Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
Skip first menu Skip all menus English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil Centres et labs Publications Lignes dirctrices Index A-Z
Check the help on Web Accessibility features Santé - enfants Santé -adultes Santé aînés Surveillance Santé Canada
Agence de santé publique du Canada

Problèmes de santé humaine liés à l'influenza aviaire au Canada

[Précédent] [Table des matières] [Prochaine]

5 Surveillance aviaire/animale

La surveillance courante de l'influenza aviaire/animale est supervisée par l'Agence canadienne d'inspection des aliments, en conjonction avec des partenaires fédéraux, des services vétérinaires provinciaux et territoriaux, des laboratoires de diagnostic, des collèges de médecine vétérinaire, des vétérinaires praticiens, des organismes d'éleveurs et des groupes d'intérêt envers les animaux sauvages. Les vétérinaires en chef sont les personnes-ressources clés au niveau provincial (Annexe E).

L'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) doit être «obligatoirement déclarée» au niveau fédéral. Les nouvelles exigences de l'OIE en matière de déclaration définissent les souches H5, H7 et tous sous-types hautement pathogènes de l'influenza aviaire déclarables.. Afin de refléter ces changements apportés aux exigences de l'OIE en matière de déclaration, l'ACIA propose d'apporter des changements au règlement visant les maladies à déclaration obligatoire. Des révisions apportées à la liste des maladies à déclaration immédiate rendront obligatoires les déclarations par les laboratoires de tout sous-type d'influenza aviaire diagnostiqué au Canada.

Entre 1997 et 2003, le Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE) de Winnipeg a caractérisé des virus d'influenza aviaire à partir de 19 signalements mettant en cause des dindes, des poulets, des canards, des goélands, des pélicans, des pinsons, des oiseaux de compagnie et des oiseaux en cage importés. Dans chaque incident, soit la pathogénicité du virus n'a pas été déterminée ou une faible pathogénicité l'a été. Les sous-types identifiés à partir de ces 19 signalements comprenaient : H1N1, H3N2, H3N8, H4N6, H6N1, H7N1, H10N7 et H13N6[11].(15)

Des données de surveillance de l'influenza animale ont aussi été collectées de sources porcines et équines. Au Canada, l'influenza est endémique chez le porc. Il y a très peu d'éclosions déclarées et par conséquent, peu de soumissions d'épreuves de laboratoire. Les résultats de laboratoire ont toutefois indiqué que le sous-type prédominant dans les éclosions récentes sont H1N1 et H3N2. Dans les échantillons équins, le sous-type prédominant était H3N8, qui a tendance à provoquer une infection respiratoire légère qui est difficile à différencier cliniquement d'autres rhinovirus équins et des virus d'herpès.

Tel qu'indiqué précédemment, chacune des provinces et chacun des territoires devrait avoir établi des liens avec leurs homologues vétérinaires respectifs dans le cadre de la préparation en cas de pandémie. Cela minimisera les délais de déclaration lorsque l'influenza aviaire sera détectée dans leur instance et facilitera la mise en œuvre rapide de toutes mesures de santé publique nécessaires à la protection de la santé humaine. Une liste des vétérinaires en chef est fournie à l'Annexe E.

[Précédent] [Table des matières] [Prochaine]

 

Mise à jour : 2006-10-25 haut de la page