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Problèmes de santé humaine liés à l'influenza aviaire au Canada

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Annexe C : Exemple de recommandations relatives aux épreuves de laboratoire portant sur une éclosion d'influenza aviaire (H7N3) destinées à l'investigation de cas humains liés à des éclosions nationales d'influenza aviaire

[basé sur les recommandations destinées aux laboratoires afférentes à l'éclosion d'influenza aviaire (H7N3) en C.-B., 2004]

Ces exemples de recommandations sont destinés à servir de point de départ aux instances qui sont aux prises avec une éclosion d'influenza aviaire et qui planifient d'investiguer sur les cas humains possibles qui pourraient survenir à partir d'une éclosion chez des oiseaux. On incite d'autres instances qui ne sont pas touchées directement par l'éclosion à se référer aux sections du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza qui correspond à la phase de pandémie (ex. Phase canadienne 1.0 ou 2.0) tel qu'indiqué par les observations épidémiologiques sur l'éclosion.

Recommandations du Comité de surveillance des infections respiratoires, 2004 (CSIR[27]) :

  1. On devrait prélever un échantillon respiratoire (ex. écouvillonnage rhinopharyngé ou prélèvement par aspiration) des personnes ayant une histoire d'exposition à des volailles infectées, à des volailles potentiellement infectées ou à des surfaces contaminées qui développent de la fièvre, une conjonctivite ou des symptômes respiratoires et les transmettre au laboratoire provincial.

  2. Des écouvillonnages conjonctivaux devraient être prélevés en plus des écouvillonnages rhinopharyngés chez tous les individus symptomatiques, même en l'absence de symptômes au niveau des yeux au moment où ils se présentent.[28]

  3. Les écouvillonnages ou les échantillons de lavage nasal ne doivent pas être prélevés immédiatement après l'exposition. Il est recommandé d'attendre au moins 12 heures afin d'éviter d'obtenir des résultats positifs aux épreuves en raison de la contamination de la surface des muqueuses par opposition à l'infection des muqueuses.

  4. Idéalement, il faudrait prélever un échantillon sérique durant la phase aiguë (dans la première semaine du début de la maladie) et la phase de convalescence (2 semaines après le prélèvement d'un échantillon en phase aiguë) et les entreposer localement au cas où il s'avérait nécessaire d'effectuer des tests sur les anticorps dirigés contre le virus d'influenza aviaire.

  5. Lorsque l'on ne dispose que de sérum convalescent, on peut se servir de sérum témoin comme titre de référence pour évaluer l'augmentation du titre. Les détails sur l'épreuve sont disponibles auprès du Laboratoire national de microbiologie (LNM).

  6. En raison de la sensibilité plus grande qui a été signalée, on recommande les techniques de microneutralisation plutôt que les techniques d'inhibition de l'hémagglutination. Les détails de l'utilisation des épreuves de microneutralisation sont disponibles auprès du LNM.

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Mise à jour : 2006-10-25 haut de la page