test pour l'infection extrêmement contagieuse
depuis le mois de décembre. En date du 25 janvier, les 104 élèves
de l'école prenaient des antibiotiques ou étaient
en congé forcé de l'école pendant 21 jours
si leurs parents avaient refusé qu'ils prennent des antibiotiques.
Source : Immunization News, le 9 février 2006
Blastomycose : Ontario (données de 1994 à 2003)
On rapporte chez un garçon de huit ans un cas de blastomycose,
caractérisé par une ostéomyélite associée à un
blastomycète et une possible atteinte pulmonaire. On a également
relevé en Ontario 309 cas de blastomycose qui ont été diagnostiqués
pendant une période de 10 années (dont 57 p. 100 se sont
déclarés entre 2001 et 2003). L'incidence générale
pendant la période visée par l'étude était
de 0,30 cas par 100 000 personnes. La plupart des patients résidaient
dans le nord de l'Ontario (n = 188), où l'incidence
s'élevait à 2,44 cas par 100 000 personnes. La région
de Toronto affichait une incidence de 0,29 cas par 100 000 personnes.
De ces cas, 13 p. 100 sont survenus chez des personnes âgées
de 19 ans ou moins. Ces constatations accroissent de façon considérable
le nombre de cas connus en Ontario et au Canada. Il est possible que les
cliniciens rencontrent en consultation des personnes infectées
par une dermatite blastomycétique et ils devraient donc être
en mesure de reconnaître les symptômes et les signes de la
maladie et de connaître les zones où cette dernière
est endémique ou hyperendémique, comme la région
du Nord-ouest de l'Ontario.
Source : Emerging Infectious Diseases, vol. 12, no
2, février 2006
Variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ)
associée à une
transfusion sanguine : Royaume-Uni
On a récemment diagnostiqué un nouveau cas de vMCJ associé à une
transfusion sanguine. Le patient a développé des symptômes
de vMCJ environ huit années après avoir reçu une
transfusion sanguine en provenance d'un donneur chez qui des symptômes
de la maladie sont apparus 20 mois après avoir fait don de son
sang. Le patient est toujours vivant et il est sous la surveillance de
médecins. Ce troisième cas d'infection de vMCJ associée à une
transfusion sanguine est une preuve de plus que la vMCJ peut être
transmise d'un être humain à un autre par l'intermédiaire
d'une transfusion sanguine. Les trois cas diagnostiqués jusqu'à présent
sont tous liés à la transfusion de composants sanguins et
non à un traitement au moyen de produits plasmatiques. On sait
que le patient fait partie d'un petit groupe (moins de 30) de personnes
en vie qui ont reçu une transfusion sanguine au Royaume-Uni d'un
donneur qui, plus tard, a développé des symptômes
de vMCJ. L'apparition d'un troisième cas de la maladie
au sein d'un groupe de patients de cette taille laisse entendre
qu'une transfusion sanguine d'un donneur infecté peut
s'avérer un moyen de transmission de la vMCJ relativement
efficace, et ce, bien qu'un grand nombre de faits demeurent encore
incertains. Ce nouveau cas met en évidence l'importance des
mesures de prévention actuelles mises en place afin de diminuer
les risques de transmission de la vMCJ par l'intermédiaire
d'une transfusion sanguine. La vMCJ est une maladie rare, et seulement
moins de 2 p. 100 des 160 cas de vMCJ diagnostiqués jusqu'à présent
au Royaume-Uni sont associés à une transfusion sanguine.
Source : Health Protection Agency, le 9 février
2006
Ajout du vaccin conjugué antipneumococcique : Norvège
La Norvège ajoute le vaccin conjugué antipneumococcique à son
programme de vaccination systématique des enfants. L'immunisation
systématique de tous les enfants nés à partir de
janvier 2006 sera mise en œuvre à compter du 1er juillet
2006. La Norvège est l'un des premiers pays d'Europe à intégrer
la vaccination antipneumococcique à son programme. Le vaccin a été intégré au
programme de vaccination des États-Unis en 2000, ce qui a entraîné une
diminution considérable du nombre de cas rapportés de la
maladie pneumococcique invasive.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol. 11, no 2,
le 2 février 2006
Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre
d'information seulement et peuvent être très provisoires.
Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis
et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.
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